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- Manifestations pro-Palestine, bras de fer entre les universités et les étudiants
Tensions croissantes entre les directions des universités et les étudiants qui manifestent pour un arrêt de la guerre à Gaza, dans les universités de Columbia à New York, Harvard à Boston et La Sorbonne et Sciences Po à Paris.
La région Île-de-France «suspend» ses financements à destination de Sciences Po, théâtre d'une mobilisation pro-Gaza sous tension, «tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies», a annoncé lundi la présidente LR, Valérie Pécresse.
Une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s'est tenue à Sciences Po Paris, en présence de plusieurs députés du parti La France Insoumise.
Le soutien régional à la prestigieuse école comprend un million d'euros «prévu pour 2024 dans le cadre du CPER (contrat de plan État-région)», a précisé à l'AFP l'entourage de Mme Pécresse.
D'autres «crédits de fonctionnement», destinés notamment à la mobilité internationale, prévus «pour le printemps et la rentrée» sont suspendus, a ajouté la même source.
Lundi, les forces de l'ordre ont pénétré dans la Sorbonne pour évacuer des militants pro-palestiniens qui avaient installé des tentes à l'intérieur des bâtiments universitaires.
Le Premier ministre Gabriel Attal a «demandé que la Sorbonne soit évacuée rapidement», comme «il l'avait demandé pour Sciences Po vendredi», a fait savoir son entourage.
Le gouvernement français surveille de près l'évolution de ces manifestations, craignant qu'elles ne prennent de l'ampleur alors que l'année universitaire touche à sa fin.
Parallèlement, la tension est montée d'un cran lundi à l'université de Columbia à New York, épicentre des manifestations pro-palestiniennes qui secouent de nombreux campus aux États-Unis, l'administration menaçant les étudiants de sanctions s'ils ne se dispersaient pas.
Minouche Shafik, la présidente de l'établissement, a exhorté dans un communiqué les étudiants à quitter leur campement après l'échec de négociations.
Dans un document distribué aux manifestants, intitulé «Avis au campement», l'université exige qu'ils évacuent les lieux à 14h00 (18h00 GMT). Sinon, «vous serez suspendus dans l'attente d'une enquête», selon le texte.
Cela fait une dizaine de jours qu'une vague de protestation s'étend dans les universités américaines. Le mouvement est parti de Columbia où une centaine d'étudiants pro-palestiniens, qui avaient lancé une occupation des pelouses du campus pour réclamer la fin de la guerre à Gaza, ont été interpellés le 18 avril.
Depuis, des centaines de personnes – étudiants, enseignants et militants – ont été brièvement interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice dans plusieurs universités à travers le pays.
Avec AFP
La région Île-de-France «suspend» ses financements à destination de Sciences Po, théâtre d'une mobilisation pro-Gaza sous tension, «tant que la sérénité et la sécurité ne seront pas rétablies», a annoncé lundi la présidente LR, Valérie Pécresse.
Une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s'est tenue à Sciences Po Paris, en présence de plusieurs députés du parti La France Insoumise.
Le soutien régional à la prestigieuse école comprend un million d'euros «prévu pour 2024 dans le cadre du CPER (contrat de plan État-région)», a précisé à l'AFP l'entourage de Mme Pécresse.
D'autres «crédits de fonctionnement», destinés notamment à la mobilité internationale, prévus «pour le printemps et la rentrée» sont suspendus, a ajouté la même source.
Lundi, les forces de l'ordre ont pénétré dans la Sorbonne pour évacuer des militants pro-palestiniens qui avaient installé des tentes à l'intérieur des bâtiments universitaires.
Le Premier ministre Gabriel Attal a «demandé que la Sorbonne soit évacuée rapidement», comme «il l'avait demandé pour Sciences Po vendredi», a fait savoir son entourage.
Le gouvernement français surveille de près l'évolution de ces manifestations, craignant qu'elles ne prennent de l'ampleur alors que l'année universitaire touche à sa fin.
Parallèlement, la tension est montée d'un cran lundi à l'université de Columbia à New York, épicentre des manifestations pro-palestiniennes qui secouent de nombreux campus aux États-Unis, l'administration menaçant les étudiants de sanctions s'ils ne se dispersaient pas.
Minouche Shafik, la présidente de l'établissement, a exhorté dans un communiqué les étudiants à quitter leur campement après l'échec de négociations.
Dans un document distribué aux manifestants, intitulé «Avis au campement», l'université exige qu'ils évacuent les lieux à 14h00 (18h00 GMT). Sinon, «vous serez suspendus dans l'attente d'une enquête», selon le texte.
Cela fait une dizaine de jours qu'une vague de protestation s'étend dans les universités américaines. Le mouvement est parti de Columbia où une centaine d'étudiants pro-palestiniens, qui avaient lancé une occupation des pelouses du campus pour réclamer la fin de la guerre à Gaza, ont été interpellés le 18 avril.
Depuis, des centaines de personnes – étudiants, enseignants et militants – ont été brièvement interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice dans plusieurs universités à travers le pays.
Avec AFP
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