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- Les enfants du Liban «gravement affectés» par le conflit avec Israël
©D’après le rapport 100.000 personnes n’ont pas accès à une eau salubre en raison de la destruction des installations d’eau potable. Photo Unicef/Choufany
Le conflit entre le Hezbollah et Israël a «gravement affecté» le bien-être de milliers d’enfants au Liban-Sud, où plus de 70 écoles ont fermé, selon un nouveau rapport de l’Unicef, qui appelle à «un cessez-le-feu immédiat».
Selon le rapport, intitulé Pris entre deux feux, l’impact de six mois de conflit sur les enfants au Liban, depuis l’ouverture par le Hezbollah du front sud, le 8 octobre, en soutien au Hamas dans sa guerre à Gaza, plus de 92.000 personnes, parmi lesquelles près de 30.000 enfants, ont été déplacées.
De plus, 344 ont été tuées, dont huit enfants, alors que 1.359 ont été blessées, au nombre desquelles 75 enfants. Toujours selon le rapport, 20.000 élèves ont été «gravement affectés» par la fermeture de plus de 70 écoles et 4.000 enfants ont été touchés par la fermeture de 23 centres de soin de santé. Par ailleurs, 100.000 personnes n’ont pas accès à une eau salubre, en raison de la destruction des installations d’eau potable.
Selon un nouveau rapport de l’Unicef depuis le 8 octobre plus de 92.000 personnes parmi lesquelles près de 30.000 enfants ont été déplacées. Photo Unicef
L’Unicef souligne en outre l’impact émotionnel du conflit sur les enfants et leurs familles, regrettant «des niveaux alarmants de détresse psychologique», notamment en raison des déplacements mais aussi des «bombardements» et des «raids aériens incessants».
D’après le rapport, dans le mohafazat du Liban-Sud, 46% des parents et des soignants ont confié que leurs enfants souffraient d’anxiété, alors que 29% ont fait état de dépression. Dans le caza de Nabatiyé, 46% des parents et des soignants ont fait état d’anxiété et 33% de dépression.
Selon les parents et soignants palestiniens, sur l’ensemble du territoire libanais, 47% des enfants présentaient une anxiété et 30% une dépression, lit-on dans le document.
«Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et à la protection de tous les civils, en particulier celle des enfants», a déclaré le représentant de l’Unicef à Beyrouth, Édouard Beigbeder.
Sans quoi «le Liban risque une guerre à grande échelle qui aurait un impact dévastateur sur les 1.3 million d’enfants» du pays, a conclu le rapport.
Selon le rapport, intitulé Pris entre deux feux, l’impact de six mois de conflit sur les enfants au Liban, depuis l’ouverture par le Hezbollah du front sud, le 8 octobre, en soutien au Hamas dans sa guerre à Gaza, plus de 92.000 personnes, parmi lesquelles près de 30.000 enfants, ont été déplacées.
De plus, 344 ont été tuées, dont huit enfants, alors que 1.359 ont été blessées, au nombre desquelles 75 enfants. Toujours selon le rapport, 20.000 élèves ont été «gravement affectés» par la fermeture de plus de 70 écoles et 4.000 enfants ont été touchés par la fermeture de 23 centres de soin de santé. Par ailleurs, 100.000 personnes n’ont pas accès à une eau salubre, en raison de la destruction des installations d’eau potable.
Selon un nouveau rapport de l’Unicef depuis le 8 octobre plus de 92.000 personnes parmi lesquelles près de 30.000 enfants ont été déplacées. Photo Unicef
L’Unicef souligne en outre l’impact émotionnel du conflit sur les enfants et leurs familles, regrettant «des niveaux alarmants de détresse psychologique», notamment en raison des déplacements mais aussi des «bombardements» et des «raids aériens incessants».
D’après le rapport, dans le mohafazat du Liban-Sud, 46% des parents et des soignants ont confié que leurs enfants souffraient d’anxiété, alors que 29% ont fait état de dépression. Dans le caza de Nabatiyé, 46% des parents et des soignants ont fait état d’anxiété et 33% de dépression.
Selon les parents et soignants palestiniens, sur l’ensemble du territoire libanais, 47% des enfants présentaient une anxiété et 30% une dépression, lit-on dans le document.
«Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat et à la protection de tous les civils, en particulier celle des enfants», a déclaré le représentant de l’Unicef à Beyrouth, Édouard Beigbeder.
Sans quoi «le Liban risque une guerre à grande échelle qui aurait un impact dévastateur sur les 1.3 million d’enfants» du pays, a conclu le rapport.
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