©(Photo par ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Le ministère britannique de la Défense a été la cible d'une cyberattaque visant le système de paie des membres des forces armées, a indiqué mardi le gouvernement.
La violation de données concerne les noms et les données bancaires de membres des forces armées en service et de certains anciens combattants, selon la télévision Sky News qui a révélé l'information et selon laquelle la Chine est derrière cette attaque.
Mel Stride, le ministre du Travail, a précisé que le ministre de la Défense Grant Shapps s'exprimerait dans la journée au Parlement sur le sujet.
La cible de l'attaque n'est pas, selon Mel Stride, une base de données du ministère de la Défense mais celle d'un tiers.
Le ministre a dit ne pas pouvoir «affirmer» que la Chine était responsable: «Il s'agit d'une hypothèse».
Selon le député Tobias Elwood, un ex-militaire et ancien président d'une commission parlementaire de la défense, l'attaque présente toutes les caractéristiques d'une cyberattaque chinoise.
Fin mars, Londres et Washington ont accusé Pékin d'être derrière plusieurs cyberattaques contre leurs institutions publiques.
Le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden a dénoncé devant le Parlement «deux cyberactions malveillantes» en 2020 et 2021, visant des parlementaires critiques de Pékin et contre la Commission électorale du Royaume-Uni.
L'attaque contre la Commission électorale avait permis d'avoir accès à des serveurs contenant notamment des copies des registres électoraux avec les données de 40 millions d'électeurs, selon les médias britanniques.
Pékin a de son côté rejeté ces accusations.
Avec AFP
La violation de données concerne les noms et les données bancaires de membres des forces armées en service et de certains anciens combattants, selon la télévision Sky News qui a révélé l'information et selon laquelle la Chine est derrière cette attaque.
Mel Stride, le ministre du Travail, a précisé que le ministre de la Défense Grant Shapps s'exprimerait dans la journée au Parlement sur le sujet.
La cible de l'attaque n'est pas, selon Mel Stride, une base de données du ministère de la Défense mais celle d'un tiers.
Le ministre a dit ne pas pouvoir «affirmer» que la Chine était responsable: «Il s'agit d'une hypothèse».
Selon le député Tobias Elwood, un ex-militaire et ancien président d'une commission parlementaire de la défense, l'attaque présente toutes les caractéristiques d'une cyberattaque chinoise.
Fin mars, Londres et Washington ont accusé Pékin d'être derrière plusieurs cyberattaques contre leurs institutions publiques.
Le vice-Premier ministre britannique Oliver Dowden a dénoncé devant le Parlement «deux cyberactions malveillantes» en 2020 et 2021, visant des parlementaires critiques de Pékin et contre la Commission électorale du Royaume-Uni.
L'attaque contre la Commission électorale avait permis d'avoir accès à des serveurs contenant notamment des copies des registres électoraux avec les données de 40 millions d'électeurs, selon les médias britanniques.
Pékin a de son côté rejeté ces accusations.
Avec AFP
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