Le chef du Parlement, Nabih Berry, a convoqué les députés à une séance parlementaire, le 15 mai prochain, pour débattre du don européen d'un milliard d'euros au Liban pour l'aider à gérer le dossier de la présence syrienne massive dans le pays et, surtout, empêcher le flux de migrants vers Chypre.
Devant s’étendre jusqu’en 2027, cette contribution d’un milliard d’euros a suscité une grande polémique dans les milieux politiques, notamment chrétiens. Les Forces libanaises (FL), les Kataëb, le Courant patriotique libre (CPL) et les députés de la contestation ont tous dénoncé le «deal» conclu entre M. Mikati et l’UE, insistant sur la nécessité d’œuvrer, en toute urgence, pour le retour des déplacés syriens dans leur pays.
Il faut dire que M. Berry a été sollicité par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, pour ce faire, dans l’intention d’assurer une «couverture politique» à cette démarche, comme confié par certaines sources à Ici Beyrouth.
Toujours selon ces mêmes sources, «les députés, même ceux qui s’y opposent, pourraient assister à la séance pour faire part de leurs objections et émettre des recommandations au gouvernement», recommandations qui se traduiraient par «le refus de toute naturalisation de Syriens et par la nécessité de procéder à leur rapatriement». Elles ajoutent: «Il est peu probable que les parlementaires boycottent la séance ou qu’ils demandent au cabinet de refuser la donation, parce qu'ils sont conscients des tensions qu’une telle requête ou abstention engendrerait avec l’Union européenne».
Pointé du doigt par plusieurs responsables politiques pour avoir «vendu le Liban» contre la somme d’un milliard d’euros, M. Mikati se justifie depuis son entretien, le 2 mai dernier, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en indiquant qu’à cette aide ne sont aucunement attachées des conditions se rapportant à la présence des Syriens au Liban. Et de souligner que le gouvernement poursuivra sa mission pour le rapatriement des déplacés, surtout ceux en situation illégale.
On rappelle que le 2 mai dernier, l’Union européenne (UE) a dévoilé un programme d’aide d’une valeur d’un milliard d’euros pour soutenir le Liban à plusieurs niveaux, assurer sa «stabilité socio-économique», faire face à la crise syrienne et permettre un meilleur contrôle des frontières par les forces de sécurité.
Devant s’étendre jusqu’en 2027, cette contribution d’un milliard d’euros a suscité une grande polémique dans les milieux politiques, notamment chrétiens. Les Forces libanaises (FL), les Kataëb, le Courant patriotique libre (CPL) et les députés de la contestation ont tous dénoncé le «deal» conclu entre M. Mikati et l’UE, insistant sur la nécessité d’œuvrer, en toute urgence, pour le retour des déplacés syriens dans leur pays.
Il faut dire que M. Berry a été sollicité par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, pour ce faire, dans l’intention d’assurer une «couverture politique» à cette démarche, comme confié par certaines sources à Ici Beyrouth.
Toujours selon ces mêmes sources, «les députés, même ceux qui s’y opposent, pourraient assister à la séance pour faire part de leurs objections et émettre des recommandations au gouvernement», recommandations qui se traduiraient par «le refus de toute naturalisation de Syriens et par la nécessité de procéder à leur rapatriement». Elles ajoutent: «Il est peu probable que les parlementaires boycottent la séance ou qu’ils demandent au cabinet de refuser la donation, parce qu'ils sont conscients des tensions qu’une telle requête ou abstention engendrerait avec l’Union européenne».
Pointé du doigt par plusieurs responsables politiques pour avoir «vendu le Liban» contre la somme d’un milliard d’euros, M. Mikati se justifie depuis son entretien, le 2 mai dernier, avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en indiquant qu’à cette aide ne sont aucunement attachées des conditions se rapportant à la présence des Syriens au Liban. Et de souligner que le gouvernement poursuivra sa mission pour le rapatriement des déplacés, surtout ceux en situation illégale.
On rappelle que le 2 mai dernier, l’Union européenne (UE) a dévoilé un programme d’aide d’une valeur d’un milliard d’euros pour soutenir le Liban à plusieurs niveaux, assurer sa «stabilité socio-économique», faire face à la crise syrienne et permettre un meilleur contrôle des frontières par les forces de sécurité.
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