Le président de la commission parlementaire de l’Administration et de la Justice, Georges Adwan, a annoncé qu’une proposition de loi portant organisation de la présence des Syriens au Liban et des modalités de leur rapatriement, sera présentée au Parlement.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée mardi, place de l’Étoile, M. Adwan, a appelé à «renvoyer chez lui tout Syrien sans papiers», soulignant que la commission qu’il préside «avait déjà soumis une recommandation en ce sens au gouvernement libanais le 5/12/2023 pour qu’il la mette en œuvre».
Le député des Forces libanaises a réaffirmé que «le Liban est un pays d’accueil et non d’asile conformément à l’accord de 2003 signé entre l’État libanais et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés», ajoutant qu’il suffit, pour régler le problème qui se pose aujourd’hui, de «mettre en application cet accord, ainsi que la loi sur le séjour des étrangers» au Liban.
«Chaque partie doit assumer son rôle à ce niveau: le ministère de l’Intérieur, la Sûreté générale, les Forces de sécurité intérieure et les ministères concernés», a fait valoir M. Adwan, qui a insisté sur l’importance de «soutenir l’armée libanaise pour la rendre capable de contrôler la frontière entre le Liban et la Syrie».
À une question portant sur le nombre de déplacés syriens sur lequel la commission va se baser (celui du HCR ou bien du gouvernement libanais), M. Adwan a répondu: «nous allons prendre tous les chiffres. Tout Syrien n’ayant pas de carte de séjour conforme à la loi relative au séjour des étrangers, instaurée en 1962, est considéré comme étant un résident illégal. Il devrait donc retourner chez lui ou bien se rendre dans un pays tiers».
Concernant le don européen d’un milliard d’euros, le député du Chouf, a révélé «qu’il pourrait être approuvé, s’il s’agit d’un don sans contrepartie pour les Libanais. Mais si ledit don fait office de ‘calmant’ pour que les Libanais tolèrent la présence des Syriens chez eux, il sera rejeté». Et d’ajouter: «Nous accepterons ce don, pourvu que les autres ne s’attendent pas à ce que nous gardions les Syriens chez nous».
Le président de la Chambre, Nabih Berry, avait parallèlement convoqué, mardi, les députés à une séance parlementaire, le 15 mai prochain, pour débattre du don d’un milliard d’euros que l’UE compte accorder au Liban pour l’aider à gérer le dossier de la présence syrienne massive dans le pays et, surtout, empêcher le flux de migrants vers Chypre.
Les propos de M. Adwan permettent de supposer que les FL pourraient approuver ce don, si jamais il se confirme qu’il n’est pas associé d’une condition quelconque, ce qui n’est pas le cas normalement, puisque ce don, dont une partie va servir à développer les capacités de l’armée en matière de contrôle des frontières, tend surtout à encourager le Liban à freiner le flux de migrants vers Chypre.
M. Adwan n’a pas voulu dire si le parti auquel il appartient et qui est farouchement hostile à la présence anarchique de migrants syriens dans le pays participera ou non à la réunion parlementaire du 15 mai.
De source du bloc parlementaire des FL, on a indiqué à ici Beyrouth que les FL – qui boycottent les réunions de la Chambre tant qu’un président n’est pas élu – n’ont pas encore pris de décision à ce sujet.
«Nous voulons alors savoir quelle est la destination de ce don avant de prendre position», a-t-on souligné de même source, en expliquant que «les acteurs au niveau de ce dossier sont au nombre de quatre: les donateurs, les agences des Nations unies et autres ONG, les Syriens au Liban et l’État libanais». «C’est l’État libanais qui doit prendre la décision souveraine d’arrêter les subventions et de pousser au retour», selon la même source pour qui les Syriens «qui sont venus au Liban pour des raisons sécuritaires y séjournent par intérêt économique».
Au cours d’une conférence de presse qu’il a donnée mardi, place de l’Étoile, M. Adwan, a appelé à «renvoyer chez lui tout Syrien sans papiers», soulignant que la commission qu’il préside «avait déjà soumis une recommandation en ce sens au gouvernement libanais le 5/12/2023 pour qu’il la mette en œuvre».
Le député des Forces libanaises a réaffirmé que «le Liban est un pays d’accueil et non d’asile conformément à l’accord de 2003 signé entre l’État libanais et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés», ajoutant qu’il suffit, pour régler le problème qui se pose aujourd’hui, de «mettre en application cet accord, ainsi que la loi sur le séjour des étrangers» au Liban.
«Chaque partie doit assumer son rôle à ce niveau: le ministère de l’Intérieur, la Sûreté générale, les Forces de sécurité intérieure et les ministères concernés», a fait valoir M. Adwan, qui a insisté sur l’importance de «soutenir l’armée libanaise pour la rendre capable de contrôler la frontière entre le Liban et la Syrie».
À une question portant sur le nombre de déplacés syriens sur lequel la commission va se baser (celui du HCR ou bien du gouvernement libanais), M. Adwan a répondu: «nous allons prendre tous les chiffres. Tout Syrien n’ayant pas de carte de séjour conforme à la loi relative au séjour des étrangers, instaurée en 1962, est considéré comme étant un résident illégal. Il devrait donc retourner chez lui ou bien se rendre dans un pays tiers».
Concernant le don européen d’un milliard d’euros, le député du Chouf, a révélé «qu’il pourrait être approuvé, s’il s’agit d’un don sans contrepartie pour les Libanais. Mais si ledit don fait office de ‘calmant’ pour que les Libanais tolèrent la présence des Syriens chez eux, il sera rejeté». Et d’ajouter: «Nous accepterons ce don, pourvu que les autres ne s’attendent pas à ce que nous gardions les Syriens chez nous».
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Le président de la Chambre, Nabih Berry, avait parallèlement convoqué, mardi, les députés à une séance parlementaire, le 15 mai prochain, pour débattre du don d’un milliard d’euros que l’UE compte accorder au Liban pour l’aider à gérer le dossier de la présence syrienne massive dans le pays et, surtout, empêcher le flux de migrants vers Chypre.
Les propos de M. Adwan permettent de supposer que les FL pourraient approuver ce don, si jamais il se confirme qu’il n’est pas associé d’une condition quelconque, ce qui n’est pas le cas normalement, puisque ce don, dont une partie va servir à développer les capacités de l’armée en matière de contrôle des frontières, tend surtout à encourager le Liban à freiner le flux de migrants vers Chypre.
M. Adwan n’a pas voulu dire si le parti auquel il appartient et qui est farouchement hostile à la présence anarchique de migrants syriens dans le pays participera ou non à la réunion parlementaire du 15 mai.
De source du bloc parlementaire des FL, on a indiqué à ici Beyrouth que les FL – qui boycottent les réunions de la Chambre tant qu’un président n’est pas élu – n’ont pas encore pris de décision à ce sujet.
«Nous voulons alors savoir quelle est la destination de ce don avant de prendre position», a-t-on souligné de même source, en expliquant que «les acteurs au niveau de ce dossier sont au nombre de quatre: les donateurs, les agences des Nations unies et autres ONG, les Syriens au Liban et l’État libanais». «C’est l’État libanais qui doit prendre la décision souveraine d’arrêter les subventions et de pousser au retour», selon la même source pour qui les Syriens «qui sont venus au Liban pour des raisons sécuritaires y séjournent par intérêt économique».
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