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- Netanyahou et Burns discutent d'une «pause» militaire à Rafah
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le chef de la CIA William Burns, ont discuté mercredi à Jérusalem d'une possible «pause» dans les opérations militaires dans le sud de la bande de Gaza en échange de libérations d'otages, a indiqué à l'AFP un responsable israélien.
Benjamin Netanyahou a rencontré William Burns à Jérusalem alors qu'une délégation israélienne participe au Caire à des négociations indirectes avec le Hamas sur un projet de trêve dans la bande de Gaza, comportant notamment la libération de détenus palestiniens des prisons israéliennes en échange d'otages enlevés le 7 octobre par le mouvement palestinien durant son attaque sanglante dans le sud d'Israël.
«Les discussions sont terminées » entre MM. Netanyahou et Burns qui «ont discuté de la possibilité qu'Israël fasse une pause dans ses opérations (militaires) à Rafah», ville du sud de la bande de Gaza, «en échange de libération d'otages», a déclaré ce responsable israélien ayant requis l'anonymat.
Dimanche soir, le patron de l'agence américaine de renseignement s'était rendu à Doha pour une «réunion d'urgence» avec le Premier ministre du Qatar, pays médiateur aux côtés de l'Égypte et des États-Unis, selon une source proche des discussions.
Les négociations pour une trêve dans la guerre dévastatrice qui oppose depuis sept mois Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza ont repris mercredi au Caire «en présence de toutes les parties», a rapporté un média proche des autorités égyptiennes.
Ces discussions sont entravées jusqu’ici par l’exigence de la part du Hamas d’un cessez-le-feu illimité auquel s’oppose Israël qui répète être déterminé à poursuivre la guerre jusqu’à l’anéantissement du mouvement palestinien.
Selon des sources citées par Al-Hadath, les délégations israélienne et palestinienne ont demandé que de nouvelles modifications soient apportées à la proposition de trêve. Israël a insisté sur une force internationale de surveillance à Gaza, un amendement que le Hamas aurait refusé.
Le groupe palestinien exigerait des garanties empêchant Israël de maintenir son contrôle sur le point de passage de Rafah, selon la même source.
D'après les déclarations de la secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, le fossé entre les deux parties belligérantes pourrait encore être comblé.
«Une évaluation minutieuse de la position des deux parties suggère qu’elles devraient être en mesure de combler les fossés – existant et restant – et nous allons donc continuer à soutenir ce processus», a déclaré Mme Jean-Pierre aux journalistes à bord d’Air Force One.
Les responsables israéliens, quant à eux, ont déclaré au Times of Israel qu’ils ne voyaient aucune indication d’une percée dans les pourparlers qui se tiennent sous l'égide de l’Égypte. Toutefois, selon les mêmes sources, la délégation israélienne, composée de négociateurs de niveau intermédiaire, resterait au Caire pour le moment.
M. Netanyahou avait confirmé mardi soir avoir envoyé une délégation israélienne au Caire. Le Hamas avait annoncé la veille accepter un projet de cessez-le-feu, mais Israël avait estimé que le document - dont les détails ne sont pas connus - était «loin des exigences israéliennes».
Israël mène depuis plusieurs jours des bombardement et «opérations ciblées» dans l'est de Rafah, ville où sont massés environ 1,4 millions de personnes, habitants et déplacés.
Avec AFP
Benjamin Netanyahou a rencontré William Burns à Jérusalem alors qu'une délégation israélienne participe au Caire à des négociations indirectes avec le Hamas sur un projet de trêve dans la bande de Gaza, comportant notamment la libération de détenus palestiniens des prisons israéliennes en échange d'otages enlevés le 7 octobre par le mouvement palestinien durant son attaque sanglante dans le sud d'Israël.
«Les discussions sont terminées » entre MM. Netanyahou et Burns qui «ont discuté de la possibilité qu'Israël fasse une pause dans ses opérations (militaires) à Rafah», ville du sud de la bande de Gaza, «en échange de libération d'otages», a déclaré ce responsable israélien ayant requis l'anonymat.
Dimanche soir, le patron de l'agence américaine de renseignement s'était rendu à Doha pour une «réunion d'urgence» avec le Premier ministre du Qatar, pays médiateur aux côtés de l'Égypte et des États-Unis, selon une source proche des discussions.
Les négociations pour une trêve dans la guerre dévastatrice qui oppose depuis sept mois Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza ont repris mercredi au Caire «en présence de toutes les parties», a rapporté un média proche des autorités égyptiennes.
Ces discussions sont entravées jusqu’ici par l’exigence de la part du Hamas d’un cessez-le-feu illimité auquel s’oppose Israël qui répète être déterminé à poursuivre la guerre jusqu’à l’anéantissement du mouvement palestinien.
Selon des sources citées par Al-Hadath, les délégations israélienne et palestinienne ont demandé que de nouvelles modifications soient apportées à la proposition de trêve. Israël a insisté sur une force internationale de surveillance à Gaza, un amendement que le Hamas aurait refusé.
Le groupe palestinien exigerait des garanties empêchant Israël de maintenir son contrôle sur le point de passage de Rafah, selon la même source.
D'après les déclarations de la secrétaire de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, le fossé entre les deux parties belligérantes pourrait encore être comblé.
«Une évaluation minutieuse de la position des deux parties suggère qu’elles devraient être en mesure de combler les fossés – existant et restant – et nous allons donc continuer à soutenir ce processus», a déclaré Mme Jean-Pierre aux journalistes à bord d’Air Force One.
Les responsables israéliens, quant à eux, ont déclaré au Times of Israel qu’ils ne voyaient aucune indication d’une percée dans les pourparlers qui se tiennent sous l'égide de l’Égypte. Toutefois, selon les mêmes sources, la délégation israélienne, composée de négociateurs de niveau intermédiaire, resterait au Caire pour le moment.
M. Netanyahou avait confirmé mardi soir avoir envoyé une délégation israélienne au Caire. Le Hamas avait annoncé la veille accepter un projet de cessez-le-feu, mais Israël avait estimé que le document - dont les détails ne sont pas connus - était «loin des exigences israéliennes».
Israël mène depuis plusieurs jours des bombardement et «opérations ciblées» dans l'est de Rafah, ville où sont massés environ 1,4 millions de personnes, habitants et déplacés.
Avec AFP
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