©Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, vote lors des élections législatives et religieuses dans un bureau de vote à Téhéran, le 1er mars 2024. (Photo par ATTA KENARE / AFP)
Les électeurs iraniens sont appelés vendredi à voter aux législatives dans les régions où les candidats avaient recueilli moins de 20% des suffrages au premier tour en mars. Comme prévu, les conservateurs au pouvoir ont remporté la victoire. Ce second tour concerne 45 sièges de députés, sur un total de 290. Quatre-vingt-dix candidats, dont sept femmes, étaient en lice.
Le vote s'est déroulé de 8h à 14h30 (heure locale) dans 15 des 31 provinces du pays. Dans certaines d'entre elles, y compris la capitale Téhéran, le processus se déroule entièrement de manière électronique, selon les autorités.
Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a été l'un des premiers à voter, à l'ouverture des bureaux de vote.
"Si Dieu le veut, cher peuple, tout le monde doit participer à ces élections et voter. Plus de participation signifie un Parlement plus fort", a-t-il déclaré.
Le scrutin de mars avait été marqué par un taux d'abstention record depuis la création de la République islamique en 1979. Seuls 25 millions des 61 millions d'électeurs inscrits avaient voté, dans un pays comptant 85 millions d'habitants.
La principale coalition de partis réformateurs, le Front des réformes, avait annoncé son refus de participer à ces "élections dénuées de sens", après la disqualification de nombreux de ses candidats.
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En raison de ce boycott, le Parlement, qui entrera en fonction fin mai, sera très largement sous le contrôle des différentes formations conservatrices et ultraconservatrices qui défendent le gouvernement du président Ebrahim Raïssi, élu en 2021.
Le nombre de députés réformateurs ou centristes devrait être inférieur à 45, selon les estimations de journaux modérés.
Le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, a souligné mercredi la participation au second tour est "aussi importante" que celle du premier tour. "Ceux qui ont de l'influence parmi le peuple devraient encourager la nation à y participer", a-t-il déclaré, selon l'agence de presse Mehr.
Avec AFP
Le vote s'est déroulé de 8h à 14h30 (heure locale) dans 15 des 31 provinces du pays. Dans certaines d'entre elles, y compris la capitale Téhéran, le processus se déroule entièrement de manière électronique, selon les autorités.
Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a été l'un des premiers à voter, à l'ouverture des bureaux de vote.
"Si Dieu le veut, cher peuple, tout le monde doit participer à ces élections et voter. Plus de participation signifie un Parlement plus fort", a-t-il déclaré.
Le scrutin de mars avait été marqué par un taux d'abstention record depuis la création de la République islamique en 1979. Seuls 25 millions des 61 millions d'électeurs inscrits avaient voté, dans un pays comptant 85 millions d'habitants.
La principale coalition de partis réformateurs, le Front des réformes, avait annoncé son refus de participer à ces "élections dénuées de sens", après la disqualification de nombreux de ses candidats.
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En raison de ce boycott, le Parlement, qui entrera en fonction fin mai, sera très largement sous le contrôle des différentes formations conservatrices et ultraconservatrices qui défendent le gouvernement du président Ebrahim Raïssi, élu en 2021.
Le nombre de députés réformateurs ou centristes devrait être inférieur à 45, selon les estimations de journaux modérés.
Le ministre de l'Intérieur, Ahmad Vahidi, a souligné mercredi la participation au second tour est "aussi importante" que celle du premier tour. "Ceux qui ont de l'influence parmi le peuple devraient encourager la nation à y participer", a-t-il déclaré, selon l'agence de presse Mehr.
Avec AFP
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