©(Photo by AFP)
Au moins 27 personnes ont été tuées et 130 autres blessées vendredi à el-Facher, au Darfour, dans des affrontements entre l’armée soudanaise et les paramilitaires, plus d’un an après le début de la guerre au Soudan, a rapporté l’ONU dimanche.
Les affrontements se sont poursuivis dimanche, avec des avions bombardant l’est et le nord de la ville et des échanges de tirs d’artillerie, ont indiqué des habitants joints au téléphone par l’AFP.
Depuis plusieurs semaines, la communauté internationale met en garde contre un carnage imminent dans la capitale de l’État du Darfour-Nord, la seule des cinq États du Darfour à ne pas être aux mains des paramilitaires composant les Forces de soutien rapide (FSR).
Vendredi, des combats entre l’armée et les FSR à el-Facher, au Darfour-Nord, on fait au moins «27 morts, 130 blessés et provoqué le déplacement de centaines» de personnes, a indiqué dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Dans la nuit de samedi à dimanche, la coordinatrice d’OCHA pour le Soudan, Clementine Nkweta-Salami, a fait état de tirs à «l’arme lourde» à el-Facher, où vivent 1,5 million de personnes, dont 800.000 déplacés.
Vendredi, «la morgue était bondée de cadavres», selon une source médicale dans le seul hôpital encore fonctionnel de la ville, citée par l’AFP.
«Pendant les combats, l’hôpital ne disposait pas d’ambulance pour transporter les blessés», a affirmé Ocha dimanche.
Depuis avril 2023, le Soudan est en proie à une guerre entre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts. À el-Geneina, capitale du Darfour-Ouest, 10.000 à 15.000 personnes ont été tuées, selon l’ONU.
Les habitants d’el-Facher, capitale de l’État du Darfour-Nord, à environ 400 kilomètres à l’est d’el-Geneina, redoutent un scénario similaire. Leur ville avait jusqu’à présent été relativement épargnée grâce à une paix précaire négociée entre des groupes armés locaux et les FSR. Mais le mois dernier, les deux principaux groupes armés ont renoncé à leur neutralité pour combattre aux côtés de l’armée. En réponse, les paramilitaires ont assiégé la ville.
L’armée comme les FSR ont été accusés de bombardements aveugles sur des zones civiles et d’obstruction au passage de l’aide humanitaire, les paramilitaires étant spécifiquement accusés de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité.
Avec AFP
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Un an de guerre au Soudan
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Vendredi, des combats entre l’armée et les FSR à el-Facher, au Darfour-Nord, on fait au moins «27 morts, 130 blessés et provoqué le déplacement de centaines» de personnes, a indiqué dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Dans la nuit de samedi à dimanche, la coordinatrice d’OCHA pour le Soudan, Clementine Nkweta-Salami, a fait état de tirs à «l’arme lourde» à el-Facher, où vivent 1,5 million de personnes, dont 800.000 déplacés.
Vendredi, «la morgue était bondée de cadavres», selon une source médicale dans le seul hôpital encore fonctionnel de la ville, citée par l’AFP.
«Pendant les combats, l’hôpital ne disposait pas d’ambulance pour transporter les blessés», a affirmé Ocha dimanche.
Depuis avril 2023, le Soudan est en proie à une guerre entre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le conflit a fait des dizaines de milliers de morts. À el-Geneina, capitale du Darfour-Ouest, 10.000 à 15.000 personnes ont été tuées, selon l’ONU.
Les habitants d’el-Facher, capitale de l’État du Darfour-Nord, à environ 400 kilomètres à l’est d’el-Geneina, redoutent un scénario similaire. Leur ville avait jusqu’à présent été relativement épargnée grâce à une paix précaire négociée entre des groupes armés locaux et les FSR. Mais le mois dernier, les deux principaux groupes armés ont renoncé à leur neutralité pour combattre aux côtés de l’armée. En réponse, les paramilitaires ont assiégé la ville.
L’armée comme les FSR ont été accusés de bombardements aveugles sur des zones civiles et d’obstruction au passage de l’aide humanitaire, les paramilitaires étant spécifiquement accusés de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité.
Avec AFP
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