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Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a assuré mardi qu’il ne se laisserait pas «influencer» par les «Goliath» de ce monde, en référence aux menaces le visant dans des dossiers liés à la guerre en Ukraine et à Gaza.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU portant sur son enquête sur les crimes de guerre en Libye, Karim Khan a été mis en cause par les ambassadeurs russe et libyen qui ont dénoncé son absence d’action face à l’offensive israélienne à Gaza.
«On peut se demander si l’efficacité de la CPI dans ce dossier n’est pas affectée par un projet de loi (...) visant à sanctionner les responsables de la CPI impliqués dans des enquêtes contre les États-Unis ou ses alliés», a lancé l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia, en référence à des informations rapportées par la presse sur un projet en ce sens d’élus au Congrès américains.
«Je veux le rassurer, (...) nous ne nous laisserons pas influencer, que ce soit par des mandats d’arrêt de la Russie contre moi ou des membres élus de la Cour, ou par n’importe quel élu d’une autre juridiction», a répondu Karim Kahn, évoquant des «menaces» personnelles et contre son bureau pour les forcer à «arrêter».
La Russie avait placé, en mai 2023, Karim Khan sur sa liste des personnes recherchées, après que la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d’enfants en Ukraine.
Début mai, la CPI avait déjà lancé une mise en garde aux «individus qui (la) menacent de représailles», elle ou son personnel, en affirmant que de telles actions pourraient constituer une «atteinte à l’administration de la justice».
Elle s’exprimait suite à des informations selon lesquelles la Cour s’apprêtait à délivrer des mandats d’arrêt contre des membres du gouvernement israélien – dont pourrait faire partie le Premier ministre Benjamin Netanyahou – en lien avec les opérations militaires menées par Israël à Gaza en riposte à l’attaque du Hamas.
«Nous avons un devoir de nous battre pour la justice, de nous battre pour les victimes», a insisté Karim Khan mardi devant les membres du Conseil de sécurité. «Je suis bien conscient qu’il y a des Goliath dans cette salle. Des Goliath avec du pouvoir, de l’influence», mais «nous avons la loi», a-t-il ajouté, assurant qu’il ferait son travail «avec intégrité et indépendance».
Avec AFP
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU portant sur son enquête sur les crimes de guerre en Libye, Karim Khan a été mis en cause par les ambassadeurs russe et libyen qui ont dénoncé son absence d’action face à l’offensive israélienne à Gaza.
«On peut se demander si l’efficacité de la CPI dans ce dossier n’est pas affectée par un projet de loi (...) visant à sanctionner les responsables de la CPI impliqués dans des enquêtes contre les États-Unis ou ses alliés», a lancé l’ambassadeur russe Vassili Nebenzia, en référence à des informations rapportées par la presse sur un projet en ce sens d’élus au Congrès américains.
«Je veux le rassurer, (...) nous ne nous laisserons pas influencer, que ce soit par des mandats d’arrêt de la Russie contre moi ou des membres élus de la Cour, ou par n’importe quel élu d’une autre juridiction», a répondu Karim Kahn, évoquant des «menaces» personnelles et contre son bureau pour les forcer à «arrêter».
La Russie avait placé, en mai 2023, Karim Khan sur sa liste des personnes recherchées, après que la CPI a émis un mandat d’arrêt contre le président Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d’enfants en Ukraine.
Début mai, la CPI avait déjà lancé une mise en garde aux «individus qui (la) menacent de représailles», elle ou son personnel, en affirmant que de telles actions pourraient constituer une «atteinte à l’administration de la justice».
Elle s’exprimait suite à des informations selon lesquelles la Cour s’apprêtait à délivrer des mandats d’arrêt contre des membres du gouvernement israélien – dont pourrait faire partie le Premier ministre Benjamin Netanyahou – en lien avec les opérations militaires menées par Israël à Gaza en riposte à l’attaque du Hamas.
«Nous avons un devoir de nous battre pour la justice, de nous battre pour les victimes», a insisté Karim Khan mardi devant les membres du Conseil de sécurité. «Je suis bien conscient qu’il y a des Goliath dans cette salle. Des Goliath avec du pouvoir, de l’influence», mais «nous avons la loi», a-t-il ajouté, assurant qu’il ferait son travail «avec intégrité et indépendance».
Avec AFP
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