©Crédit: New Africa
La Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle tablait sur une inflation plus faible que prévu en 2024 dans la zone euro, à 2,5% contre 2,7% anticipé jusqu’ici, et a confirmé sa prévision d’une croissance de 0,8% malgré les tensions géopolitiques.
«Nos prévisions restent très incertaines alors que deux guerres continuent de faire rage non loin de chez nous» en Ukraine et au Proche-Orient et «les risques de dégradation (de ces prévisions) se sont accrus», a toutefois souligné le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.
La bonne nouvelle concerne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation grâce aux bons chiffres enregistrés en début d’année. Ils se rapprochent de la cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE), ce qui devrait conforter l’institution monétaire dans son projet de baisse des taux en juin.
«L’inflation devrait continuer à diminuer et atteindre son objectif un peu plus tôt en 2025» que ce qui était attendu lors des prévisions précédentes publiées le 15 février, selon la commission. Pour l’an prochain, Bruxelles table désormais sur des prix en hausse de 2,1% dans les 20 pays partageant la monnaie unique, contre 2,2% jusqu’ici.
«La désinflation devrait être principalement alimentée par les biens non énergétiques et les denrées alimentaires, tandis que l’inflation de l’énergie augmente légèrement et que l’inflation des services ne diminue que progressivement, parallèlement à la modération des pressions salariales», a expliqué la commission.
Daniel Aronssohn, avec AFP
«Nos prévisions restent très incertaines alors que deux guerres continuent de faire rage non loin de chez nous» en Ukraine et au Proche-Orient et «les risques de dégradation (de ces prévisions) se sont accrus», a toutefois souligné le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni.
La bonne nouvelle concerne le ralentissement plus net que prévu des prix à la consommation grâce aux bons chiffres enregistrés en début d’année. Ils se rapprochent de la cible de 2% fixée par la Banque centrale européenne (BCE), ce qui devrait conforter l’institution monétaire dans son projet de baisse des taux en juin.
«L’inflation devrait continuer à diminuer et atteindre son objectif un peu plus tôt en 2025» que ce qui était attendu lors des prévisions précédentes publiées le 15 février, selon la commission. Pour l’an prochain, Bruxelles table désormais sur des prix en hausse de 2,1% dans les 20 pays partageant la monnaie unique, contre 2,2% jusqu’ici.
«La désinflation devrait être principalement alimentée par les biens non énergétiques et les denrées alimentaires, tandis que l’inflation de l’énergie augmente légèrement et que l’inflation des services ne diminue que progressivement, parallèlement à la modération des pressions salariales», a expliqué la commission.
Daniel Aronssohn, avec AFP
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