©(Photo par Brendan SMIALOWSKI et ANGELA WEISS / diverses sources / AFP)
Donald Trump a de nouveau qualifié Joe Biden d’«escroc» samedi au Texas devant les partisans des armes à feu, au moment où l’actuel président taxait son rival républicain de «dérangé», depuis la Géorgie où il fait campagne auprès de l’électorat afro-américain.
Entre deux audiences à son procès pénal à New York, l’ancien président des États-Unis Donald Trump (2017-2021) et candidat des républicains fait campagne devant les plus fervents partisans du droit à posséder des armes à feu, consacré par le deuxième amendement de la Constitution américaine.
En déplacement à Dallas, au Texas (sud), M. Trump a reçu le soutien de la National Rifle Association (NRA) lors de sa réunion annuelle, puissant lobby avec qui le milliardaire républicain de 77 ans entretient des relations privilégiées. La NRA lui a versé des dizaines de millions de dollars pour sa campagne victorieuse en 2016.
Devant des milliers de membres de l’organisation, M. Trump a déclaré que Biden était «de loin le pire président dans l’histoire de notre pays» et «d’une connerie sans nom». «Tu es viré, barre-toi Joe!» a-t-il lancé sous les rires de l’assistance, leur affirmant que M. Biden allait s’en prendre à leurs armes à feu. Il a qualifié Joe Biden de «Joe l’escroc », son épithète favori pour parler du président, estimant qu’il est une «menace pour la démocratie».
L’actuel président américain se trouve en Géorgie (sud-est), État qu’il a remporté de justesse en 2020, notamment pour faire campagne auprès des électeurs afro-américains.
«Mon opposant n’est pas un bon perdant. Mais c’est un perdant», a dit Joe Biden, en campagne dans un restaurant de cet État, à Atlanta, ajoutant que «notre démocratie est réellement en danger».
Vendredi, dans le Minnesota (nord), M. Trump a réaffirmé sa théorie, jamais prouvée, selon laquelle l’élection présidentielle de 2020, remportée par son rival Joe Biden, a été truquée.
Le démocrate a réagi samedi, déclarant que son adversaire «n’est pas seulement obsédé par sa défaite de 2020. Il est clairement dérangé». «Nous ne pouvons pas laisser cet homme devenir président. L’avenir de nos enfants est en jeu», a-t-il déclaré au public réuni à Mary Mac’s Tea Room, un restaurant de la communauté noire d’Atlanta.
Dimanche, Joe Biden doit s’adresser à des étudiants de Morehouse College, une célèbre université de la communauté afro-américaine où a étudié le héros des droits civiques Martin Luther King.
M. Trump a d’ores et déjà promis que s’il revenait au pouvoir, il détricoterait les mesures de régulation des armes à feu mises en place durant son mandat par l’actuel président Joe Biden, et qui sont jugées timides par les partisans d’un contrôle plus strict.
Tandis que Joe Biden promet d’agir pour interdire les fusils semi-automatiques, utilisés lors des tueries les plus meurtrières, Donald Trump promet le statu quo et se veut le candidat des propriétaires d’armes à feu. «Les démocrates veulent leur prendre leurs armes, et ils les prendront», a-t-il assuré vendredi dans le Minnesota.
«Le président Biden et moi-même continuerons à affronter le lobby des armes à feu pour assurer la sécurité des Américains, tandis que Donald Trump continuera à sacrifier la sécurité de nos enfants et de nos communautés pour satisfaire ses intérêts particuliers», lui a répondu la vice-présidente Kamala Harris, dans une déclaration samedi.
Donald Trump est intervenu devant la NRA dans un contexte trouble pour l’association. Elle a perdu son emblématique président Wayne LaPierre, démissionnaire en janvier avant son procès civil à New York, où il a été reconnu coupable par un jury de corruption et de mauvaise gestion, avec une réparation financière de plus de 4,3 millions de dollars à la clé.
Les États-Unis comptent davantage d’armes individuelles en circulation que d’habitants, une prolifération qui a pour conséquence un taux très élevé de décès par arme à feu aux États-Unis, sans comparaison avec celui des autres pays développés.
Environ 49.000 personnes sont mortes par balle en 2021, contre 45.000 en 2020, déjà une année record, soit plus de 130 décès par jour, dont plus de la moitié par suicides.
Andrew Caballero-Reynolds avec Daniel Stublen à Washington, AFP
Entre deux audiences à son procès pénal à New York, l’ancien président des États-Unis Donald Trump (2017-2021) et candidat des républicains fait campagne devant les plus fervents partisans du droit à posséder des armes à feu, consacré par le deuxième amendement de la Constitution américaine.
En déplacement à Dallas, au Texas (sud), M. Trump a reçu le soutien de la National Rifle Association (NRA) lors de sa réunion annuelle, puissant lobby avec qui le milliardaire républicain de 77 ans entretient des relations privilégiées. La NRA lui a versé des dizaines de millions de dollars pour sa campagne victorieuse en 2016.
Devant des milliers de membres de l’organisation, M. Trump a déclaré que Biden était «de loin le pire président dans l’histoire de notre pays» et «d’une connerie sans nom». «Tu es viré, barre-toi Joe!» a-t-il lancé sous les rires de l’assistance, leur affirmant que M. Biden allait s’en prendre à leurs armes à feu. Il a qualifié Joe Biden de «Joe l’escroc », son épithète favori pour parler du président, estimant qu’il est une «menace pour la démocratie».
L’actuel président américain se trouve en Géorgie (sud-est), État qu’il a remporté de justesse en 2020, notamment pour faire campagne auprès des électeurs afro-américains.
«Mon opposant n’est pas un bon perdant. Mais c’est un perdant», a dit Joe Biden, en campagne dans un restaurant de cet État, à Atlanta, ajoutant que «notre démocratie est réellement en danger».
Vendredi, dans le Minnesota (nord), M. Trump a réaffirmé sa théorie, jamais prouvée, selon laquelle l’élection présidentielle de 2020, remportée par son rival Joe Biden, a été truquée.
Le démocrate a réagi samedi, déclarant que son adversaire «n’est pas seulement obsédé par sa défaite de 2020. Il est clairement dérangé». «Nous ne pouvons pas laisser cet homme devenir président. L’avenir de nos enfants est en jeu», a-t-il déclaré au public réuni à Mary Mac’s Tea Room, un restaurant de la communauté noire d’Atlanta.
Dimanche, Joe Biden doit s’adresser à des étudiants de Morehouse College, une célèbre université de la communauté afro-américaine où a étudié le héros des droits civiques Martin Luther King.
49.000 décès par balle en 2021
M. Trump a d’ores et déjà promis que s’il revenait au pouvoir, il détricoterait les mesures de régulation des armes à feu mises en place durant son mandat par l’actuel président Joe Biden, et qui sont jugées timides par les partisans d’un contrôle plus strict.
Tandis que Joe Biden promet d’agir pour interdire les fusils semi-automatiques, utilisés lors des tueries les plus meurtrières, Donald Trump promet le statu quo et se veut le candidat des propriétaires d’armes à feu. «Les démocrates veulent leur prendre leurs armes, et ils les prendront», a-t-il assuré vendredi dans le Minnesota.
«Le président Biden et moi-même continuerons à affronter le lobby des armes à feu pour assurer la sécurité des Américains, tandis que Donald Trump continuera à sacrifier la sécurité de nos enfants et de nos communautés pour satisfaire ses intérêts particuliers», lui a répondu la vice-présidente Kamala Harris, dans une déclaration samedi.
Donald Trump est intervenu devant la NRA dans un contexte trouble pour l’association. Elle a perdu son emblématique président Wayne LaPierre, démissionnaire en janvier avant son procès civil à New York, où il a été reconnu coupable par un jury de corruption et de mauvaise gestion, avec une réparation financière de plus de 4,3 millions de dollars à la clé.
Les États-Unis comptent davantage d’armes individuelles en circulation que d’habitants, une prolifération qui a pour conséquence un taux très élevé de décès par arme à feu aux États-Unis, sans comparaison avec celui des autres pays développés.
Environ 49.000 personnes sont mortes par balle en 2021, contre 45.000 en 2020, déjà une année record, soit plus de 130 décès par jour, dont plus de la moitié par suicides.
Andrew Caballero-Reynolds avec Daniel Stublen à Washington, AFP
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