Le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, s’en est pris dimanche au représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Liban, Ivo Freijsen, l’accusant «de porter atteinte à la souveraineté libanaise en contestant les mesures et les actions prises par les administrations officielles pour (lutter contre les abus liés à l’immigration clandestine syrienne et) maintenir la sécurité et la stabilité, en appliquant les lois en vigueur au Liban»,
M. Geagea a dénoncé dans ce contexte le fait que le représentant du HCR a adressé au ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, un mémorandum dans lequel il lui demande «sans sourciller, de mettre fin aux pratiques inhumaines» contre les migrants syriens et «que les administrations étatiques reviennent sur leurs décisions prises à l’encontre des migrants illégaux».
L’État libanais a lancé depuis quelque temps une campagne de suppression des infractions liées à la présence syrienne illégale, dont notamment la fermeture des commerces ouverts illégalement par des Syriens sans papiers établis au Liban. Il a aussi entamé le processus de rapatriement volontaire de certains migrants syriens.
Rappelons que M. Maoulaoui avait également lancé, mercredi matin, un plan de sécurité pour en finir, entre autres, avec les infractions commises, que ce soit par des Libanais ou par des personnes résidant illégalement dans le pays.
Samir Geagea a fustigé l’argumentation du représentant du HCR qui a évoqué des «considérations humanitaires» rappelant que «le Liban a été le pays qui a été le plus compatissant envers les migrants syriens». Le chef FL a aussi rappelé le protocole d’accord signé entre le Liban et les Nations unies en 2003, qui spécifie que le Liban n’est pas un pays d’asile «et qui ne prête à aucune équivoque». Selon lui, si M. Freijsen «a tellement à cœur la situation des migrants syriens, il n’a qu’à les accueillir dans son pays et à pratiquer toute sorte d’actes bienveillants à leur égard durant les prochaines treize années», en allusion à la présence, depuis 2011, de plus de deux millions de Syriens au Liban.
M. Geagea a demandé au ministre sortant de l’Intérieur de «prendre toutes les mesures légales possibles contre le chef du bureau du HCR au Liban, parce qu’il a dépassé ses limites sur le plan légal en distribuant des cartes d’asile aux Syriens au Liban, contrairement au protocole de 2003, ou en considérant les migrants illégaux comme des réfugiés».
Les propos de M. Geagea interviennent alors que les forces de l'ordre viennent de mettre la main, dans la Békaa, sur un réseau de migrants syriens qui dirigent des usines agroalimentaires ne répondant pas aux normes élémentaires d'hygiène et de sécurité alimentaire. Des produits contrefaits ont été également découverts dans ces usines.
M. Freijsen avait assisté lundi à une réunion au Sérail en présence, entre autres, du Premier ministre sortant, Nagib Mikati, et du ministre de l’Intérieur. Les discussions avaient porté sur la coopération entre le Liban et le HCR et les moyens de résoudre les problèmes liés au dossier des migrants syriens.
M. Geagea a dénoncé dans ce contexte le fait que le représentant du HCR a adressé au ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, un mémorandum dans lequel il lui demande «sans sourciller, de mettre fin aux pratiques inhumaines» contre les migrants syriens et «que les administrations étatiques reviennent sur leurs décisions prises à l’encontre des migrants illégaux».
L’État libanais a lancé depuis quelque temps une campagne de suppression des infractions liées à la présence syrienne illégale, dont notamment la fermeture des commerces ouverts illégalement par des Syriens sans papiers établis au Liban. Il a aussi entamé le processus de rapatriement volontaire de certains migrants syriens.
Rappelons que M. Maoulaoui avait également lancé, mercredi matin, un plan de sécurité pour en finir, entre autres, avec les infractions commises, que ce soit par des Libanais ou par des personnes résidant illégalement dans le pays.
Samir Geagea a fustigé l’argumentation du représentant du HCR qui a évoqué des «considérations humanitaires» rappelant que «le Liban a été le pays qui a été le plus compatissant envers les migrants syriens». Le chef FL a aussi rappelé le protocole d’accord signé entre le Liban et les Nations unies en 2003, qui spécifie que le Liban n’est pas un pays d’asile «et qui ne prête à aucune équivoque». Selon lui, si M. Freijsen «a tellement à cœur la situation des migrants syriens, il n’a qu’à les accueillir dans son pays et à pratiquer toute sorte d’actes bienveillants à leur égard durant les prochaines treize années», en allusion à la présence, depuis 2011, de plus de deux millions de Syriens au Liban.
M. Geagea a demandé au ministre sortant de l’Intérieur de «prendre toutes les mesures légales possibles contre le chef du bureau du HCR au Liban, parce qu’il a dépassé ses limites sur le plan légal en distribuant des cartes d’asile aux Syriens au Liban, contrairement au protocole de 2003, ou en considérant les migrants illégaux comme des réfugiés».
Les propos de M. Geagea interviennent alors que les forces de l'ordre viennent de mettre la main, dans la Békaa, sur un réseau de migrants syriens qui dirigent des usines agroalimentaires ne répondant pas aux normes élémentaires d'hygiène et de sécurité alimentaire. Des produits contrefaits ont été également découverts dans ces usines.
M. Freijsen avait assisté lundi à une réunion au Sérail en présence, entre autres, du Premier ministre sortant, Nagib Mikati, et du ministre de l’Intérieur. Les discussions avaient porté sur la coopération entre le Liban et le HCR et les moyens de résoudre les problèmes liés au dossier des migrants syriens.
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