«Stardust Summer Reverie», nouvelle expo à Carré d'artistes
Comme chaque saison, Carré d’artistes lance une invitation aux amoureux de l’art. Cette année, l’exposition Stardust Summer Reverie se tiendra du 1er juin au 31 août 2024 à la galerie Carré d'artistes du centre-ville de Beyrouth.

Carré d’artistes est le réseau artistique leader dans le monde, avec plus de 30 galeries à travers le monde et un réseau de plus de 500 artistes. Le concept de Carré d’artistes est innovant. Il bouscule le monde feutré des galeries traditionnelles. Sa mission est de promouvoir les artistes et d’offrir à tous des œuvres uniques et originales.

Lina Sinno, directrice de la communication chez Carré d’artistes, décrit l’exposition captivante qui aura lieu à la galerie. Plongeant ses lecteurs avides d’art dans un monde onirique, elle décrit un Carré d’artistes dérobé et attrayant à la fois...

Imaginez donc qu’en une nuit étoilée, vous sautez dans un taxi new-yorkais cher à Daniel Castan pour vous rendre à Times Square magistralement croqué par Patrick Rousseau. Là, vous assisterez à un concert de Tchaïkovski ayant Nai comme toile de fond, puis vous irez siroter un scotch au bar du côté de Fauve et de Marie-Pierre Kühn sur des airs de jazz et de blues. La nuit est encore jeune. Vous déambulerez à bicyclette, cheveux au vent, à travers ces rues pittoresques by night comme vous y inviteront Fady Chammas et Christian Raffin, grands fans de bicyclettes.

Vous avez soudain un coup de pompe? Voilà Charlie Chaplin revu par Hernandez qui vous dévisage et vous assure que «rien n’est permanent dans ce bas monde, pas même vos problèmes» et la Geisha abélardienne de renchérir: «Venez chez moi, je sais comment vous relaxer par mon art japonais!» Le trio Dora Maar, la fille à la perle et Frida Kahlo s’y mettra lui aussi de son jeu attrayant, tons chatoyants aidant. [...] Madame, s’il vous faudra refaire une beauté, vous rentrerez dans le boudoir de Gustavsen et vous verrez combien son coup de pinceau trace avec doigté votre rouge à lèvres tirant au violet.




Vous auriez trop mangé? Vous n’aurez pour vous alléger qu’à décapsuler les canettes de Coca de Sophie Costa et à vous installer confortablement dans le loft cossu de notre amie Karine Romanelli. Là, vous aurez encore un peu de temps avant le petit matin pour activer le lecteur DVD et voir soit un film de James Dean mis en scène par Frank Lamboley, soit un documentaire sur la vie d’ascète profilé par Lemonnier. Selon le thème du temps de Lionel Valot, le jour pointera et une aube magnifique signée Tatiana Stéphan ou celle plus rougeoyante de Naen se lèvera. Dommage, vous voyagerez et rentrerez au pays et ne pourrez donc pas prendre un Breakfast chez Tiffany’s et rencontrer l’Audrey Hepburn de Virginie Schroeder!

La boucle est bouclée, le petit royaume artistique visité en une onirique nuit d’été. Comme ce n’était qu’un songe, il n’était peut-être pas cohérent. Mais de retour à Beyrouth, tout est là, l’endroit bordé d’arbres en fleurs, les artistes, les toiles, les tubes de peinture, les noms, les titres, la matière, la texture, les chevalets, les cimaises, les cadres, le cadre, la lumière, notre sourire, notre galerie où il ne manque plus que vous pour élever au «carré». C’était une nuit magique, muséale. À présent, il est temps pour nous d’allumer réellement dans vos yeux les étoiles.

Ainsi, Lina Sinno emporte lecteurs et futurs visiteurs dans un voyage éthéré, «en une nuit étoilée». Tout commence par un rêve, en effet…
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