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- Législatives 2026: dans le Metn, ça bouge
Gebran Bassil ne perd pas son temps. Le chef du CPL met les bouchées doubles pour sécuriser son avenir politique, à plusieurs niveaux, après avoir reçu une succession de gifles, populaires et politiques.
Le gendre de l’ancien président, Michel Aoun, ne se contente pas ainsi de faire le ménage au sein du parti à la tête duquel il a été catapulté grâce à son beau-père, pour écarter ceux qui ne sont pas toujours d’accord avec ses politiques. Cette opération qui vise principalement à asseoir son emprise sur le CPL, dans la perspective de l’après Michel Aoun, est associée simultanément d’une autre, censée neutraliser les effets électoraux de la procédure engagée par Gebran Bassil contre ses opposants.
En limogeant Elias Bou Saab, député du Metn et vice-président de la Chambre, le chef du CPL risque de perdre gros dans cette circonscription où cette formation n’a plus qu’un député, Ibrahim Kanaan. Aussi, s’est-il empressé d’établir des contacts avec l’ancien ministre de l’Intérieur, Elias Murr, de retour pour de bon au Liban, après la fin de son mandat à la tête de la «Fondation Interpol pour un monde plus sûr», dans la perspective d’une alliance électorale avec ce dernier, et le Tachnag, allié traditionnel des Murr, aux prochaines élections.
Bassil s’efforce ainsi de faire d’une pierre deux coups, puisqu’il cherche dans le même temps à barrer la voie à des tentatives de rapprochement Kataëb-Murr.
Ce parti fondé par Pierre Gemayel et que préside aujourd’hui son petit-fils, Samy Gemayel, avait scellé, à plusieurs reprises, depuis les années 90 jusqu’en 2009 notamment, des alliances législatives, le plus souvent discrètes, avec l’ancien président du Conseil, Michel Murr.
Quoi qu’il en soit, ce changement au niveau de la configuration politique dans le Metn aurait déclenché une dynamique politique autour de projets d’alliances politico-électorales dans cette circonscription où les principaux partis chrétiens sont omniprésents.
Il est certes très tôt d’évoquer des alliances, mais, semble-t-il, les préparatifs vont bon train pour la prochaine échéance électorale.
Le gendre de l’ancien président, Michel Aoun, ne se contente pas ainsi de faire le ménage au sein du parti à la tête duquel il a été catapulté grâce à son beau-père, pour écarter ceux qui ne sont pas toujours d’accord avec ses politiques. Cette opération qui vise principalement à asseoir son emprise sur le CPL, dans la perspective de l’après Michel Aoun, est associée simultanément d’une autre, censée neutraliser les effets électoraux de la procédure engagée par Gebran Bassil contre ses opposants.
En limogeant Elias Bou Saab, député du Metn et vice-président de la Chambre, le chef du CPL risque de perdre gros dans cette circonscription où cette formation n’a plus qu’un député, Ibrahim Kanaan. Aussi, s’est-il empressé d’établir des contacts avec l’ancien ministre de l’Intérieur, Elias Murr, de retour pour de bon au Liban, après la fin de son mandat à la tête de la «Fondation Interpol pour un monde plus sûr», dans la perspective d’une alliance électorale avec ce dernier, et le Tachnag, allié traditionnel des Murr, aux prochaines élections.
Bassil s’efforce ainsi de faire d’une pierre deux coups, puisqu’il cherche dans le même temps à barrer la voie à des tentatives de rapprochement Kataëb-Murr.
Ce parti fondé par Pierre Gemayel et que préside aujourd’hui son petit-fils, Samy Gemayel, avait scellé, à plusieurs reprises, depuis les années 90 jusqu’en 2009 notamment, des alliances législatives, le plus souvent discrètes, avec l’ancien président du Conseil, Michel Murr.
Quoi qu’il en soit, ce changement au niveau de la configuration politique dans le Metn aurait déclenché une dynamique politique autour de projets d’alliances politico-électorales dans cette circonscription où les principaux partis chrétiens sont omniprésents.
Il est certes très tôt d’évoquer des alliances, mais, semble-t-il, les préparatifs vont bon train pour la prochaine échéance électorale.
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