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- Gaza: Rafah sous les bombes, l'aide entre de nouveau
©(Eyad BABA/AFP)
L'armée israélienne a mené dimanche de nouvelles attaques dans la bande de Gaza, alors que s'intensifient les efforts diplomatiques en vue d'une reprise des négociations pour parvenir à une trêve dans le territoire palestinien, associée à la libération d'otages.
Des frappes aériennes et des tirs d'artillerie ont de nouveau visé le nord et le centre du territoire, ainsi que Rafah, dans la pointe sud de la bande de Gaza, d'où ont fui des centaines de milliers de personnes.
En 24 heures, au moins 81 morts supplémentaires ont été recensées, selon un communiqué du ministère de la Santé de Gaza, portant le bilan à près de 36.000 morts depuis le début de la guerre.
La Défense civile locale a indiqué avoir récupéré six corps après une frappe aérienne sur une maison, dans l'est de Rafah, où Israël poursuit ses opérations malgré une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de les suspendre dans ce secteur.
De son côté, la branche armée du Hamas a affirmé samedi soir avoir «tué, blessé ou fait prisonniers» des soldats israéliens lors d'une embuscade, dans le camp de Jabalia, au sein de l'armée israélienne. Celle-ci a démenti qu'un soldat eût été pris en otage.
Des sirènes d'alerte ont retenti dimanche à Tel-Aviv après des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza.
L'armée israélienne a indiqué qu'au moins huit roquettes avaient été tirées depuis Rafah, où ses troupes sont engagées dans des combats acharnés avec les groupes armés palestiniens.
Elle a ajouté que «certaines des roquettes ont été interceptées», et une correspondante de l'AFP dans la bande de Gaza a rapporté avoir vu des roquettes tirées à partir de Rafah.
La branche armée du Hamas a dit avoir visé Tel-Aviv avec un «important barrage de roquettes» dans un message publié sur le réseau social Telegram.
«Nous avons bombardé Tel-Aviv avec un important barrage de roquettes en réponse aux massacres sionistes contre les civils», ont écrit les brigades Ezzedine al-Qassam dans leur message.
Après bientôt huit mois de guerre dévastatrice, la pression s'accroît chaque jour un peu plus sur Israël en faveur d'une trêve associée à une libération d'otages.
Un haut responsable israélien a annoncé à l'AFP sous couvert de l'anonymat qu'une réunion du cabinet de guerre est prévue dimanche soir, afin d'évoquer les efforts destinés à obtenir une libération d'otages. Samedi, une autre source a fait état de l'intention d'Israël de relancer «cette semaine» les négociations.
L'Égypte, qui refusait de rouvrir le poste frontière de Rafah tant que les troupes israéliennes contrôlent le côté palestinien, a annoncé dimanche avoir finalement laissé passer des camions d'aide par le point de passage israélien de Kerem Shalom, selon Al-Qahera News, un média proche des services de renseignement égyptiens.
Un total de «200 camions» ont quitté le côté égyptien du poste frontière de Rafah pour se diriger vers Kerem Shalom, a indiqué Al-Qahera News, sans préciser combien de camions avaient passé les contrôles.
Les efforts internationaux ont été relancés pour arracher une trêve dans la guerre.
La pression s'accentue également à l'intérieur d'Israël, où des milliers d'Israéliens se sont rassemblés samedi soir pour réclamer une action urgente du gouvernement en vue d'obtenir la libération des otages.
Avec AFP
Des frappes aériennes et des tirs d'artillerie ont de nouveau visé le nord et le centre du territoire, ainsi que Rafah, dans la pointe sud de la bande de Gaza, d'où ont fui des centaines de milliers de personnes.
En 24 heures, au moins 81 morts supplémentaires ont été recensées, selon un communiqué du ministère de la Santé de Gaza, portant le bilan à près de 36.000 morts depuis le début de la guerre.
La Défense civile locale a indiqué avoir récupéré six corps après une frappe aérienne sur une maison, dans l'est de Rafah, où Israël poursuit ses opérations malgré une décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) lui ordonnant de les suspendre dans ce secteur.
De son côté, la branche armée du Hamas a affirmé samedi soir avoir «tué, blessé ou fait prisonniers» des soldats israéliens lors d'une embuscade, dans le camp de Jabalia, au sein de l'armée israélienne. Celle-ci a démenti qu'un soldat eût été pris en otage.
Des sirènes d'alerte ont retenti dimanche à Tel-Aviv après des tirs de roquettes en provenance de la bande de Gaza.
L'armée israélienne a indiqué qu'au moins huit roquettes avaient été tirées depuis Rafah, où ses troupes sont engagées dans des combats acharnés avec les groupes armés palestiniens.
Elle a ajouté que «certaines des roquettes ont été interceptées», et une correspondante de l'AFP dans la bande de Gaza a rapporté avoir vu des roquettes tirées à partir de Rafah.
La branche armée du Hamas a dit avoir visé Tel-Aviv avec un «important barrage de roquettes» dans un message publié sur le réseau social Telegram.
«Nous avons bombardé Tel-Aviv avec un important barrage de roquettes en réponse aux massacres sionistes contre les civils», ont écrit les brigades Ezzedine al-Qassam dans leur message.
Pressions internationales
Après bientôt huit mois de guerre dévastatrice, la pression s'accroît chaque jour un peu plus sur Israël en faveur d'une trêve associée à une libération d'otages.
Un haut responsable israélien a annoncé à l'AFP sous couvert de l'anonymat qu'une réunion du cabinet de guerre est prévue dimanche soir, afin d'évoquer les efforts destinés à obtenir une libération d'otages. Samedi, une autre source a fait état de l'intention d'Israël de relancer «cette semaine» les négociations.
L'Égypte, qui refusait de rouvrir le poste frontière de Rafah tant que les troupes israéliennes contrôlent le côté palestinien, a annoncé dimanche avoir finalement laissé passer des camions d'aide par le point de passage israélien de Kerem Shalom, selon Al-Qahera News, un média proche des services de renseignement égyptiens.
Un total de «200 camions» ont quitté le côté égyptien du poste frontière de Rafah pour se diriger vers Kerem Shalom, a indiqué Al-Qahera News, sans préciser combien de camions avaient passé les contrôles.
Les efforts internationaux ont été relancés pour arracher une trêve dans la guerre.
La pression s'accentue également à l'intérieur d'Israël, où des milliers d'Israéliens se sont rassemblés samedi soir pour réclamer une action urgente du gouvernement en vue d'obtenir la libération des otages.
Avec AFP
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