©(JADE GAO/POOL/AFP)
Le président chinois Xi Jinping a appelé jeudi à l’organisation d’une conférence de paix «élargie» pour résoudre le conflit à Gaza, lors d’un forum réunissant dirigeants et diplomates arabes à Pékin.
Dans ce territoire, «la guerre ne devrait pas se poursuivre indéfiniment», a-t-il déclaré dans un discours. «La justice ne devrait pas être absente pour toujours», a poursuivi Xi Jinping.
Il a par ailleurs loué la «profonde affinité» entre la Chine et les pays arabes et a appelé à renforcer leur coopération en matière d’énergie, alors que Pékin est déjà un client majeur pour les pays exportateurs de pétrole de la région.
Si ce forum Chine-pays arabes, auquel participent aussi les présidents émirati cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane et tunisien Kais Saied, vise à raffermir les liens diplomatiques et économiques entre le géant asiatique et le Moyen-Orient, le conflit dans la bande de Gaza est au cœur des discussions.
Rappelant la nécessité selon lui d’une «solution à deux États», Xi Jinping a souligné que la Chine soutenait «fermement la création d’un État palestinien indépendant» et «l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU».
Il a aussi plaidé pour l’organisation d’une «conférence de paix internationale élargie» avec un grand nombre de participants.
De son côté, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé la communauté internationale à empêcher «toute tentative de contraindre les Palestiniens à quitter leur terre par la force».
La guerre a déplacé la majorité des quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza et provoqué une catastrophe humanitaire majeure.
Il n’y a «pas de chemin vers la paix et la stabilité dans la région» sans une «approche globale de la cause palestinienne», a-t-il affirmé.
La Chine entretient de bonnes relations avec Israël, mais soutient depuis des décennies la cause palestinienne.
Et «Sissi est intéressé par le soutien politique de la Chine à un moment où les tensions avec Israël sont fortes», note Ahmed Aboudouh, membre associé du cercle de réflexion londonien Chatham House.
Le président égyptien «a le sentiment que l’Égypte est de plus en plus acculée au pied du mur et souhaite obtenir le plus de soutien possible de pays importants».
Mercredi en le recevant au palais du Peuple à Pékin, Xi Jinping lui a confié que la Chine était «profondément attristée» par la situation humanitaire «extrêmement grave» à Gaza.
L’Égypte, le Qatar et les États-Unis sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir une trêve durable à Gaza, assortie à une libération des otages enlevés par le Hamas.
«La Chine apprécie le rôle important joué par l’Égypte dans l’apaisement de la situation et l’acheminement de l’aide humanitaire», a affirmé Xi Jinping, se disant prêt à «soutenir un règlement rapide, global, juste et durable de la question palestinienne».
Pékin a renforcé ces dernières années ses relations commerciales et diplomatiques avec le Moyen-Orient, dont une grande partie est traditionnellement sous influence américaine.
«L’amitié entre la Chine, le peuple chinois et les pays arabes remonte aux échanges amicaux le long de l’ancienne Route de la soie», a rappelé jeudi le président chinois.
Xi Jinping a lancé il y a dix ans un vaste projet d’infrastructures dans le monde, baptisé Nouvelles routes de la soie, auquel 21 pays arabes ont déjà souscrit, selon les médias d’État chinois.
Sébastien Ricci, avec AFP
Dans ce territoire, «la guerre ne devrait pas se poursuivre indéfiniment», a-t-il déclaré dans un discours. «La justice ne devrait pas être absente pour toujours», a poursuivi Xi Jinping.
Il a par ailleurs loué la «profonde affinité» entre la Chine et les pays arabes et a appelé à renforcer leur coopération en matière d’énergie, alors que Pékin est déjà un client majeur pour les pays exportateurs de pétrole de la région.
Si ce forum Chine-pays arabes, auquel participent aussi les présidents émirati cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane et tunisien Kais Saied, vise à raffermir les liens diplomatiques et économiques entre le géant asiatique et le Moyen-Orient, le conflit dans la bande de Gaza est au cœur des discussions.
Rappelant la nécessité selon lui d’une «solution à deux États», Xi Jinping a souligné que la Chine soutenait «fermement la création d’un État palestinien indépendant» et «l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU».
Il a aussi plaidé pour l’organisation d’une «conférence de paix internationale élargie» avec un grand nombre de participants.
De son côté, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a appelé la communauté internationale à empêcher «toute tentative de contraindre les Palestiniens à quitter leur terre par la force».
La guerre a déplacé la majorité des quelque 2,4 millions d’habitants de Gaza et provoqué une catastrophe humanitaire majeure.
Il n’y a «pas de chemin vers la paix et la stabilité dans la région» sans une «approche globale de la cause palestinienne», a-t-il affirmé.
«Règlement rapide»
La Chine entretient de bonnes relations avec Israël, mais soutient depuis des décennies la cause palestinienne.
Et «Sissi est intéressé par le soutien politique de la Chine à un moment où les tensions avec Israël sont fortes», note Ahmed Aboudouh, membre associé du cercle de réflexion londonien Chatham House.
Le président égyptien «a le sentiment que l’Égypte est de plus en plus acculée au pied du mur et souhaite obtenir le plus de soutien possible de pays importants».
Mercredi en le recevant au palais du Peuple à Pékin, Xi Jinping lui a confié que la Chine était «profondément attristée» par la situation humanitaire «extrêmement grave» à Gaza.
L’Égypte, le Qatar et les États-Unis sont engagés depuis des mois dans des pourparlers visant à obtenir une trêve durable à Gaza, assortie à une libération des otages enlevés par le Hamas.
«La Chine apprécie le rôle important joué par l’Égypte dans l’apaisement de la situation et l’acheminement de l’aide humanitaire», a affirmé Xi Jinping, se disant prêt à «soutenir un règlement rapide, global, juste et durable de la question palestinienne».
Pékin a renforcé ces dernières années ses relations commerciales et diplomatiques avec le Moyen-Orient, dont une grande partie est traditionnellement sous influence américaine.
«L’amitié entre la Chine, le peuple chinois et les pays arabes remonte aux échanges amicaux le long de l’ancienne Route de la soie», a rappelé jeudi le président chinois.
Xi Jinping a lancé il y a dix ans un vaste projet d’infrastructures dans le monde, baptisé Nouvelles routes de la soie, auquel 21 pays arabes ont déjà souscrit, selon les médias d’État chinois.
Sébastien Ricci, avec AFP
Lire aussi
Commentaires