L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Walid Boukhari, a reçu, vendredi, le député Nadim Gemayel, accompagné d’une délégation d’industriels, qui lui ont présenté des propositions pour une levée du boycott saoudien des produits libanais. Le document présenté à l’ambassadeur comprend plusieurs propositions en ce sens:
– Imposer, avec l’aide des douanes saoudiennes, un contrôle préalable sur les exportations par voies terrestre, maritime ou aérienne en Arabie saoudite. Ce contrôle pourrait être effectué par des sociétés internationales spécialisées, comme c’est le cas dans de nombreux pays.
– Accorder une autorisation commune aux entreprises et institutions qui souscrivent aux conditions du transport sûr des marchandises, afin de couper court à d’éventuelles atteintes à la sécurité de l’Arabie saoudite.
Les industriels ont, par ailleurs, évalué le volume des échanges de produits pharmaceutiques. Ils ont fait remarquer que 175 médicaments saoudiens sont enregistrés au Liban, contre 16 médicaments libanais listés en Arabie saoudite. Ils ont souligné que le boycott saoudien des produits libanais se traduit, dans le secteur pharmaceutique, par des pertes qui se chiffrent à «plus de 15 millions de dollars américains par an».
Dans ce contexte, M. Gemayel a insisté sur l’importance de la coopération libano-saoudienne et sur le besoin pressant, pour l’industrie libanaise, d’un soutien de la part de Riyad.
En novembre 2021, l’Arabie saoudite avait annoncé la suspension des importations de produits libanais, ce qui a affecté l’économie du pays, Riyad étant, selon les chiffres de l’année 2020, le troisième marché pour les exportations libanaises.
– Imposer, avec l’aide des douanes saoudiennes, un contrôle préalable sur les exportations par voies terrestre, maritime ou aérienne en Arabie saoudite. Ce contrôle pourrait être effectué par des sociétés internationales spécialisées, comme c’est le cas dans de nombreux pays.
– Accorder une autorisation commune aux entreprises et institutions qui souscrivent aux conditions du transport sûr des marchandises, afin de couper court à d’éventuelles atteintes à la sécurité de l’Arabie saoudite.
Les industriels ont, par ailleurs, évalué le volume des échanges de produits pharmaceutiques. Ils ont fait remarquer que 175 médicaments saoudiens sont enregistrés au Liban, contre 16 médicaments libanais listés en Arabie saoudite. Ils ont souligné que le boycott saoudien des produits libanais se traduit, dans le secteur pharmaceutique, par des pertes qui se chiffrent à «plus de 15 millions de dollars américains par an».
Dans ce contexte, M. Gemayel a insisté sur l’importance de la coopération libano-saoudienne et sur le besoin pressant, pour l’industrie libanaise, d’un soutien de la part de Riyad.
En novembre 2021, l’Arabie saoudite avait annoncé la suspension des importations de produits libanais, ce qui a affecté l’économie du pays, Riyad étant, selon les chiffres de l’année 2020, le troisième marché pour les exportations libanaises.
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