©Alain Jocard / AFP
Novak Djokovic, genou à terre et forfait, les regards sont désormais tournés vers l'Italien Jannick Sinner, prochain N.1 mondial, et l'Espagnol Carlos Alcaraz (3e), opposés dans une demi-finale de feu à Roland-Garros vendredi, déjà un classique malgré leur jeune âge.
Le Norvégien Casper Ruud (7e), finaliste des deux dernières éditions, affrontera l'Allemand Alexander Zverev (4e), dans l'autre affiche du dernier carré. Tant et si bien qu'un de ces quatre joueurs ajoutera pour la première fois son nom au palmarès dimanche.
En attendant, Sinner-Alcaraz c'est un peu une finale avant la lettre, tant la rivalité entre ces diamants bruts de 22 et 21 ans a déjà atteint des sommets. Ce sera leur neuvième duel et pour l'heure, chacun compte quatre victoires, presque toujours obtenues de haute lutte.
Si l'Espagnol a le premier décroché un Grand Chelem, l'US Open 2022, puis un deuxième, Wimbledon 2023, l'Italien l'a suivi en janvier, à l'Open d'Australie, en déboulonnant au passage Djokovic.
Sinner a été quasiment intouchable durant le premier trimestre, puisqu'il s'est imposé également à Rotterdam et à Miami, ne concédant qu'un revers en 23 matches, infligé par... Alcaraz en demi-finale d'Indian Wells.
«Le meilleur tennis au monde»
Sur terre battue, l'Italien a ensuite légèrement baissé de pied, s'arrêtant en demi-finale à Monte-Carlo, avant de faire une pause de trois semaines en raison d'une hanche douloureuse.
«C'est toujours très difficile contre Jannik. Et en ce moment, il joue le meilleur tennis au monde... Il (sera lundi) le N.1 mondial. Ce sera une bataille difficile», a déclaré mardi soir «Carlitos», après avoir surclassé Stefanos Tsitsipas en quarts.
«Il faut courir un véritable marathon, d'un côté à l'autre. Il ne fait aucun mauvais coup. Tout ce qu'il fait est bien fait. La manière dont il frappe la balle est tout à fait incroyable, la manière dont il se déplace est fantastique. Il vous pousse dans vos derniers retranchements sur chaque balle», a-t-il développé.
Sinner, dont ce sera la première demie à Roland-Garros, n'a pas eu l'occasion de lui rendre la politesse, mais Tsitsipas s'est chargé de le faire pour lui, ne tarissant d'éloge, à la fois impressionné et résigné.
«Carlos a une qualité dans ses coups que je ne vois pas chez les autres. Je n'ai pas pu trouver comment le contrer, je n'ai jamais ressenti cela sur le court», a-t-il soufflé.
«Un QI tennis incroyable»
«Il contrôle exceptionnellement la balle, il est capable de changer de direction très facilement. Et la manière dont il construit les points, pour trouver des solutions, fait qu'il a réponse à tout. Il a un QI tennis incroyable. Ce gamin est juste trop bon», a ajouté le Grec.
Entre les deux phénomènes, le décor est planté et les frissons garantis. Car leur historique prouve qu'ils sont capables d'affrontements dantesques, comme ce fut le cas en quart de finale de l'US Open en 2022, quand Alcaraz avait eu le dernier mot, après 5h15 d'un bras de fer qui s'était fini à presque 03h00 du matin.
Avec ces deux jeunes champions, la relève du «Big3», qui s'est longtemps fait attendre, est enfin là, même si Djokovic n'a évidemment pas encore dit son dernier mot.
Quant à la génération intermédiaire, elle tente de se faire une place, à l'image de Zverev (27 ans) et Ruud (25 ans), qui, à force de flirter avec le titre à Paris, espèrent bien enfin conclure.
L'Allemand, qui va disputer sa quatrième demie d'affilée à Porte d'Auteuil, avance tant bien que mal dans ce tournoi, malgré un premier tour compliqué face à Rafael Nadal pour sa probable dernière à Roland-Garros, deux autres matches éprouvants arrachés en cinq sets, et son procès en appel pour violences conjugales qui se déroule actuellement à Berlin.
Reste à savoir s'il aura assez de fraîcheur, physique et mentale, pour le «Ruud» combat qui l'attend.
Avec AFP
Le Norvégien Casper Ruud (7e), finaliste des deux dernières éditions, affrontera l'Allemand Alexander Zverev (4e), dans l'autre affiche du dernier carré. Tant et si bien qu'un de ces quatre joueurs ajoutera pour la première fois son nom au palmarès dimanche.
En attendant, Sinner-Alcaraz c'est un peu une finale avant la lettre, tant la rivalité entre ces diamants bruts de 22 et 21 ans a déjà atteint des sommets. Ce sera leur neuvième duel et pour l'heure, chacun compte quatre victoires, presque toujours obtenues de haute lutte.
Si l'Espagnol a le premier décroché un Grand Chelem, l'US Open 2022, puis un deuxième, Wimbledon 2023, l'Italien l'a suivi en janvier, à l'Open d'Australie, en déboulonnant au passage Djokovic.
Sinner a été quasiment intouchable durant le premier trimestre, puisqu'il s'est imposé également à Rotterdam et à Miami, ne concédant qu'un revers en 23 matches, infligé par... Alcaraz en demi-finale d'Indian Wells.
«Le meilleur tennis au monde»
Sur terre battue, l'Italien a ensuite légèrement baissé de pied, s'arrêtant en demi-finale à Monte-Carlo, avant de faire une pause de trois semaines en raison d'une hanche douloureuse.
«C'est toujours très difficile contre Jannik. Et en ce moment, il joue le meilleur tennis au monde... Il (sera lundi) le N.1 mondial. Ce sera une bataille difficile», a déclaré mardi soir «Carlitos», après avoir surclassé Stefanos Tsitsipas en quarts.
«Il faut courir un véritable marathon, d'un côté à l'autre. Il ne fait aucun mauvais coup. Tout ce qu'il fait est bien fait. La manière dont il frappe la balle est tout à fait incroyable, la manière dont il se déplace est fantastique. Il vous pousse dans vos derniers retranchements sur chaque balle», a-t-il développé.
Sinner, dont ce sera la première demie à Roland-Garros, n'a pas eu l'occasion de lui rendre la politesse, mais Tsitsipas s'est chargé de le faire pour lui, ne tarissant d'éloge, à la fois impressionné et résigné.
«Carlos a une qualité dans ses coups que je ne vois pas chez les autres. Je n'ai pas pu trouver comment le contrer, je n'ai jamais ressenti cela sur le court», a-t-il soufflé.
«Un QI tennis incroyable»
«Il contrôle exceptionnellement la balle, il est capable de changer de direction très facilement. Et la manière dont il construit les points, pour trouver des solutions, fait qu'il a réponse à tout. Il a un QI tennis incroyable. Ce gamin est juste trop bon», a ajouté le Grec.
Entre les deux phénomènes, le décor est planté et les frissons garantis. Car leur historique prouve qu'ils sont capables d'affrontements dantesques, comme ce fut le cas en quart de finale de l'US Open en 2022, quand Alcaraz avait eu le dernier mot, après 5h15 d'un bras de fer qui s'était fini à presque 03h00 du matin.
Avec ces deux jeunes champions, la relève du «Big3», qui s'est longtemps fait attendre, est enfin là, même si Djokovic n'a évidemment pas encore dit son dernier mot.
Quant à la génération intermédiaire, elle tente de se faire une place, à l'image de Zverev (27 ans) et Ruud (25 ans), qui, à force de flirter avec le titre à Paris, espèrent bien enfin conclure.
L'Allemand, qui va disputer sa quatrième demie d'affilée à Porte d'Auteuil, avance tant bien que mal dans ce tournoi, malgré un premier tour compliqué face à Rafael Nadal pour sa probable dernière à Roland-Garros, deux autres matches éprouvants arrachés en cinq sets, et son procès en appel pour violences conjugales qui se déroule actuellement à Berlin.
Reste à savoir s'il aura assez de fraîcheur, physique et mentale, pour le «Ruud» combat qui l'attend.
Avec AFP
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