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- A Gaza ou au Soudan, violences extrêmes contre les enfants en 2023
En 2023, les violences contre les enfants dans les zones de conflit ont atteint un niveau sans précédent, avec une augmentation alarmante des violations graves, en particulier à Gaza et au Soudan. Un rapport de l'ONU met en lumière ces atrocités et inscrit les armées israélienne et soudanaise sur la «liste de la honte».
Les violences contre les enfants lors des conflits ont atteint des « niveaux extrêmes » en 2023, particulièrement à Gaza et au Soudan, selon un rapport de l'ONU, qui inscrit les armées israélienne et soudanaise sur sa «liste de la honte».
«En 2023, la violence contre les enfants, lors des conflits armés, a atteint des niveaux extrêmes, avec une augmentation choquante de 21% des violations graves», indique le rapport annuel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, malgré des données incomplètes à Gaza.
Le document, qui doit être publié officiellement jeudi, précise que l'ONU a « vérifié » 30.705 violations commises l'an dernier, dont 5.301 meurtres, 6.348 blessures, 8.655 recrutements et utilisations d'enfants dans les conflits, 5.205 refus d'accès humanitaire et 4.356 enlèvements.
Le rapport souligne que le conflit en Israël et dans les territoires palestiniens a conduit à des violations des droits des enfants «d'une ampleur et d'une intensité sans précédent», avec une augmentation des violations graves de 155%, liée à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
L'ONU a pu confirmer la mort de 2.141 enfants palestiniens dans la bande de Gaza en 2023, dont l'immense majorité (2.051) entre le 7 octobre et le 31 décembre.
Mais en raison des difficultés d'accès et de l'ampleur de la tâche, les données sont incomplètes.
«Augmentation stupéfiante »
Le rapport note ainsi que «plus de 23.000 violations graves» qui auraient été commises «par toutes les parties au conflit" --dont 3.900 contre des enfants israéliens (principalement des enfants blessés le 7 octobre) et 19.887 contre des enfants palestiniens (dont 9.100 tués)-- sont «en attente de vérification».
Et «cela prendra très longtemps de vérifier» ces cas, a prévenu le haut responsable onusien.
La liste ajoute aussi le Hamas et les brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique palestinien, spécifiquement pour les meurtres, blessures et enlèvements d'enfants le 7 octobre.
Le rapport se penche également sur la guerre que se livrent depuis avril 2023 l'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.
Le rapport constate une "augmentation stupéfiante de 480%" du nombre de violations graves contre les enfants dans le pays en 2023, avec 1.721 violations graves contre 1.526 enfants, dont 480 tués et 764 blessés.
"Consterné" par cette hausse « dramatique », Antonio Guterres a inscrit sur la «liste de la honte» l'armée soudanaise et les FSR.
La première pour les meurtres et blessures d'enfants, et les attaques contre des écoles et des hôpitaux. La deuxième pour ces mêmes violations, plus des viols et autres violences sexuelles, ainsi que le recrutement de plusieurs dizaines d'enfants soldats.
Les violences contre les enfants lors des conflits ont atteint des « niveaux extrêmes » en 2023, particulièrement à Gaza et au Soudan, selon un rapport de l'ONU, qui inscrit les armées israélienne et soudanaise sur sa «liste de la honte».
«En 2023, la violence contre les enfants, lors des conflits armés, a atteint des niveaux extrêmes, avec une augmentation choquante de 21% des violations graves», indique le rapport annuel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, malgré des données incomplètes à Gaza.
Le document, qui doit être publié officiellement jeudi, précise que l'ONU a « vérifié » 30.705 violations commises l'an dernier, dont 5.301 meurtres, 6.348 blessures, 8.655 recrutements et utilisations d'enfants dans les conflits, 5.205 refus d'accès humanitaire et 4.356 enlèvements.
Le rapport souligne que le conflit en Israël et dans les territoires palestiniens a conduit à des violations des droits des enfants «d'une ampleur et d'une intensité sans précédent», avec une augmentation des violations graves de 155%, liée à l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.
L'ONU a pu confirmer la mort de 2.141 enfants palestiniens dans la bande de Gaza en 2023, dont l'immense majorité (2.051) entre le 7 octobre et le 31 décembre.
Mais en raison des difficultés d'accès et de l'ampleur de la tâche, les données sont incomplètes.
«Augmentation stupéfiante »
Le rapport note ainsi que «plus de 23.000 violations graves» qui auraient été commises «par toutes les parties au conflit" --dont 3.900 contre des enfants israéliens (principalement des enfants blessés le 7 octobre) et 19.887 contre des enfants palestiniens (dont 9.100 tués)-- sont «en attente de vérification».
Et «cela prendra très longtemps de vérifier» ces cas, a prévenu le haut responsable onusien.
La liste ajoute aussi le Hamas et les brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique palestinien, spécifiquement pour les meurtres, blessures et enlèvements d'enfants le 7 octobre.
Le rapport se penche également sur la guerre que se livrent depuis avril 2023 l'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ex-adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo.
Le rapport constate une "augmentation stupéfiante de 480%" du nombre de violations graves contre les enfants dans le pays en 2023, avec 1.721 violations graves contre 1.526 enfants, dont 480 tués et 764 blessés.
"Consterné" par cette hausse « dramatique », Antonio Guterres a inscrit sur la «liste de la honte» l'armée soudanaise et les FSR.
La première pour les meurtres et blessures d'enfants, et les attaques contre des écoles et des hôpitaux. La deuxième pour ces mêmes violations, plus des viols et autres violences sexuelles, ainsi que le recrutement de plusieurs dizaines d'enfants soldats.
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