©Franck Fife / AFP
Malgré de récents résultats en dents de scie, les interrogations autour de Kylian Mbappé ou sur l’état du milieu, les Bleus baignent dans la quiétude et la confiance, sûrs de leurs forces et de leur potentiel avant leur entrée en lice à l'Euro-2024, lundi.
Pas de panique. Tel est l'état d'esprit affiché par les joueurs de l'équipe de France, prêts à assumer leur statut de grands favoris, alors que se profile leur premier match, dans quatre jours face à l'Autriche à Düsseldorf. Les deux rencontres de préparation, loin d'être convaincantes (victoire contre le Luxembourg 3-0, nul face au Canada 0-0), n'ont absolument pas entamé le moral des vice-champions du monde forgé par une succession de campagnes réussies, hormis l'échec de l'Euro-2021 (élimination en 8e de finale).
Compétiteurs dans l'âme, à l'image de leur sélectionneur, les hommes de Didier Deschamps disent tous n'attendre que le début du tournoi pour lâcher les chevaux et ne se focalisent pas sur des matches amicaux ratés.
«On a essayé des choses, on a pris du temps de jeu, des repères. C'était le but de ces matches, on va aborder la compétition forcément avec un autre visage», a estimé mercredi Kingsley Coman, désormais bien remis de ses soucis physiques.
«Je dirais qu'on est serein, les ambitions n'ont pas changé. Ce n'est pas parce qu'on est serein qu'on le gagnera (l'Euro, ndlr), mais on va tout faire pour, il n'y a pas d'alarme», a ajouté l'attaquant du Bayern Munich.
Même tonalité de la part de son coéquipier en club, le défenseur Dayot Upamecano: «Je ne vois pas de problème».
Kylian Mbappé est lui bien déterminé à effacer ses derniers mois très compliqués. En dépit des doutes légitimes sur son état physique au bout d'une saison où il a vu son temps de jeu rogné au PSG après l'annonce à ses dirigeants de son départ, le futur attaquant du Real Madrid est remonté comme une pendule.
«Écrire l'histoire»
«J’ai hâte que ça commence. Je veux bien sûr laisser mon empreinte sur le terrain lors de l’Euro. Nous venons en Allemagne pour écrire l’histoire», a déclaré le capitaine dans un entretien accordé à Sport Bild et paru mercredi.
«Nous avons une équipe très forte, tout le monde le sait, nous ne devons pas répéter cela à chaque fois. Nous venons en Allemagne avec de grandes ambitions, mais aussi avec beaucoup d'humilité», a-t-il poursuivi.
Des propos qui font écho à ceux du défenseur Jonathan Clauss lors du rassemblement à Clairefontaine, selon qui la France possède «quasiment les meilleurs joueurs du monde à chaque poste».
Tant pis si les dernières sorties avant l'arrivée en Allemagne ont été quelconques, si l'animation offensive laisse à désirer ou si les pépins physiques d'Aurélien Tchouaméni et d'Adrien Rabiot sèment le doute sur la composition du milieu de terrain: les Bleus se la jouent sereins.
Cette foi en soi, pour l'instant inébranlable avant de se lancer dans le grand bain de l'Euro lundi, se nourrit aussi de la manière dont sont perçus les Tricolores à l'extérieur. Arrivés mercredi dans leur camp de base allemand, près de Paderborn (Rhénanie du Nord-Westphalie) où le bleu-blanc-rouge domine, ils ont pu mesurer leur immense popularité avec un comité d'accueil sur le tarmac du petit aéroport de la ville et une nuée de fans autour de leur hôtel, rassemblés pour tenter d'apercevoir un bout de tête des finalistes de la dernière Coupe du monde.
Après une première séance très studieuse mercredi, les hommes de Didier Deschamps vont effectuer un entraînement ouvert au public jeudi en fin d'après-midi. Alors que la jauge est limitée à 500 spectateurs par l'UEFA, la Fédération française de football a obtenu une dérogation pour la porter à 4.000, selon l'encadrement de l'équipe de France.
Signe de l’engouement autour des coéquipiers de Kylian Mbappé, la ville et le club de Paderborn, organisateurs de l'évènement, ont reçu plus de 100.000 demandes, selon la même source, soit les deux-tiers des habitants de cette petite cité de la Ruhr qui en compte environ 150.000.
Avec AFP
Pas de panique. Tel est l'état d'esprit affiché par les joueurs de l'équipe de France, prêts à assumer leur statut de grands favoris, alors que se profile leur premier match, dans quatre jours face à l'Autriche à Düsseldorf. Les deux rencontres de préparation, loin d'être convaincantes (victoire contre le Luxembourg 3-0, nul face au Canada 0-0), n'ont absolument pas entamé le moral des vice-champions du monde forgé par une succession de campagnes réussies, hormis l'échec de l'Euro-2021 (élimination en 8e de finale).
Compétiteurs dans l'âme, à l'image de leur sélectionneur, les hommes de Didier Deschamps disent tous n'attendre que le début du tournoi pour lâcher les chevaux et ne se focalisent pas sur des matches amicaux ratés.
«On a essayé des choses, on a pris du temps de jeu, des repères. C'était le but de ces matches, on va aborder la compétition forcément avec un autre visage», a estimé mercredi Kingsley Coman, désormais bien remis de ses soucis physiques.
«Je dirais qu'on est serein, les ambitions n'ont pas changé. Ce n'est pas parce qu'on est serein qu'on le gagnera (l'Euro, ndlr), mais on va tout faire pour, il n'y a pas d'alarme», a ajouté l'attaquant du Bayern Munich.
Même tonalité de la part de son coéquipier en club, le défenseur Dayot Upamecano: «Je ne vois pas de problème».
Kylian Mbappé est lui bien déterminé à effacer ses derniers mois très compliqués. En dépit des doutes légitimes sur son état physique au bout d'une saison où il a vu son temps de jeu rogné au PSG après l'annonce à ses dirigeants de son départ, le futur attaquant du Real Madrid est remonté comme une pendule.
«Écrire l'histoire»
«J’ai hâte que ça commence. Je veux bien sûr laisser mon empreinte sur le terrain lors de l’Euro. Nous venons en Allemagne pour écrire l’histoire», a déclaré le capitaine dans un entretien accordé à Sport Bild et paru mercredi.
«Nous avons une équipe très forte, tout le monde le sait, nous ne devons pas répéter cela à chaque fois. Nous venons en Allemagne avec de grandes ambitions, mais aussi avec beaucoup d'humilité», a-t-il poursuivi.
Des propos qui font écho à ceux du défenseur Jonathan Clauss lors du rassemblement à Clairefontaine, selon qui la France possède «quasiment les meilleurs joueurs du monde à chaque poste».
Tant pis si les dernières sorties avant l'arrivée en Allemagne ont été quelconques, si l'animation offensive laisse à désirer ou si les pépins physiques d'Aurélien Tchouaméni et d'Adrien Rabiot sèment le doute sur la composition du milieu de terrain: les Bleus se la jouent sereins.
Cette foi en soi, pour l'instant inébranlable avant de se lancer dans le grand bain de l'Euro lundi, se nourrit aussi de la manière dont sont perçus les Tricolores à l'extérieur. Arrivés mercredi dans leur camp de base allemand, près de Paderborn (Rhénanie du Nord-Westphalie) où le bleu-blanc-rouge domine, ils ont pu mesurer leur immense popularité avec un comité d'accueil sur le tarmac du petit aéroport de la ville et une nuée de fans autour de leur hôtel, rassemblés pour tenter d'apercevoir un bout de tête des finalistes de la dernière Coupe du monde.
Après une première séance très studieuse mercredi, les hommes de Didier Deschamps vont effectuer un entraînement ouvert au public jeudi en fin d'après-midi. Alors que la jauge est limitée à 500 spectateurs par l'UEFA, la Fédération française de football a obtenu une dérogation pour la porter à 4.000, selon l'encadrement de l'équipe de France.
Signe de l’engouement autour des coéquipiers de Kylian Mbappé, la ville et le club de Paderborn, organisateurs de l'évènement, ont reçu plus de 100.000 demandes, selon la même source, soit les deux-tiers des habitants de cette petite cité de la Ruhr qui en compte environ 150.000.
Avec AFP
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