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- Liban-Sud: la Finul et Hochstein mettent en garde contre une escalade imminente
La Force intérimaire des Nations unies pour la paix (Finul) s’est montrée, jeudi, inquiète de l’escalade des confrontations de part et d’autre de la Ligne bleue.
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée Al-Arabiya, Candice Ardell, directrice adjointe du bureau de presse de la Finul a mis en garde contre «une erreur de calcul qui pourrait conduire à un conflit soudain et plus large». Elle a, de ce fait, exhorté les deux parties prenantes au conflit (le Hezbollah et Israël) à «mettre un terme à l’escalade et à réaffirmer leur engagement en faveur de la résolution 1701 pour plus de paix et de stabilité».
La représentante de la Finul a, dans ce contexte, révélé que les forces de maintien de la paix ont entamé «des pourparlers directs avec les deux parties au conflit, à savoir le Hezbollah et l’armée israélienne, pour les exhorter à un cessez-le-feu et les pousser à parvenir à une solution politique et diplomatique».
Selon elle, une solution diplomatique est encore possible, même si «la résolution 1701, qui a permis de maintenir une stabilité relative 17 ans durant, est confrontée à, l’heure actuelle, à de nombreux défis». Elle s’appuie pour cela, sur la prise de position des deux principaux protagonistes qui «insistent sur l’importance de la 1701 et son degré d’efficacité pour un règlement du conflit à long terme».
La mission de la Finul se poursuit
Mme Ardell a signalé que la Finul continue de mener à bien sa mission pour parvenir à la pleine mise en œuvre de la résolution 1701, en effectuant des patrouilles, en collaboration avec l’armée libanaise. Et de préciser qu’«environ 20% de nos actions sont menées en coopération avec l’armée».
Elle a, dans ce sens, noté que «toute solution impliquant la violence ne fera qu’entraîner davantage de victimes et de destructions des deux côtés de la Ligne bleue». Et de poursuivre: «Depuis le 8 octobre dernier, des postes et véhicules de la Finul sont régulièrement exposés à des incidents et tirs des deux côtés, faisant, dans de nombreux cas, des morts et des blessés parmi les Casques bleus.» La représentante de la Finul a aussi dénoncé ces manœuvres «inacceptables qui constituent une violation de la résolution 1701», incitant à «traduire en justice les auteurs de tels actes».
«Menaces sérieuses» de Netanyahou
L’envoyé spécial américain, Amos Hochstein, a, de son côté, et au lendemain de sa visite en Israël, mis en garde les dirigeants libanais contre les avertissements «sérieux» du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Ce dernier avait menacé d’intensifier ses attaques contre le Liban si les parties prenantes ne parvenaient pas à une solution politique pour mettre fin à la guerre au Liban-Sud.
Lors de sa visite au Liban mardi, M. Hochstein a plaidé en faveur d’une solution politique qui «fasse éviter l’escalade vers une guerre plus vaste», soulignant qu’il est «urgent» de mettre fin au conflit par des moyens diplomatiques et rapides.
Dans un entretien accordé à la chaîne télévisée Al-Arabiya, Candice Ardell, directrice adjointe du bureau de presse de la Finul a mis en garde contre «une erreur de calcul qui pourrait conduire à un conflit soudain et plus large». Elle a, de ce fait, exhorté les deux parties prenantes au conflit (le Hezbollah et Israël) à «mettre un terme à l’escalade et à réaffirmer leur engagement en faveur de la résolution 1701 pour plus de paix et de stabilité».
La représentante de la Finul a, dans ce contexte, révélé que les forces de maintien de la paix ont entamé «des pourparlers directs avec les deux parties au conflit, à savoir le Hezbollah et l’armée israélienne, pour les exhorter à un cessez-le-feu et les pousser à parvenir à une solution politique et diplomatique».
Selon elle, une solution diplomatique est encore possible, même si «la résolution 1701, qui a permis de maintenir une stabilité relative 17 ans durant, est confrontée à, l’heure actuelle, à de nombreux défis». Elle s’appuie pour cela, sur la prise de position des deux principaux protagonistes qui «insistent sur l’importance de la 1701 et son degré d’efficacité pour un règlement du conflit à long terme».
La mission de la Finul se poursuit
Mme Ardell a signalé que la Finul continue de mener à bien sa mission pour parvenir à la pleine mise en œuvre de la résolution 1701, en effectuant des patrouilles, en collaboration avec l’armée libanaise. Et de préciser qu’«environ 20% de nos actions sont menées en coopération avec l’armée».
Elle a, dans ce sens, noté que «toute solution impliquant la violence ne fera qu’entraîner davantage de victimes et de destructions des deux côtés de la Ligne bleue». Et de poursuivre: «Depuis le 8 octobre dernier, des postes et véhicules de la Finul sont régulièrement exposés à des incidents et tirs des deux côtés, faisant, dans de nombreux cas, des morts et des blessés parmi les Casques bleus.» La représentante de la Finul a aussi dénoncé ces manœuvres «inacceptables qui constituent une violation de la résolution 1701», incitant à «traduire en justice les auteurs de tels actes».
«Menaces sérieuses» de Netanyahou
L’envoyé spécial américain, Amos Hochstein, a, de son côté, et au lendemain de sa visite en Israël, mis en garde les dirigeants libanais contre les avertissements «sérieux» du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Ce dernier avait menacé d’intensifier ses attaques contre le Liban si les parties prenantes ne parvenaient pas à une solution politique pour mettre fin à la guerre au Liban-Sud.
Lors de sa visite au Liban mardi, M. Hochstein a plaidé en faveur d’une solution politique qui «fasse éviter l’escalade vers une guerre plus vaste», soulignant qu’il est «urgent» de mettre fin au conflit par des moyens diplomatiques et rapides.
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