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- Depuis Beyrouth, Hochstein appelle à une «solution diplomatique urgente» pour prévenir l'escalade
Arrivé ce matin à Beyrouth pour une visite de quelques heures, l'envoyé spécial du président américain, Amos Hochstein, a souligné «l'urgence d'une solution diplomatique pour éviter une guerre généralisé entre le Liban et Israël».
Il a souligné que «les États-Unis croient toujours en la possibilité d'une solution diplomatique, car ni le peuple libanais ni le peuple israélien ne souhaitent une guerre totale».
Le message de M. Hochstein au peuple libanais était clair: les États-Unis soutiennent ceux qui aspirent à vivre dans la paix, la sécurité et la prospérité, à l'abri de la menace constante d'un conflit.
Timing de la visite
La visite de M. Hochstein intervient dans un contexte d'escalade des tensions et des hostilités entre le Hezbollah et Israël, tensions qui n'ont fait que s'intensifier depuis sa dernière visite au Liban en juin dernier.
Elle survient également à la veille de la relance des pourparlers au Caire en faveur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, une initiative parrainée par les États-Unis, le Qatar et l'Égypte.
«Une solution diplomatique est possible»
M. Hochstein a amorcé sa visite au Liban par une rencontre à Yarzé avec le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, sans toutefois faire la moindre déclaration.
Il s'est ensuite rendu à Aïn el-Tiné pour rencontrer le président du Parlement libanais, Nabih Berry. Lors d’un point presse, il s'est adressé aux Libanais en rappelant:
«Lors de ma dernière visite au Liban, j’ai affirmé que le conflit entre le Hezbollah et Israël avait assez duré et qu’une solution diplomatique était à la fois réalisable et urgente. C’était vrai en juin, et malheureusement, cela reste vrai aujourd’hui», a déclaré M. Hochstein.
Il a également souligné l'urgence de la situation, en notant que les récentes hostilités ont accru le risque d'escalades accidentelles qui pourraient échapper à tout contrôle.
Au cours de ses rencontres, M. Hochstein a abordé «l'importance de réduire les tensions de part et d'autre de la Ligne bleue, la frontière délimitée par les Nations unies entre le Liban et Israël, ainsi que dans l'ensemble de la région».
Il a également réitéré l'engagement du président Joe Biden en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages, qualifiant ces actions d'étapes cruciales pour mettre fin au conflit.
M. Hochstein a également mis l'accent sur le contexte plus large du conflit en cours à Gaza, notant que l'obtention d'un cessez-le-feu dans cette région est essentielle pour la résolution de la crise au Liban.
Il a précisé que même si certains tentent d'établir un lien entre les conflits à Gaza et au Liban, les États-Unis croient qu'il est possible de mettre fin au conflit au Liban dès maintenant, indépendamment de la situation à Gaza.
«Le président Biden a clairement indiqué que nous devions reprendre les négociations de toute urgence», a conclu M. Hochstein. «Nous pensons que nous pouvons mettre fin au conflit au Liban aujourd'hui, mais nous devons également œuvrer à la fin du conflit à Gaza.»
Pour sa part, le chef du Parlement, Nabih Berry, a réaffirmé devant M. Hochstein « l’adhésion du Liban à l’extension du mandat de la Finul conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, dont le Liban a exigé l’entière mise en œuvre dès les premiers instants de son adoption en 2006 ».
M. Hochstein a aussi rencontré le Premier ministre libanais sortant, Najib Mikati qui a estimé que « la clé de la solution est un cessez-le-feu à Gaza et la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.»
Une délégation de députés de l'opposition, en l'occurrence MM. Élias Hankache, Fouad Makhzoumi, Michel Douaihy et Georges Adwan a également rencontré M. Hochstein.
«Nous refusons d'entraîner le Liban dans une guerre dans laquelle il n’a aucun intérêt» a défendu le député des Forces libanaises, Georges Adwan, qui s’exprimait au nom de la délégation de députés de l’opposition.
«L’hostilité à Israël est une position partagée par tous les Libanais et nous sommes totalement opposés à ce qui se passe à Gaza» a aussi soutenu le député porte-parole de l’opposition «en défendant une solution à deux États».
Il a souligné que «les États-Unis croient toujours en la possibilité d'une solution diplomatique, car ni le peuple libanais ni le peuple israélien ne souhaitent une guerre totale».
Le message de M. Hochstein au peuple libanais était clair: les États-Unis soutiennent ceux qui aspirent à vivre dans la paix, la sécurité et la prospérité, à l'abri de la menace constante d'un conflit.
Timing de la visite
La visite de M. Hochstein intervient dans un contexte d'escalade des tensions et des hostilités entre le Hezbollah et Israël, tensions qui n'ont fait que s'intensifier depuis sa dernière visite au Liban en juin dernier.
Elle survient également à la veille de la relance des pourparlers au Caire en faveur d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de la libération des otages israéliens détenus par le Hamas, une initiative parrainée par les États-Unis, le Qatar et l'Égypte.
«Une solution diplomatique est possible»
M. Hochstein a amorcé sa visite au Liban par une rencontre à Yarzé avec le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, sans toutefois faire la moindre déclaration.
Il s'est ensuite rendu à Aïn el-Tiné pour rencontrer le président du Parlement libanais, Nabih Berry. Lors d’un point presse, il s'est adressé aux Libanais en rappelant:
«Lors de ma dernière visite au Liban, j’ai affirmé que le conflit entre le Hezbollah et Israël avait assez duré et qu’une solution diplomatique était à la fois réalisable et urgente. C’était vrai en juin, et malheureusement, cela reste vrai aujourd’hui», a déclaré M. Hochstein.
Il a également souligné l'urgence de la situation, en notant que les récentes hostilités ont accru le risque d'escalades accidentelles qui pourraient échapper à tout contrôle.
Au cours de ses rencontres, M. Hochstein a abordé «l'importance de réduire les tensions de part et d'autre de la Ligne bleue, la frontière délimitée par les Nations unies entre le Liban et Israël, ainsi que dans l'ensemble de la région».
Il a également réitéré l'engagement du président Joe Biden en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et de la libération des otages, qualifiant ces actions d'étapes cruciales pour mettre fin au conflit.
M. Hochstein a également mis l'accent sur le contexte plus large du conflit en cours à Gaza, notant que l'obtention d'un cessez-le-feu dans cette région est essentielle pour la résolution de la crise au Liban.
Il a précisé que même si certains tentent d'établir un lien entre les conflits à Gaza et au Liban, les États-Unis croient qu'il est possible de mettre fin au conflit au Liban dès maintenant, indépendamment de la situation à Gaza.
«Le président Biden a clairement indiqué que nous devions reprendre les négociations de toute urgence», a conclu M. Hochstein. «Nous pensons que nous pouvons mettre fin au conflit au Liban aujourd'hui, mais nous devons également œuvrer à la fin du conflit à Gaza.»
Pour sa part, le chef du Parlement, Nabih Berry, a réaffirmé devant M. Hochstein « l’adhésion du Liban à l’extension du mandat de la Finul conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité, dont le Liban a exigé l’entière mise en œuvre dès les premiers instants de son adoption en 2006 ».
M. Hochstein a aussi rencontré le Premier ministre libanais sortant, Najib Mikati qui a estimé que « la clé de la solution est un cessez-le-feu à Gaza et la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité.»
Une délégation de députés de l'opposition, en l'occurrence MM. Élias Hankache, Fouad Makhzoumi, Michel Douaihy et Georges Adwan a également rencontré M. Hochstein.
«Nous refusons d'entraîner le Liban dans une guerre dans laquelle il n’a aucun intérêt» a défendu le député des Forces libanaises, Georges Adwan, qui s’exprimait au nom de la délégation de députés de l’opposition.
«L’hostilité à Israël est une position partagée par tous les Libanais et nous sommes totalement opposés à ce qui se passe à Gaza» a aussi soutenu le député porte-parole de l’opposition «en défendant une solution à deux États».
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