La Banque mondiale a annoncé lundi un prêt de 700 millions de dollars à l’Égypte qui traverse une grave crise économique. Ce prêt vise notamment à accroître la participation du secteur privé et à verdir sa croissance, dans le cadre d'un plan d'aide de 6 milliards de dollars.
Ce financement doit «aider le pays à s'orienter vers une plus grande participation du secteur privé, une meilleure résilience macroéconomique et fiscale, et une trajectoire de croissance plus verte», précise la Banque mondiale dans un communiqué.
Les aides pour la transition verte de l'Égypte se feront «notamment en développant les énergies renouvelables et en augmentant l'efficacité dans les secteurs de l'électricité, de l'eau et de l'assainissement», selon le texte.
La Banque mondiale avait indiqué en mars prévoir d'aider l’Égypte à hauteur de plus de 6 milliards de dollars sur trois ans, afin de lui permettre de mener à bien ses priorités en matière de développement.
Depuis deux ans, l’Égypte traverse l'une des pires crises économiques de son histoire. Exacerbée par une dévaluation de la livre égyptienne qui a perdu près des deux tiers de sa valeur face au dollar, l'inflation a atteint 40% en 2023.
«Le gouvernement égyptien entreprend des réformes économiques et structurelles ambitieuses visant à créer une économie plus compétitive, plus verte et plus axée sur le secteur privé. Réformes politiques que ces fonds vont aider «à faire avancer», a déclaré la ministre de la Coopération internationale et gouverneure de l'Égypte à la Banque mondiale, Rania Al-Mashat.
Deux tiers des 106 millions d'Égyptiens vivent en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté.
«La création d'emplois de qualité et durables et le renforcement de la résilience au changement climatique sont essentiels pour la prospérité actuelle et future des citoyens égyptiens, en particulier les personnes pauvres et vulnérables», a déclaré Stéphane Guimbert, directeur de la Banque mondiale pour l'Égypte, le Yémen et Djibouti.
La patronne du FMI, Kristalina Georgieva, avait affirmé que «l’État égyptien et l'armée devaient se désengager de l'économie».
L’Égypte est confrontée à une baisse des rentrées de devises liées au tourisme à cause de la pandémie, puis des guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza.
En outre, les attaques des rebelles houthis du Yémen en mer Rouge et dans le golfe d'Aden ont fait baisser les revenus en dollars du canal de Suez, passage crucial pour le commerce mondial, de 40 à 50% depuis le début de l'année, selon le FMI.
Avec AFP
Ce financement doit «aider le pays à s'orienter vers une plus grande participation du secteur privé, une meilleure résilience macroéconomique et fiscale, et une trajectoire de croissance plus verte», précise la Banque mondiale dans un communiqué.
Les aides pour la transition verte de l'Égypte se feront «notamment en développant les énergies renouvelables et en augmentant l'efficacité dans les secteurs de l'électricité, de l'eau et de l'assainissement», selon le texte.
La Banque mondiale avait indiqué en mars prévoir d'aider l’Égypte à hauteur de plus de 6 milliards de dollars sur trois ans, afin de lui permettre de mener à bien ses priorités en matière de développement.
Depuis deux ans, l’Égypte traverse l'une des pires crises économiques de son histoire. Exacerbée par une dévaluation de la livre égyptienne qui a perdu près des deux tiers de sa valeur face au dollar, l'inflation a atteint 40% en 2023.
«Le gouvernement égyptien entreprend des réformes économiques et structurelles ambitieuses visant à créer une économie plus compétitive, plus verte et plus axée sur le secteur privé. Réformes politiques que ces fonds vont aider «à faire avancer», a déclaré la ministre de la Coopération internationale et gouverneure de l'Égypte à la Banque mondiale, Rania Al-Mashat.
Deux tiers des 106 millions d'Égyptiens vivent en dessous ou juste au-dessus du seuil de pauvreté.
«La création d'emplois de qualité et durables et le renforcement de la résilience au changement climatique sont essentiels pour la prospérité actuelle et future des citoyens égyptiens, en particulier les personnes pauvres et vulnérables», a déclaré Stéphane Guimbert, directeur de la Banque mondiale pour l'Égypte, le Yémen et Djibouti.
La patronne du FMI, Kristalina Georgieva, avait affirmé que «l’État égyptien et l'armée devaient se désengager de l'économie».
L’Égypte est confrontée à une baisse des rentrées de devises liées au tourisme à cause de la pandémie, puis des guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza.
En outre, les attaques des rebelles houthis du Yémen en mer Rouge et dans le golfe d'Aden ont fait baisser les revenus en dollars du canal de Suez, passage crucial pour le commerce mondial, de 40 à 50% depuis le début de l'année, selon le FMI.
Avec AFP
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