©(Photo par Odd ANDERSEN / AFP)
Les 32 pays de l'Otan ont nommé, mercredi, le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, prochain secrétaire général, dans un moment crucial pour l'Alliance alors que la Russie poursuit sa guerre en Ukraine.
M. Rutte, 57 ans, prendra ses fonctions le 1er octobre prochain, en remplacement du Norvégien Jens Stoltenberg, en poste depuis dix ans.
"Je sais que je laisserai l'Otan entre de bonnes mains", a réagi ce dernier sur X. "Mark est un vrai défenseur des relations transatlantiques, un dirigeant fort et un bâtisseur de consensus", a-t-il ajouté.
Sa nomination a, par ailleurs, été saluée par la présidence ukrainienne. "Votre leadership et votre attachement aux principes démocratiques sont cruciaux pour notre avenir commun", a écrit le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.
"Votre leadership et votre expérience seront cruciaux pour l'Alliance durant cette période difficile", a réagi, de son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, appelant ses voeux un renforcement du partenariat entre l'UE et l'Otan.
Vétéran de la politique européenne, Mark Rutte a très vite obtenu le soutien des pays les plus importants de l'Alliance, à commencer par les Etats-Unis. Sa nomination n'était plus qu'une formalité après le retrait de la candidature du président roumain Klaus Iohannis, la semaine dernière.
Outre la menace russe, le dirigeant néerlandais devra composer avec le résultat des élections américaines de novembre. Les États-Unis représentent à eux seuls la moitié du poids militaire de l'Otan.
La perspective d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche hante les couloirs de l'Otan à Bruxelles. Notoirement méfiant à l'égard de l'Alliance, qu'il a qualifiée d'"obsolète", le milliardaire américain a multiplié les critiques contre les alliés européens, accusés de ne pas dépenser assez pour leur défense.
Le dernier pays à défendre M. Trump, la Hongrie, avait annoncé soutenir désormais le Premier ministre néerlandais, après avoir obtenu la garantie de ce dernier que Budapest continuerait à être dispensé de toute aide militaire à l'Ukraine. La Hongrie, membre de l'Otan et de l'UE, est en Europe le pays le plus proche de la Russie de Vladimir Poutine.
Les Pays-Bas de Mark Rutte se sont pourtant montrés peu pressés de respecter l'engagement pris en 2014 par les pays de l'Otan de consacrer au moins 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Cet objectif n'a été atteint que cette année.
M. Rutte est, en revanche, un ardent défenseur de l'Ukraine.
La Haye a signé, cette année, un accord portant sur deux milliards d’euros d'assistance militaire sur 10 ans, ajoutant ensuite un milliard supplémentaire. Les Pays-Bas ont aussi été le fer de lance des efforts visant à doter Kiev d'avions de combat F-16, une décision qualifiée d'"historique" par le président Volodymyr Zelensky.
"Grâce à ses années d'expérience dans la politique néerlandaise et sur la scène internationale, Rutte a développé une véritable capacité à trouver des équilibres", explique Philippe Dickinson, de l'Atlantic Council.
"Cette habileté politique sera mise à l'épreuve à un niveau sans précédent dans les années à venir".
AFP
M. Rutte, 57 ans, prendra ses fonctions le 1er octobre prochain, en remplacement du Norvégien Jens Stoltenberg, en poste depuis dix ans.
"Je sais que je laisserai l'Otan entre de bonnes mains", a réagi ce dernier sur X. "Mark est un vrai défenseur des relations transatlantiques, un dirigeant fort et un bâtisseur de consensus", a-t-il ajouté.
Sa nomination a, par ailleurs, été saluée par la présidence ukrainienne. "Votre leadership et votre attachement aux principes démocratiques sont cruciaux pour notre avenir commun", a écrit le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.
"Votre leadership et votre expérience seront cruciaux pour l'Alliance durant cette période difficile", a réagi, de son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, appelant ses voeux un renforcement du partenariat entre l'UE et l'Otan.
Vétéran de la politique européenne, Mark Rutte a très vite obtenu le soutien des pays les plus importants de l'Alliance, à commencer par les Etats-Unis. Sa nomination n'était plus qu'une formalité après le retrait de la candidature du président roumain Klaus Iohannis, la semaine dernière.
Outre la menace russe, le dirigeant néerlandais devra composer avec le résultat des élections américaines de novembre. Les États-Unis représentent à eux seuls la moitié du poids militaire de l'Otan.
La perspective d'un retour de Donald Trump à la Maison Blanche hante les couloirs de l'Otan à Bruxelles. Notoirement méfiant à l'égard de l'Alliance, qu'il a qualifiée d'"obsolète", le milliardaire américain a multiplié les critiques contre les alliés européens, accusés de ne pas dépenser assez pour leur défense.
Le dernier pays à défendre M. Trump, la Hongrie, avait annoncé soutenir désormais le Premier ministre néerlandais, après avoir obtenu la garantie de ce dernier que Budapest continuerait à être dispensé de toute aide militaire à l'Ukraine. La Hongrie, membre de l'Otan et de l'UE, est en Europe le pays le plus proche de la Russie de Vladimir Poutine.
Les Pays-Bas de Mark Rutte se sont pourtant montrés peu pressés de respecter l'engagement pris en 2014 par les pays de l'Otan de consacrer au moins 2% de leur Produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires. Cet objectif n'a été atteint que cette année.
M. Rutte est, en revanche, un ardent défenseur de l'Ukraine.
La Haye a signé, cette année, un accord portant sur deux milliards d’euros d'assistance militaire sur 10 ans, ajoutant ensuite un milliard supplémentaire. Les Pays-Bas ont aussi été le fer de lance des efforts visant à doter Kiev d'avions de combat F-16, une décision qualifiée d'"historique" par le président Volodymyr Zelensky.
"Grâce à ses années d'expérience dans la politique néerlandaise et sur la scène internationale, Rutte a développé une véritable capacité à trouver des équilibres", explique Philippe Dickinson, de l'Atlantic Council.
"Cette habileté politique sera mise à l'épreuve à un niveau sans précédent dans les années à venir".
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