Euro-2024: suspense maximal pour le groupe E et les Bleus
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L’équipe de France est suspendue, mercredi, à l’épilogue du très indécis groupe E, celui de la Belgique, pour connaître l’identité de son adversaire en huitièmes de l’Euro 2024, qu’elle abordera sans élan ni trop de certitudes.

«Pas très rassurant», a titré Le Parisien au lendemain du match nul 1-1 des Bleus contre la Pologne, synonyme de deuxième place du groupe D. «À l’arrache», a résumé L’Équipe après ce résultat jugé «décevant».

Kylian Mbappé et ses coéquipiers seront devant leur télé, en fin de journée, pour connaître le nom de leur futur rival en huitièmes, lundi 1er juillet à Düsseldorf.

Une certitude, ce sera le deuxième du groupe E. Mais qui? Belgique, Ukraine, Slovaquie ou Roumanie: fait inédit, les quatre possèdent le même nombre de points avant la 3e et ultime journée de la phase de groupes.

La lutte finale se jouera d’un côté à Stuttgart entre les Diables rouges de Kevin De Bruyne et l’Ukraine portée par ses supporters (18h00) et, à la même heure, à Francfort entre les Slovaques et les Roumains.

Le deuxième aura le malheur d’affronter les vice-champions du monde français et, plus généralement, de basculer dans la partie de tableau la plus relevée, où sont engagés l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal.

Lukaku enfin buteur? 

Quasiment toutes les nations majeures du football européen ont passé le cap du premier tour, parfois de justesse comme l’Italie, ou sans briller à l’image de l’Angleterre. Seule la Croatie est déjà repartie au pays.

La Belgique n’a elle pas encore composté son billet, en raison d’un début de tournoi manqué et de la malchance de son avant-centre Romelu Lukaku.

Le meilleur buteur belge de l’histoire s’est vu refuser deux buts par la VAR lors de la défaite initiale contre la Slovaquie (1-0), puis un troisième face à la Roumanie (2-0).

Le défenseur Arthur Theate a défendu cette semaine en affirmant: «C’est un joueur très important pour nous, il crée beaucoup d’occasions, beaucoup d’espaces. S’il continue comme ça, je suis sûr qu’il marquera beaucoup de buts.»

L’avant-centre de 31 ans a établi un nouveau record européen avec 14 buts au cours des qualifications à l’Euro 2024, mais n’a plus marqué en phase finale d’une compétition internationale, Euro ou Mondial, depuis le précédent championnat d’Europe, en 2021.

L’autre rencontre oppose à Francfort deux équipes tendues vers l’objectif huitièmes, qu’elles n’ont atteint qu’une fois dans leur histoire: la Roumanie en 2000 et la Slovaquie en 2016.


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Géorgie encore en vie 

Dans le groupe F, également engagé mercredi, il n’y a pas autant de suspense mais encore de l’enjeu.

La Géorgie, nouvelle venue à l’Euro, ne passera au tour suivant qu’à condition de créer l’exploit contre le Portugal dans la soirée (21h00) à Gelsenkirchen.

Avant d’affronter une de ses idoles, l’attaquant star de la Géorgie, Khvicha Kvaratskhelia, avait exprimé son espoir de remporter le match et de recevoir le maillot de Ronaldo.

Le jeune ailier de Naples, 23 ans, croisera le fer avec CR7, annoncé titulaire par Roberto Martinez, comme le gardien numéro 1 Diogo Costa.

La Seleçao, championne d’Europe en 2016, est assurée de conserver sa première place après ses victoires initiales contre la République tchèque (2-1) et la Turquie (3-0).

Mais le sélectionneur ne prévoit pas pour autant de «révolution» dans son onze de départ. «Ce sera une équipe compétitive qui veut gagner», a dit Martinez.

Du côté de la Géorgie, le sélectionneur français Willy Sagnol prévoit des retouches pour apporter plus de puissance et de fraîcheur, mais il ne compte pas changer l’équipe entière.

Ses ressources paraissent bien plus limitées que celles du Portugal, mais l’ancien défenseur des Bleus veut y croire. «S’il y a une petite chance de se qualifier, vous pouvez être sûr que mes joueurs feront tout pour.»

La deuxième place du groupe F a de fortes chances de rester entre les mains de la Turquie. L’équipe de Vincenzo Montella devra, pour la conserver, ne pas perdre mercredi soir contre la République tchèque.

Avec AFP
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