©L’acteur metteur en scène dramaturge portugais et directeur du Festival d’Avignon Tiago Rodrigues - Photo par Joël Saget/AFP
Le Festival d'Avignon, rendez-vous incontournable du théâtre, ouvre sa 78e édition dans un climat politique tendu. Entre les élections législatives et les valeurs démocratiques défendues par le festival, cette édition promet d'être engagée, militante et résolument tournée vers la création artistique.
C'est dans un contexte politique inédit que le Festival d'Avignon lève le rideau sur sa 78e édition. Alors que les Français s'apprêtent à voter pour les élections législatives, le directeur du festival, Tiago Rodrigues, appelle à faire barrage à l'extrême droite dans les urnes et à remplir les places du festival. Car pour lui, défendre la démocratie passe aussi par la culture et le théâtre.
En effet, le Festival d'Avignon ne compte pas rester silencieux face à la montée des extrêmes. Dès l'ouverture, une manifestation contre l'extrême droite est organisée à l'appel d'une intersyndicale de la branche culture. Un geste fort qui montre l'engagement du festival et de ses artistes pour les valeurs démocratiques.
Mais le festival ne se résume pas à son militantisme. C'est avant tout une célébration du théâtre sous toutes ses formes. Avec 35 pièces au programme du «in» et plus de 1.600 spectacles dans le «off», le public aura l'embarras du choix. Cette année, la langue espagnole est à l'honneur avec des artistes venus d'Argentine, d'Uruguay, de Suisse et du Pérou.
L'ouverture dans la prestigieuse Cour d'honneur du Palais des papes est confiée à la metteuse en scène espagnole Angélica Liddell. Connue pour ses spectacles dérangeants, elle présente «Dämon. El funeral de Bergman», une plongée dans l'univers du cinéaste suédois Ingmar Bergman. Un choix audacieux qui promet de bousculer le public.
Malgré les coupes budgétaires qui touchent le spectacle vivant public, l'appétit des Français pour le théâtre reste fort. Une étude récente montre que 12,2 millions de Français sont allés au théâtre lors des 12 derniers mois, contre 10,2 la saison dernière. De quoi rassurer les organisateurs du festival.
Seul bémol, le festival démarre une semaine plus tôt pour s'adapter au calendrier des Jeux olympiques. Un changement qui pourrait impacter la fréquentation de la première semaine, les enfants étant encore à l'école et les programmateurs pas encore arrivés. Mais nul doute que le public sera au rendez-vous pour célébrer le théâtre sous le soleil d'Avignon.
Car c'est bien là tout l'esprit du Festival d'Avignon : rassembler autour du théâtre, bousculer les idées reçues, faire réfléchir et rêver. Dans une période troublée où les extrêmes menacent, le festival apparaît comme un bastion de la démocratie et de la liberté d'expression. Un espace de dialogue et de partage où l'art transcende les clivages.
C'est dans un contexte politique inédit que le Festival d'Avignon lève le rideau sur sa 78e édition. Alors que les Français s'apprêtent à voter pour les élections législatives, le directeur du festival, Tiago Rodrigues, appelle à faire barrage à l'extrême droite dans les urnes et à remplir les places du festival. Car pour lui, défendre la démocratie passe aussi par la culture et le théâtre.
En effet, le Festival d'Avignon ne compte pas rester silencieux face à la montée des extrêmes. Dès l'ouverture, une manifestation contre l'extrême droite est organisée à l'appel d'une intersyndicale de la branche culture. Un geste fort qui montre l'engagement du festival et de ses artistes pour les valeurs démocratiques.
Mais le festival ne se résume pas à son militantisme. C'est avant tout une célébration du théâtre sous toutes ses formes. Avec 35 pièces au programme du «in» et plus de 1.600 spectacles dans le «off», le public aura l'embarras du choix. Cette année, la langue espagnole est à l'honneur avec des artistes venus d'Argentine, d'Uruguay, de Suisse et du Pérou.
L'ouverture dans la prestigieuse Cour d'honneur du Palais des papes est confiée à la metteuse en scène espagnole Angélica Liddell. Connue pour ses spectacles dérangeants, elle présente «Dämon. El funeral de Bergman», une plongée dans l'univers du cinéaste suédois Ingmar Bergman. Un choix audacieux qui promet de bousculer le public.
Malgré les coupes budgétaires qui touchent le spectacle vivant public, l'appétit des Français pour le théâtre reste fort. Une étude récente montre que 12,2 millions de Français sont allés au théâtre lors des 12 derniers mois, contre 10,2 la saison dernière. De quoi rassurer les organisateurs du festival.
Seul bémol, le festival démarre une semaine plus tôt pour s'adapter au calendrier des Jeux olympiques. Un changement qui pourrait impacter la fréquentation de la première semaine, les enfants étant encore à l'école et les programmateurs pas encore arrivés. Mais nul doute que le public sera au rendez-vous pour célébrer le théâtre sous le soleil d'Avignon.
Car c'est bien là tout l'esprit du Festival d'Avignon : rassembler autour du théâtre, bousculer les idées reçues, faire réfléchir et rêver. Dans une période troublée où les extrêmes menacent, le festival apparaît comme un bastion de la démocratie et de la liberté d'expression. Un espace de dialogue et de partage où l'art transcende les clivages.
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