©Photo AFP
Malgré leurs doutes respectifs, la France a la faveur des pronostics contre la Belgique et le Portugal est archi-favori contre la Slovénie, lors des huitièmes de finale de l’Euro-2024 disputés lundi.
La France a des problèmes d’efficacité offensive: elle n’a marqué que deux buts, l’un signé contre son camp par un Autrichien (1-0), l’autre sur penalty.
Ses leaders offensifs ne sont pas en grande forme. Kylian Mbappé, qui a transformé le penalty contre la Pologne (1-1) et provoqué le «csc», a manqué un match après s’être cassé le nez et doit jouer avec un masque qui handicape un peu sa vision.
Antoine Griezmann a raté de grosses occasions et a même commencé le troisième match de poules contre les Polonais sur le banc.
Le manque de réalisme devant le but «a été problématique en phase de poules, on ne va pas se cacher», admet Mbappé, «mais une autre compétition commence, la mort subite, il va falloir vraiment mettre les occasions demain (lundi)».
«Il faut vraiment que ça ne reste pas dans la tête des gars», insiste la super star française. «Le plus important c’est de se créer des occasions, après bien sûr il faut les mettre».
Le «piège» du favori
Mais l’attaque belge n’est pas très en forme non plus. Les Diables rouges n’ont marqué que deux buts contre la Roumanie (2-0) et leur pointe Romelu Lukaku est toujours à sec, après s’être vu annuler trois buts par l’arbitrage vidéo.
Les Belges se retrouvent même en froid avec leurs supporters, qui les ont sifflés après le triste 0-0 contre l’Ukraine qui assurait leur qualification.
«Affaire classée», riposte le sélectionneur Domenico Tedesco. «Les fans ont le droit d’exprimer leur opinion de la manière dont ils le souhaitent, de même que nous avons le droit d’exprimer notre déception. Les fans savent que nous aurons besoin d’eux» contre la France.
Le technicien ajoute: «Nous ne sommes pas favoris, c’est clair.»
«Mais cette position d’outsider me convient parfaitement», ajoute son capitaine Kevin De Bruyne.
Le défenseur français Ibrahima Konaté voit «un piège» tendu par les Diables rouges. «Ils essaient de mettre toute la pression de notre côté. Mais il n’y a aucun favori. C’est 50-50», ajoute le défenseur français.
Le Portugal est plus nettement favori contre la Slovénie, qui va disputer pour la première fois de son histoire un match à élimination directe dans une grande compétition. Elle était sortie en poules lors de ses précédentes apparitions au plus haut niveau international, les Coupes du monde 2002 et 2010 et l’Euro 2000.
L’Angleterre a eu très peur
Mais la Slovénie, qui s’est qualifiée avec trois matchs nuls, comme le Danemark dans son groupe et comme... le Portugal quand il avait remporté l’Euro 2016, n’a rien à perdre.
Derrière ses deux hommes forts, le gardien de l’Atlético Madrid Jan Oblak et l’attaquant du RB Leipzig Benjamin Sesko, même s’il n’a pas encore marqué à l’Euro, elle rêve de bousculer la hiérarchie.
Les Portugais sont bien mieux équipés avec leur effectif doré sur tranche, de la charnière formée par Ruben Dias et le «vieux» Pepe (41 ans) à Bernardo Silva et Rafael Leao en attaque, en passant par Bruno Fernandes et le Parisien Vitinha.
Mais la super star Cristiano Ronaldo est aussi muette que Lukaku et Griezmann. L’inamovible capitaine, 39 ans, n’a pas marqué pour la première fois sur les trois matchs de poules, lui qui a joué toutes les grandes compétitions depuis l’Euro 2004.
Bref, pour proposer une affiche France-Portugal, avec Mbappé contre CR7, au tour suivant, les deux grands d’Europe doivent confirmer leur supériorité supposée.
Deux quarts de finale sont déjà connus, Allemagne-Espagne et Suisse-Angleterre. Les «Trois Lions» se sont fait très peur contre dimanche la Slovaquie (2-1 a.p.), avec la magnifique égalisation de Jude Bellingham d’un retourné dans les dernières minutes.
La «Roja», elle, s’est fait un peu peur, menée par la Géorgie avant de renverser la vapeur avec quatre buts (4-1). L’Espagne, elle, n’a pas de problème d’efficacité.
Avec AFP
La France a des problèmes d’efficacité offensive: elle n’a marqué que deux buts, l’un signé contre son camp par un Autrichien (1-0), l’autre sur penalty.
Ses leaders offensifs ne sont pas en grande forme. Kylian Mbappé, qui a transformé le penalty contre la Pologne (1-1) et provoqué le «csc», a manqué un match après s’être cassé le nez et doit jouer avec un masque qui handicape un peu sa vision.
Antoine Griezmann a raté de grosses occasions et a même commencé le troisième match de poules contre les Polonais sur le banc.
Le manque de réalisme devant le but «a été problématique en phase de poules, on ne va pas se cacher», admet Mbappé, «mais une autre compétition commence, la mort subite, il va falloir vraiment mettre les occasions demain (lundi)».
«Il faut vraiment que ça ne reste pas dans la tête des gars», insiste la super star française. «Le plus important c’est de se créer des occasions, après bien sûr il faut les mettre».
Le «piège» du favori
Mais l’attaque belge n’est pas très en forme non plus. Les Diables rouges n’ont marqué que deux buts contre la Roumanie (2-0) et leur pointe Romelu Lukaku est toujours à sec, après s’être vu annuler trois buts par l’arbitrage vidéo.
Les Belges se retrouvent même en froid avec leurs supporters, qui les ont sifflés après le triste 0-0 contre l’Ukraine qui assurait leur qualification.
«Affaire classée», riposte le sélectionneur Domenico Tedesco. «Les fans ont le droit d’exprimer leur opinion de la manière dont ils le souhaitent, de même que nous avons le droit d’exprimer notre déception. Les fans savent que nous aurons besoin d’eux» contre la France.
Le technicien ajoute: «Nous ne sommes pas favoris, c’est clair.»
«Mais cette position d’outsider me convient parfaitement», ajoute son capitaine Kevin De Bruyne.
Le défenseur français Ibrahima Konaté voit «un piège» tendu par les Diables rouges. «Ils essaient de mettre toute la pression de notre côté. Mais il n’y a aucun favori. C’est 50-50», ajoute le défenseur français.
Le Portugal est plus nettement favori contre la Slovénie, qui va disputer pour la première fois de son histoire un match à élimination directe dans une grande compétition. Elle était sortie en poules lors de ses précédentes apparitions au plus haut niveau international, les Coupes du monde 2002 et 2010 et l’Euro 2000.
L’Angleterre a eu très peur
Mais la Slovénie, qui s’est qualifiée avec trois matchs nuls, comme le Danemark dans son groupe et comme... le Portugal quand il avait remporté l’Euro 2016, n’a rien à perdre.
Derrière ses deux hommes forts, le gardien de l’Atlético Madrid Jan Oblak et l’attaquant du RB Leipzig Benjamin Sesko, même s’il n’a pas encore marqué à l’Euro, elle rêve de bousculer la hiérarchie.
Les Portugais sont bien mieux équipés avec leur effectif doré sur tranche, de la charnière formée par Ruben Dias et le «vieux» Pepe (41 ans) à Bernardo Silva et Rafael Leao en attaque, en passant par Bruno Fernandes et le Parisien Vitinha.
Mais la super star Cristiano Ronaldo est aussi muette que Lukaku et Griezmann. L’inamovible capitaine, 39 ans, n’a pas marqué pour la première fois sur les trois matchs de poules, lui qui a joué toutes les grandes compétitions depuis l’Euro 2004.
Bref, pour proposer une affiche France-Portugal, avec Mbappé contre CR7, au tour suivant, les deux grands d’Europe doivent confirmer leur supériorité supposée.
Deux quarts de finale sont déjà connus, Allemagne-Espagne et Suisse-Angleterre. Les «Trois Lions» se sont fait très peur contre dimanche la Slovaquie (2-1 a.p.), avec la magnifique égalisation de Jude Bellingham d’un retourné dans les dernières minutes.
La «Roja», elle, s’est fait un peu peur, menée par la Géorgie avant de renverser la vapeur avec quatre buts (4-1). L’Espagne, elle, n’a pas de problème d’efficacité.
Avec AFP
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