Qui contrôlera le ballon? Qui aura la maîtrise des airs? Comment contenir les deux flèches espagnoles Lamine Yamal et Nico Williams? La finale de l'Euro-2024 entre l'Angleterre et l'Espagne, dimanche à Berlin, promet une âpre bataille dans différents secteurs du jeu.
Adepte de la possession à outrance, la Roja exerce un gros pressing à la perte de balle dont les Anglais devront savoir s'extraire. La structure à trois défenseurs (Kyle Walker-John Stones-Marc Guéhi) sera peut-être l'arme fatale pour contrecarrer les plans des hommes de Luis de la Fuente en facilitant les relances pour aller trouver plus directement les ailes.
Car le sélectionneur espagnol ne compte absolument pas déroger à ses habitudes et espère voir son équipe "imposer son style" contre un adversaire qu'il qualifie volontiers de "physique, avec des joueurs qui aiment les espaces", comme elle a su si bien le faire pour écarter les Bleus et briser leur muraille défensive en demi-finales (2-1).
"Nous devrons d'abord leur retirer le ballon. Mais ce ne sera pas aussi simple de l'avoir et de les faire courir. Ils pressent très bien, donc il va falloir être exceptionnel avec le ballon et il va falloir être exceptionnel sans", a expliqué le sélectionneur anglais Gareth Southgate.
Le danger pour les deux finalistes pourrait venir des ballons aériens. Ni l'Espagne ni l'Angleterre n'ont affiché une très grande sûreté dans ce domaine en demi-finales. Aymeric Laporte a été très lâche au marquage de Randal Kolo Muani sur l'ouverture du score de la France et il va avoir un sacré client à museler avec Harry Kane. Le capitaine anglais pourrait se régaler si la défense espagnole ne redouble pas de vigilance.
"Harry Kane est l'un des meilleurs attaquants du monde. L'équipe anglaise a des joueurs décisifs en attaque et ils peuvent faire beaucoup de dégâts. Il faudra bien les surveiller", a d'ores et déjà prévenu le défenseur Dani Vivian.
L'arrière-garde des Three Lions n'est pas en reste puisqu'elle aussi a été souvent prise de court sur les centres et les coups de pied arrêtés face aux Pays-Bas (2-1), à l'image de la barre transversale trouvée par le défenseur batave Denzel Dumfries.
La capacité de l'Angleterre à stopper les percées sur les ailes des deux prodiges Lamine Yamal (17 ans samedi) et Nico Williams (21 ans) pourrait déterminer l'issue de la partie. Pour libérer des espaces pour ses deux dribleurs, la Roja devra pousser Bukayo Saka et Jude Bellingham à défendre pour chercher des situations de un contre un sur les côtés.
Si Williams a été moins en vue en demi-finale, Yamal a crevé l'écran en inscrivant un but de toute beauté contre les Français, devenant le plus jeune marqueur de l'histoire de l'Euro à 16 ans et 362 jours. Il a ainsi prouvé qu'il savait gérer la pression d'un grand évènement. De quoi rassurer De la Fuente avant la finale.
"Nous avons vu un génie. Il peut être meilleur chaque jour et continuer à grandir, avec cette attitude, cette maturité et le professionnalisme dont il fait preuve. Ce dont je me réjouis, c'est qu'il joue avec nous, qu'il est espagnol et que nous pouvons en profiter encore de nombreuses années", a déclaré le sélectionneur ibérique après la demi-finale.
Le gamin est lui déjà tourné vers le grand rendez-vous de dimanche à Berlin où il battra un nouveau record de précocité en devenant le plus jeune joueur à disputer une finale d'Euro devant le Portugais Renato Sanches (18 ans et 328 jours).
Avec AFP
Résister au pressing espagnol
Adepte de la possession à outrance, la Roja exerce un gros pressing à la perte de balle dont les Anglais devront savoir s'extraire. La structure à trois défenseurs (Kyle Walker-John Stones-Marc Guéhi) sera peut-être l'arme fatale pour contrecarrer les plans des hommes de Luis de la Fuente en facilitant les relances pour aller trouver plus directement les ailes.
Car le sélectionneur espagnol ne compte absolument pas déroger à ses habitudes et espère voir son équipe "imposer son style" contre un adversaire qu'il qualifie volontiers de "physique, avec des joueurs qui aiment les espaces", comme elle a su si bien le faire pour écarter les Bleus et briser leur muraille défensive en demi-finales (2-1).
"Nous devrons d'abord leur retirer le ballon. Mais ce ne sera pas aussi simple de l'avoir et de les faire courir. Ils pressent très bien, donc il va falloir être exceptionnel avec le ballon et il va falloir être exceptionnel sans", a expliqué le sélectionneur anglais Gareth Southgate.
La bataille des airs
Le danger pour les deux finalistes pourrait venir des ballons aériens. Ni l'Espagne ni l'Angleterre n'ont affiché une très grande sûreté dans ce domaine en demi-finales. Aymeric Laporte a été très lâche au marquage de Randal Kolo Muani sur l'ouverture du score de la France et il va avoir un sacré client à museler avec Harry Kane. Le capitaine anglais pourrait se régaler si la défense espagnole ne redouble pas de vigilance.
"Harry Kane est l'un des meilleurs attaquants du monde. L'équipe anglaise a des joueurs décisifs en attaque et ils peuvent faire beaucoup de dégâts. Il faudra bien les surveiller", a d'ores et déjà prévenu le défenseur Dani Vivian.
L'arrière-garde des Three Lions n'est pas en reste puisqu'elle aussi a été souvent prise de court sur les centres et les coups de pied arrêtés face aux Pays-Bas (2-1), à l'image de la barre transversale trouvée par le défenseur batave Denzel Dumfries.
Contenir les flèches Yamal et Williams
La capacité de l'Angleterre à stopper les percées sur les ailes des deux prodiges Lamine Yamal (17 ans samedi) et Nico Williams (21 ans) pourrait déterminer l'issue de la partie. Pour libérer des espaces pour ses deux dribleurs, la Roja devra pousser Bukayo Saka et Jude Bellingham à défendre pour chercher des situations de un contre un sur les côtés.
Si Williams a été moins en vue en demi-finale, Yamal a crevé l'écran en inscrivant un but de toute beauté contre les Français, devenant le plus jeune marqueur de l'histoire de l'Euro à 16 ans et 362 jours. Il a ainsi prouvé qu'il savait gérer la pression d'un grand évènement. De quoi rassurer De la Fuente avant la finale.
"Nous avons vu un génie. Il peut être meilleur chaque jour et continuer à grandir, avec cette attitude, cette maturité et le professionnalisme dont il fait preuve. Ce dont je me réjouis, c'est qu'il joue avec nous, qu'il est espagnol et que nous pouvons en profiter encore de nombreuses années", a déclaré le sélectionneur ibérique après la demi-finale.
Le gamin est lui déjà tourné vers le grand rendez-vous de dimanche à Berlin où il battra un nouveau record de précocité en devenant le plus jeune joueur à disputer une finale d'Euro devant le Portugais Renato Sanches (18 ans et 328 jours).
Avec AFP
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