Avec en son sein Tadej Pogacar, toujours en jaune, le peloton va se bagarrer, samedi, entre échappées et équipes de sprinteurs, pour la huitième étape du Tour, avec une arrivée à Colombey-les-Deux-Églises, le village du général de Gaulle.
Ce retour à Colombey, où le général avait salué les coureurs il y a 60 ans, est intimidant au point que le directeur du Tour, Christian Prudhomme, dit à l'AFP «ne même pas avoir osé le proposer». «Et quand Nicolas Lacroix (président du Conseil départemental de la Haute-Marne) nous a fait la proposition, je me suis dit: mais pourvu qu'on puisse techniquement et d'un point de vue logistique», ajoute-t-il.
Cela a donc été possible, et l'arrivée s'annonce même somptueuse, aux abords de la monumentale croix de Lorraine, «à vingt mètres de l'endroit où le général de Gaulle a serré la main du maillot jaune Gastone Nencini en 1960», pour la première apparition d'un président de la Vᵉ République sur la Grande Boucle.
Sur le plan sportif, l'étape, longue de 183 km au départ de Semur-en-Auxois, offre un peu de dénivelé avec cinq côtes de troisième ou quatrième catégorie.
Après le contre-la-montre de la veille, dominé par Remco Evenepoel, mais où les autres fantastiques Pogacar, Primoz Roglic et Jonas Vingegaard ont fait un bon chrono, l'étape devrait inspirer le peloton.
«On a un début d'étape casse-pattes propice aux baroudeurs, à ce qu'une échappée de costauds prenne un peu de champ. Ça se rééquilibre en revanche dans la deuxième partie, et les équipes de sprinteurs pourront rivaliser avec l'échappée», explique Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, à l'AFP.
«Si ça arrive au sprint, on a une ligne droite finale incroyable à Colombey-les-Deux-Eglises en faux-plat montant, ajoute Gouvenou. Ce n'est pas du sprint hyper rapide, on est plus dans du style Pedersen et Van der Poel. Autant à Turin et Saint-Vulbas (lors des 3ᵉ et 5ᵉ étapes) c'était de la pure vitesse, autant il faudra ici de la puissance aussi.»
Départ de Semur-en-Auxois à 14h05 (heure de Beyrouth), arrivée à Colombey-les-Deux-Églises à 18h30 (horaire calculé sur une moyenne de 44 km/h)
Avec AFP
Ce retour à Colombey, où le général avait salué les coureurs il y a 60 ans, est intimidant au point que le directeur du Tour, Christian Prudhomme, dit à l'AFP «ne même pas avoir osé le proposer». «Et quand Nicolas Lacroix (président du Conseil départemental de la Haute-Marne) nous a fait la proposition, je me suis dit: mais pourvu qu'on puisse techniquement et d'un point de vue logistique», ajoute-t-il.
Cela a donc été possible, et l'arrivée s'annonce même somptueuse, aux abords de la monumentale croix de Lorraine, «à vingt mètres de l'endroit où le général de Gaulle a serré la main du maillot jaune Gastone Nencini en 1960», pour la première apparition d'un président de la Vᵉ République sur la Grande Boucle.
Sur le plan sportif, l'étape, longue de 183 km au départ de Semur-en-Auxois, offre un peu de dénivelé avec cinq côtes de troisième ou quatrième catégorie.
Après le contre-la-montre de la veille, dominé par Remco Evenepoel, mais où les autres fantastiques Pogacar, Primoz Roglic et Jonas Vingegaard ont fait un bon chrono, l'étape devrait inspirer le peloton.
«On a un début d'étape casse-pattes propice aux baroudeurs, à ce qu'une échappée de costauds prenne un peu de champ. Ça se rééquilibre en revanche dans la deuxième partie, et les équipes de sprinteurs pourront rivaliser avec l'échappée», explique Thierry Gouvenou, l'architecte du parcours, à l'AFP.
«Si ça arrive au sprint, on a une ligne droite finale incroyable à Colombey-les-Deux-Eglises en faux-plat montant, ajoute Gouvenou. Ce n'est pas du sprint hyper rapide, on est plus dans du style Pedersen et Van der Poel. Autant à Turin et Saint-Vulbas (lors des 3ᵉ et 5ᵉ étapes) c'était de la pure vitesse, autant il faudra ici de la puissance aussi.»
Départ de Semur-en-Auxois à 14h05 (heure de Beyrouth), arrivée à Colombey-les-Deux-Églises à 18h30 (horaire calculé sur une moyenne de 44 km/h)
Avec AFP
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