Alors que les Pays-Bas défieront à Berlin la Turquie, dopée par son soutien populaire et un contexte diplomatique tendu, à Düsseldorf, l'Angleterre tentera de convaincre, enfin samedi, face à la Suisse dans les deux derniers quarts de finale de l'Euro-2024.
L'ambiance promet d'être électrique au coup d'envoi, à l'Olympiastadion, lorsque la Turquie se battra pour bien plus que du football dans un match où elle ne sera pas favorite sur le papier.
Habitués à jouer presque «à domicile» en Allemagne, grâce à l'importante diaspora turque dans le pays, les hommes de Vincenzo Montella voudront aussi «venger» ce qu'ils considèrent comme une injustice: la suspension de leur défenseur Merih Demiral.
Auteur d'un doublé en huitième de finale contre l'Autriche (2-1), il avait célébré ses buts en faisant, de la main, le signe des «Loups gris», une organisation d'extrême droite turque.
L'UEFA l'a suspendu pour deux matches pour «avoir utilisé des événements sportifs pour des manifestations à caractère non sportif».
Cette décision «est injuste parce qu'il ne faisait pas un geste politique», a plaidé le coach Vincenzo Montella, qui a promis que «cela ne freinera pas la fierté turque. On sera encore plus motivés, plus fiers».
Les Pays-Bas en phase ascendante
L'incident a également pris une tournure diplomatique, Ankara et Berlin convoquant leurs ambassadeurs respectifs pendant la semaine.
Cela n'a pas empêché le président turc, Recep Tayyip Erdogan, d'annoncer sa venue pour ce match qui pourrait permettre à son pays d'entrer dans le dernier carré d'une compétition majeure pour la première fois depuis 2008.
Mais l'équipe turque, la plus mal classée selon la Fifa dans ces quarts, devra pour cela réaliser un exploit qui serait d'autant plus savoureux que l'Allemagne s'est fait sortir (2-1, ap. prol.) vendredi, par l'Espagne qui affrontera la France, en demi-finale, le 9 juillet, à Munich, après sa victoire aux tirs au but (0-0, 5-3) contre le Portugal.
Face à elle, elle retrouvera l'équipe des Pays-Bas qui semble sur une pente ascendante après une phase de poule où elle a alterné le correct et le médiocre, avant de se montrer bien plus convaincante contre la Roumanie, en huitième (3-0).
«Le dernier match nous a donné beaucoup de confiance. On a montré un très bon niveau de football et si on arrive à le garder, ce tournoi pourrait devenir un très bon tournoi pour nous», a même avancé leur sélectionneur, Ronald Koeman.
Lorsqu'ils en découdront, Turcs et Néerlandais connaîtront déjà l'identité de leur adversaire potentiel en demie, le 10 juillet à Dortmund, puisque Anglais et Suisses ouvriront le bal à 19h00 (Beyrouth) à Düsseldorf.
Southgate attend du mieux
Dans une moitié de tableau où ils auraient dû faire figure de grands favoris, les Three Lions s'avancent pourtant avec très peu de certitudes, après leur victoire à l'arraché contre la Slovaquie en huitièmes (2-1, ap. prol).
Le scénario du match durant lequel ils ont su forcer le destin avec un retourné magnifique de Jude Bellingham au bout du temps additionnel a-t-il enfin créé l'étincelle tant attendue?
Le sélectionneur Gareth Southgate veut y croire.
«J'ai l'impression que l'équipe, même à l'entraînement, a changé d'état d'esprit. Elle est plus fluide. Je m'attends à ce que nous jouions bien samedi», a-t-il proclamé en conférence de presse.
Et ce sera impératif pour espérer écarter la Suisse qui a livré une leçon tactique contre les tenants du titre italiens en huitièmes (2-0).
La «Nati» n'aura en tout cas aucun complexe, à l'image de son sélectionneur, Murat Yakin.
«Nous sommes en bonne forme, nous sommes confiants et nous avons montré depuis plusieurs matches que nous pouvions rivaliser avec de grandes équipes, notamment le tenant du titre et le pays hôte», a-t-il relevé en référence également au match nul 1-1 face à l'Allemagne, en poule.
Avec AFP
L'ambiance promet d'être électrique au coup d'envoi, à l'Olympiastadion, lorsque la Turquie se battra pour bien plus que du football dans un match où elle ne sera pas favorite sur le papier.
Habitués à jouer presque «à domicile» en Allemagne, grâce à l'importante diaspora turque dans le pays, les hommes de Vincenzo Montella voudront aussi «venger» ce qu'ils considèrent comme une injustice: la suspension de leur défenseur Merih Demiral.
Auteur d'un doublé en huitième de finale contre l'Autriche (2-1), il avait célébré ses buts en faisant, de la main, le signe des «Loups gris», une organisation d'extrême droite turque.
L'UEFA l'a suspendu pour deux matches pour «avoir utilisé des événements sportifs pour des manifestations à caractère non sportif».
Cette décision «est injuste parce qu'il ne faisait pas un geste politique», a plaidé le coach Vincenzo Montella, qui a promis que «cela ne freinera pas la fierté turque. On sera encore plus motivés, plus fiers».
Les Pays-Bas en phase ascendante
L'incident a également pris une tournure diplomatique, Ankara et Berlin convoquant leurs ambassadeurs respectifs pendant la semaine.
Cela n'a pas empêché le président turc, Recep Tayyip Erdogan, d'annoncer sa venue pour ce match qui pourrait permettre à son pays d'entrer dans le dernier carré d'une compétition majeure pour la première fois depuis 2008.
Mais l'équipe turque, la plus mal classée selon la Fifa dans ces quarts, devra pour cela réaliser un exploit qui serait d'autant plus savoureux que l'Allemagne s'est fait sortir (2-1, ap. prol.) vendredi, par l'Espagne qui affrontera la France, en demi-finale, le 9 juillet, à Munich, après sa victoire aux tirs au but (0-0, 5-3) contre le Portugal.
Face à elle, elle retrouvera l'équipe des Pays-Bas qui semble sur une pente ascendante après une phase de poule où elle a alterné le correct et le médiocre, avant de se montrer bien plus convaincante contre la Roumanie, en huitième (3-0).
«Le dernier match nous a donné beaucoup de confiance. On a montré un très bon niveau de football et si on arrive à le garder, ce tournoi pourrait devenir un très bon tournoi pour nous», a même avancé leur sélectionneur, Ronald Koeman.
Lorsqu'ils en découdront, Turcs et Néerlandais connaîtront déjà l'identité de leur adversaire potentiel en demie, le 10 juillet à Dortmund, puisque Anglais et Suisses ouvriront le bal à 19h00 (Beyrouth) à Düsseldorf.
Southgate attend du mieux
Dans une moitié de tableau où ils auraient dû faire figure de grands favoris, les Three Lions s'avancent pourtant avec très peu de certitudes, après leur victoire à l'arraché contre la Slovaquie en huitièmes (2-1, ap. prol).
Le scénario du match durant lequel ils ont su forcer le destin avec un retourné magnifique de Jude Bellingham au bout du temps additionnel a-t-il enfin créé l'étincelle tant attendue?
Le sélectionneur Gareth Southgate veut y croire.
«J'ai l'impression que l'équipe, même à l'entraînement, a changé d'état d'esprit. Elle est plus fluide. Je m'attends à ce que nous jouions bien samedi», a-t-il proclamé en conférence de presse.
Et ce sera impératif pour espérer écarter la Suisse qui a livré une leçon tactique contre les tenants du titre italiens en huitièmes (2-0).
La «Nati» n'aura en tout cas aucun complexe, à l'image de son sélectionneur, Murat Yakin.
«Nous sommes en bonne forme, nous sommes confiants et nous avons montré depuis plusieurs matches que nous pouvions rivaliser avec de grandes équipes, notamment le tenant du titre et le pays hôte», a-t-il relevé en référence également au match nul 1-1 face à l'Allemagne, en poule.
Avec AFP
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