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- Le Hamas accuse Netanyahou d'entraver les négociations pour une trêve
Le Hamas a accusé lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, d'entraver les négociations en vue d'une trêve à Gaza, alors que les efforts de médiation s'intensifient au dixième mois de guerre.
«Au moment où le Hamas fait preuve de souplesse et de positivité pour faciliter la conclusion d'un accord (...) Netanyahou continue de dresser de nouveaux obstacles devant les négociations», a déclaré le mouvement dans un communiqué.
Le Hamas a dit dimanche accepter de négocier sur la libération des otages en l'absence d'un cessez-le-feu permanent avec Israël, tandis que des discussions doivent avoir lieu cette semaine au Qatar et en Égypte, deux des pays médiateurs avec les États-Unis.
Les combats et les bombardements se poursuivaient toutefois lundi sans répit dans la ville de Gaza (nord), où des chars israéliens ont pris d'assaut plusieurs quartiers, poussant des milliers de Palestiniens à fuir.
Israël «intensifie son agression (...) et multiplie ses tentatives de déplacement forcé afin de contrecarrer tous les efforts déployés», a affirmé le Hamas, en appelant «les médiateurs à intervenir pour mettre fin aux ruses et aux crimes de Netanyahou».
Les chefs des services de renseignement américain et israélien doivent se rendre à Doha mercredi pour discuter d'un accord entre le Hamas et Israël en vue d'un cessez-le-feu à Gaza, a indiqué lundi à l'AFP une source au fait des discussions.
Les chefs de la CIA, William Burns, et du Mossad israélien David Barnea «se rendront à Doha mercredi», a indiqué la source, ajoutant qu'ils rencontreraient le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani.
Le Qatar est engagé depuis des mois dans des négociations en coulisses, avec l'Égypte et des États-Unis, pour arracher une trêve à Gaza et la libération des otages israéliens.
M. Barnea s'est rendu à Doha vendredi, et Israël avait annoncé à son retour qu'une délégation retournerait au Qatar dans le courant de la semaine. L'Égypte doit également organiser des réunions cette semaine.
La source, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat en raison du caractère sensible des discussions, a déclaré que les discussions dans la capitale qatarie s'étaient concentrées sur «la transition d'une trêve initiale vers une période de calme plus durable».
Selon un responsable palestinien au fait des discussions, des médiateurs égyptiens doivent aussi participer aux pourparlers à Doha, où la délégation du mouvement islamiste palestinien sera dirigée par Khalil Al-Hayya.
Ce responsable a cité parmi plusieurs points de divergence, le fait qu’Israël a mis son veto à la libération de 100 prisonniers palestiniens lourdement condamnés qui ont passé plus de 15 ans dans les prisons israéliennes, parmi lesquels un certain nombre de hauts dirigeants du Hamas, du Fatah, du Jihad islamique et du Front populaire».
Le Hamas de son côté, a-t-il détaillé, «a exigé que les médiateurs s'engagent à un retrait israélien complet du terminal de Rafah», le passage frontalier de Gaza avec l'Égypte, «et du couloir de Philadelphie», une route qui borde la frontière du côté palestinien, « au cours de la cinquième semaine » d'un cessez-le-feu s'il entrait en vigueur.
«Il y a d'autres points (...) liés au retour des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord» du territoire palestinien, a ajouté ce responsable.
Avec AFP
«Au moment où le Hamas fait preuve de souplesse et de positivité pour faciliter la conclusion d'un accord (...) Netanyahou continue de dresser de nouveaux obstacles devant les négociations», a déclaré le mouvement dans un communiqué.
Le Hamas a dit dimanche accepter de négocier sur la libération des otages en l'absence d'un cessez-le-feu permanent avec Israël, tandis que des discussions doivent avoir lieu cette semaine au Qatar et en Égypte, deux des pays médiateurs avec les États-Unis.
Les combats et les bombardements se poursuivaient toutefois lundi sans répit dans la ville de Gaza (nord), où des chars israéliens ont pris d'assaut plusieurs quartiers, poussant des milliers de Palestiniens à fuir.
Israël «intensifie son agression (...) et multiplie ses tentatives de déplacement forcé afin de contrecarrer tous les efforts déployés», a affirmé le Hamas, en appelant «les médiateurs à intervenir pour mettre fin aux ruses et aux crimes de Netanyahou».
Poursuite des négociations
Les chefs des services de renseignement américain et israélien doivent se rendre à Doha mercredi pour discuter d'un accord entre le Hamas et Israël en vue d'un cessez-le-feu à Gaza, a indiqué lundi à l'AFP une source au fait des discussions.
Les chefs de la CIA, William Burns, et du Mossad israélien David Barnea «se rendront à Doha mercredi», a indiqué la source, ajoutant qu'ils rencontreraient le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani.
Le Qatar est engagé depuis des mois dans des négociations en coulisses, avec l'Égypte et des États-Unis, pour arracher une trêve à Gaza et la libération des otages israéliens.
M. Barnea s'est rendu à Doha vendredi, et Israël avait annoncé à son retour qu'une délégation retournerait au Qatar dans le courant de la semaine. L'Égypte doit également organiser des réunions cette semaine.
La source, qui a parlé sous le couvert de l'anonymat en raison du caractère sensible des discussions, a déclaré que les discussions dans la capitale qatarie s'étaient concentrées sur «la transition d'une trêve initiale vers une période de calme plus durable».
Selon un responsable palestinien au fait des discussions, des médiateurs égyptiens doivent aussi participer aux pourparlers à Doha, où la délégation du mouvement islamiste palestinien sera dirigée par Khalil Al-Hayya.
Ce responsable a cité parmi plusieurs points de divergence, le fait qu’Israël a mis son veto à la libération de 100 prisonniers palestiniens lourdement condamnés qui ont passé plus de 15 ans dans les prisons israéliennes, parmi lesquels un certain nombre de hauts dirigeants du Hamas, du Fatah, du Jihad islamique et du Front populaire».
Le Hamas de son côté, a-t-il détaillé, «a exigé que les médiateurs s'engagent à un retrait israélien complet du terminal de Rafah», le passage frontalier de Gaza avec l'Égypte, «et du couloir de Philadelphie», une route qui borde la frontière du côté palestinien, « au cours de la cinquième semaine » d'un cessez-le-feu s'il entrait en vigueur.
«Il y a d'autres points (...) liés au retour des personnes déplacées du sud de la bande de Gaza vers la ville de Gaza et le nord» du territoire palestinien, a ajouté ce responsable.
Avec AFP
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