©ADRIAN DENNIS / AFP
L'Angleterre de Harry Kane, rescapée à l'Euro-2024, se mesure aux Pays-Bas de Virgil van Dijk, mercredi (22h00- heure de Beyrouth), avec l'espoir de rejoindre Berlin et la finale contre l'Espagne, l'épouvantail qui a mis les Bleus au tapis.
La "Roja" du prodige Lamine Yamal, buteur à même pas 17 ans, a poursuivi son éblouissant parcours mardi en éliminant les vice-champions du monde français (2-1), aux jambes trop lourdes et aux idées trop limitées.
"Voilà, c'est fini", a titré La Voix du Nord. A l'autre bout du pays, La Provence parle de "la fin d'un rêve", celui de Kylian Mbappé et consorts.
Les Français ont croisé la route d'une Espagne supérieure, déjà tombeuse de l'Allemagne en quarts de finale, et dont le futur adversaire peut déjà se demander comment l'arrêter.
Entre l'Angleterre et les Pays-Bas, difficile de dégager clairement un favori, mercredi: la première a traversé le tournoi sans convaincre, ni maximiser la somme de ses riches individualités, tandis que les seconds ont produit des étincelles à intervalles réguliers, certes, mais dans un tableau assez dégagé.
Les "Three Lions" et les "Oranje" ont pour point commun, justement, d'avoir navigué jusqu'au dernier carré sans se mesurer aux cadors du continent.
Les Anglais, parmi les favoris avant le tournoi, ont eu des performances poussives au premier tour, avant d'éliminer avec peine la Slovaquie (2-1 a.p.) en prolongation puis la Suisse aux tirs au but (1-1, 5-3 t.a.b.).
"L'une de nos forces au cours des sept ou huit dernières années a été d'avoir moins de peur, moins d'inhibition. Mais je pense qu'au début de ce tournoi, les attentes étaient très lourdes", a déclaré mardi Gareth Southgate pour justifier le décalage entre potentiel et réalité.
Le sélectionneur, en place depuis 2016, a redonné de la crédibilité et de la confiance à l'équipe anglaise, revenue dans les hautes sphères du football mondial (demi-finale en 2018, quart en 2022) et européen (finale en 2021).
Mais elle a plié sous les critiques et subi parfois la colère de certains supporters, déçus par le rendement d'une armada bardée de pépites, comme Jude Bellingham, Phil Foden, Bukayo Saka, Declan Rice ou Kobbie Mainoo, pour ne citer que les titulaires.
Pour revenir en finale, trois ans après celle perdue à Wembley contre l'Italie, il faudra se défaire des Pays-Bas et de leurs stars évoluant en Premier League comme Virgil van Dijk, Cody Gakpo (Liverpool) et Nathan Aké (Manchester City).
Avec Xavi Simons et Memphis Depay en plus, les Néerlandais sont dotés de talents sur toutes les lignes et dopés par la présence de leurs supporters, attendus en grand nombre à Dortmund.
Passé un premier tour sans éclat (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), ils ont mis le turbo contre la Roumanie (3-0) et renversé la Turquie (2-1) dans une chaude ambiance.
Il leur faut maintenant gérer la pression d'une demi-finale à laquelle ils ne sont pas habitués. La présence des Pays-Bas dans le dernier carré d'un tournoi remonte à 2014 en Coupe du monde, à 2004 dans un championnat d'Europe.
Depuis leur titre de champions d'Europe 1988, en Allemagne, les Néerlandais ont perdu les trois demi-finales disputées à un Euro (1992, 2000, 2004). C'est l'heure de renverser l'histoire.
Avec AFP
La "Roja" du prodige Lamine Yamal, buteur à même pas 17 ans, a poursuivi son éblouissant parcours mardi en éliminant les vice-champions du monde français (2-1), aux jambes trop lourdes et aux idées trop limitées.
"Voilà, c'est fini", a titré La Voix du Nord. A l'autre bout du pays, La Provence parle de "la fin d'un rêve", celui de Kylian Mbappé et consorts.
Les Français ont croisé la route d'une Espagne supérieure, déjà tombeuse de l'Allemagne en quarts de finale, et dont le futur adversaire peut déjà se demander comment l'arrêter.
Entre l'Angleterre et les Pays-Bas, difficile de dégager clairement un favori, mercredi: la première a traversé le tournoi sans convaincre, ni maximiser la somme de ses riches individualités, tandis que les seconds ont produit des étincelles à intervalles réguliers, certes, mais dans un tableau assez dégagé.
Les "Three Lions" et les "Oranje" ont pour point commun, justement, d'avoir navigué jusqu'au dernier carré sans se mesurer aux cadors du continent.
"Attentes très lourdes"
Les Anglais, parmi les favoris avant le tournoi, ont eu des performances poussives au premier tour, avant d'éliminer avec peine la Slovaquie (2-1 a.p.) en prolongation puis la Suisse aux tirs au but (1-1, 5-3 t.a.b.).
"L'une de nos forces au cours des sept ou huit dernières années a été d'avoir moins de peur, moins d'inhibition. Mais je pense qu'au début de ce tournoi, les attentes étaient très lourdes", a déclaré mardi Gareth Southgate pour justifier le décalage entre potentiel et réalité.
Le sélectionneur, en place depuis 2016, a redonné de la crédibilité et de la confiance à l'équipe anglaise, revenue dans les hautes sphères du football mondial (demi-finale en 2018, quart en 2022) et européen (finale en 2021).
Mais elle a plié sous les critiques et subi parfois la colère de certains supporters, déçus par le rendement d'une armada bardée de pépites, comme Jude Bellingham, Phil Foden, Bukayo Saka, Declan Rice ou Kobbie Mainoo, pour ne citer que les titulaires.
Pour revenir en finale, trois ans après celle perdue à Wembley contre l'Italie, il faudra se défaire des Pays-Bas et de leurs stars évoluant en Premier League comme Virgil van Dijk, Cody Gakpo (Liverpool) et Nathan Aké (Manchester City).
Avec Xavi Simons et Memphis Depay en plus, les Néerlandais sont dotés de talents sur toutes les lignes et dopés par la présence de leurs supporters, attendus en grand nombre à Dortmund.
Passé un premier tour sans éclat (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), ils ont mis le turbo contre la Roumanie (3-0) et renversé la Turquie (2-1) dans une chaude ambiance.
Il leur faut maintenant gérer la pression d'une demi-finale à laquelle ils ne sont pas habitués. La présence des Pays-Bas dans le dernier carré d'un tournoi remonte à 2014 en Coupe du monde, à 2004 dans un championnat d'Europe.
Depuis leur titre de champions d'Europe 1988, en Allemagne, les Néerlandais ont perdu les trois demi-finales disputées à un Euro (1992, 2000, 2004). C'est l'heure de renverser l'histoire.
Avec AFP
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