©(Ronny HARTMANN/AFP)
Le Kremlin a rejeté vendredi des informations de presse faisant état d'un projet russe d'assassinat du patron d'un grand fabricant d'armes allemand, déjoué par les États-Unis et l'Allemagne, estimant qu'elles n'étaient basées sur «aucune argumentation sérieuse».
«Tout cela est présenté dans le style des fake news, et nous ne pouvons donc pas prendre ces informations au sérieux», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
«Il nous est très difficile de commenter les informations de divers médias qui ne contiennent aucune argumentation sérieuse et se fondent sur des sources anonymes», a-t-il encore appuyé.
Jeudi, la chaîne américaine CNN avait rapporté que les États-Unis et l'Allemagne avaient déjoué, plus tôt dans l'année, un projet d'assassinat attribué à la Russie contre Armin Papperger, le patron du groupe industriel allemand Rheinmetall qui fournit de l'armement à l'Ukraine.
Citant cinq responsables américains et occidentaux non identifiés, CNN indique que Washington a informé Berlin de ce projet d'assassinat et qu'une protection avait été fournie par les services de sécurité allemands à M. Papperger.
Toujours selon CNN, ce plan fait partie d'une série de projets russes découverts par le renseignement américain pour tuer des cadres de l'industrie de défense européenne soutenant l'effort de guerre ukrainien face à la Russie.
À Berlin vendredi, le gouvernement allemand a de nouveau refusé de commenter directement les informations sur Rheinmetall.
«Nous ne pouvons pas nous exprimer sur des menaces en particulier», a dit le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Maximilian Kall, lors de la conférence traditionnelle du gouvernement allemand.
Mais dans le même temps, la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a affirmé que le pays ne se laisserait «pas intimider par la Russie».
«Nous ferons tout pour contrer les menaces russes en Allemagne», a-t-elle ajouté sur X, sans se référer spécifiquement à l'affaire Rheinmetall.
De son côté, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a apporté des détails supplémentaires à ceux publiés par CNN.
Selon le journal, des agents russes présumés se seraient rendus dans l'UE dans l'objectif de commettre cet attentat.
Les suspects auraient séjourné à proximité du siège du groupe à Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, ainsi que dans des destinations de voyage de M. Papperger à l'étranger.
Les informations collectées par les autorités n'ont toutefois pas été jugées suffisantes pour procéder à des arrestations, selon Der Spiegel, qui cite des hauts fonctionnaires des services de renseignement occidentaux.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a aussi accusé la Russie de mener «une guerre d'agression hybride» contre l'Occident, notamment «avec du sabotage, des cyberattaques», mais aussi «des attaques contre des personnes» et «des usines».
Le porte-parole de Rheinmetall, Oliver Hoffmann, a de son côté déclaré ne pas être «en mesure de commenter les questions relatives à la sécurité de l'entreprise».
Rheinmetall compte installer au moins quatre usines d'armement en Ukraine, pour produire des obus, des véhicules militaires, de la poudre et des armes de défense anti-aérienne.
Avec AFP
«Tout cela est présenté dans le style des fake news, et nous ne pouvons donc pas prendre ces informations au sérieux», a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
«Il nous est très difficile de commenter les informations de divers médias qui ne contiennent aucune argumentation sérieuse et se fondent sur des sources anonymes», a-t-il encore appuyé.
Jeudi, la chaîne américaine CNN avait rapporté que les États-Unis et l'Allemagne avaient déjoué, plus tôt dans l'année, un projet d'assassinat attribué à la Russie contre Armin Papperger, le patron du groupe industriel allemand Rheinmetall qui fournit de l'armement à l'Ukraine.
Citant cinq responsables américains et occidentaux non identifiés, CNN indique que Washington a informé Berlin de ce projet d'assassinat et qu'une protection avait été fournie par les services de sécurité allemands à M. Papperger.
Toujours selon CNN, ce plan fait partie d'une série de projets russes découverts par le renseignement américain pour tuer des cadres de l'industrie de défense européenne soutenant l'effort de guerre ukrainien face à la Russie.
À Berlin vendredi, le gouvernement allemand a de nouveau refusé de commenter directement les informations sur Rheinmetall.
«Nous ne pouvons pas nous exprimer sur des menaces en particulier», a dit le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Maximilian Kall, lors de la conférence traditionnelle du gouvernement allemand.
Mais dans le même temps, la ministre allemande de l'Intérieur, Nancy Faeser, a affirmé que le pays ne se laisserait «pas intimider par la Russie».
«Nous ferons tout pour contrer les menaces russes en Allemagne», a-t-elle ajouté sur X, sans se référer spécifiquement à l'affaire Rheinmetall.
De son côté, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a apporté des détails supplémentaires à ceux publiés par CNN.
Selon le journal, des agents russes présumés se seraient rendus dans l'UE dans l'objectif de commettre cet attentat.
Les suspects auraient séjourné à proximité du siège du groupe à Düsseldorf, dans l'ouest de l'Allemagne, ainsi que dans des destinations de voyage de M. Papperger à l'étranger.
Les informations collectées par les autorités n'ont toutefois pas été jugées suffisantes pour procéder à des arrestations, selon Der Spiegel, qui cite des hauts fonctionnaires des services de renseignement occidentaux.
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a aussi accusé la Russie de mener «une guerre d'agression hybride» contre l'Occident, notamment «avec du sabotage, des cyberattaques», mais aussi «des attaques contre des personnes» et «des usines».
Le porte-parole de Rheinmetall, Oliver Hoffmann, a de son côté déclaré ne pas être «en mesure de commenter les questions relatives à la sécurité de l'entreprise».
Rheinmetall compte installer au moins quatre usines d'armement en Ukraine, pour produire des obus, des véhicules militaires, de la poudre et des armes de défense anti-aérienne.
Avec AFP
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