©(Ludovic MARIN/AFP)
Bras de fer à gauche, désunion au sein du camp présidentiel: cinq jours après le vote massif aux législatives en France, les partis peinent à faire émerger une majorité de gouvernement et un leader.
L'union des gauches, arrivée en tête, contre toute attente, mais sans majorité absolue, vit l'épreuve du feu en raison des désaccords entre les Insoumis de l'ancien candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et les socialistes.
Au cinquième jour de tractations, ils ne se hasardent plus à promettre de s'entendre rapidement sur un nom pour le poste de Premier ministre.
«Ce n'est pas parce que la question du Premier ministre n'est pas tranchée que rien n'avance», a tempéré la cheffe des écologistes, Marine Tondelier. «C'est normal que ça prenne un peu de temps», veut-elle croire.
Le calendrier pourrait même s'étirer jusqu'au 18 juillet, quand les députés reviendront à l'Assemblée pour élire leur président.
Le Nouveau Front populaire s'estime vainqueur, bien qu'avec 195 députés, il lui manque une centaine de sièges pour atteindre la majorité absolue.
Cette situation l'expose à un risque de censure immédiat s'il parvient à former un gouvernement.
En outre, le camp présidentiel, qui a réussi à préserver quelque 160 élus, reste en embuscade et n'a pas renoncé à former une majorité au centre.
Les législatives anticipées, convoquées par le président français après l'échec de ses candidats aux élections européennes du 9 juin, ont cependant laissé des traces.
Le camp présidentiel cache péniblement certaines dissensions. Ainsi, vendredi, lors d'une réunion à l'Élysée, le président Emmanuel Macron a déploré le «spectacle désastreux» donné ces derniers jours par son camp qui peine à s'unir derrière Gabriel Attal, Premier ministre depuis janvier 2024 et chef de la campagne éclair aux législatives.
Il est le seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée. Il s'est engagé vendredi à «protéger les Français de tout gouvernement qui compterait des ministres issus du RN ou de LFI», dans sa profession de foi pour la présidence de ce groupe, en évoquant le parti d'extrême droite et le mouvement de gauche radicale.
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a progressé, quoique moins que prévu, aux législatives avec 140 députés, a prévenu que son parti «censurera tout gouvernement dans lequel des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles».
Avec AFP
L'union des gauches, arrivée en tête, contre toute attente, mais sans majorité absolue, vit l'épreuve du feu en raison des désaccords entre les Insoumis de l'ancien candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, et les socialistes.
Au cinquième jour de tractations, ils ne se hasardent plus à promettre de s'entendre rapidement sur un nom pour le poste de Premier ministre.
«Ce n'est pas parce que la question du Premier ministre n'est pas tranchée que rien n'avance», a tempéré la cheffe des écologistes, Marine Tondelier. «C'est normal que ça prenne un peu de temps», veut-elle croire.
Le calendrier pourrait même s'étirer jusqu'au 18 juillet, quand les députés reviendront à l'Assemblée pour élire leur président.
Le Nouveau Front populaire s'estime vainqueur, bien qu'avec 195 députés, il lui manque une centaine de sièges pour atteindre la majorité absolue.
Cette situation l'expose à un risque de censure immédiat s'il parvient à former un gouvernement.
En outre, le camp présidentiel, qui a réussi à préserver quelque 160 élus, reste en embuscade et n'a pas renoncé à former une majorité au centre.
Les législatives anticipées, convoquées par le président français après l'échec de ses candidats aux élections européennes du 9 juin, ont cependant laissé des traces.
Le camp présidentiel cache péniblement certaines dissensions. Ainsi, vendredi, lors d'une réunion à l'Élysée, le président Emmanuel Macron a déploré le «spectacle désastreux» donné ces derniers jours par son camp qui peine à s'unir derrière Gabriel Attal, Premier ministre depuis janvier 2024 et chef de la campagne éclair aux législatives.
Il est le seul candidat à la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée. Il s'est engagé vendredi à «protéger les Français de tout gouvernement qui compterait des ministres issus du RN ou de LFI», dans sa profession de foi pour la présidence de ce groupe, en évoquant le parti d'extrême droite et le mouvement de gauche radicale.
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, qui a progressé, quoique moins que prévu, aux législatives avec 140 députés, a prévenu que son parti «censurera tout gouvernement dans lequel des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles».
Avec AFP
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