©(Photo par MILAN KAMMERMAYER / AFP)
L'Ukraine et des entreprises d'armement tchèques ont signé des accords en vue de produire des fusils d'assaut et des munitions en territoire ukrainien, a annoncé mardi, à Prague, le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal.
«C'est important pour approvisionner notre armée maintenant», a indiqué M. Chmygal, au sujet de l'accord avec le groupe Sellier & Bellot qui doit construire «une usine de munitions en Ukraine».
«Le second accord concerne la production en Ukraine de fusils d'assaut par Colt CZ Group», a-t-il ajouté, aux côtés de son homologue tchèque, Petr Fiala.
Aucun calendrier précis n'a été annoncé dans l'immédiat.
«Pour nous, il est important de continuer à soutenir l'Ukraine qui se bat pour sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale. Mais nous sommes bien conscients qu'elle se bat également pour la sécurité de l'Europe», a dit M. Fiala.
L'Ukraine, dont l'effort de guerre dépend très largement de l'aide occidentale, veut développer son industrie militaire pour produire elle-même ses munitions et ses armements afin de pouvoir compter aussi sur ses propres forces face à l'envahisseur russe.
Autre exemple de cette ambition, le groupe d'armement franco-allemand KNDS, qui fabrique notamment les canons Caesar, a officialisé début juin la création d'une filiale en Ukraine pour y produire à terme des équipements et des pièces détachées.
Il est à noter que l'aide occidentale a connu bien des ratés fin 2023 et début 2024 en raison de différends politiques au sein de ces pays ou de problèmes logistiques.
Il reste cependant à résoudre un problème de taille pour le développement d'une industrie militaire, car l'ensemble du territoire ukrainien est à portée des missiles et des drones russes.
L'Ukraine réclame depuis des mois que les Occidentaux lui livrent quantité de moyens de défense antiaérienne afin de pouvoir se défendre des attaques et protéger ses sites stratégiques, son infrastructure civile ainsi que ses villes.
Prague est un des partenaires clés pour Kiev. Le gouvernement tchèque est ainsi à l'origine d'une initiative internationale visant à acheter des obus d'artillerie pour l'Ukraine en dehors de l'Europe, l'UE ayant échoué à livrer le million de munitions qu'elle avait promises avant la fin mars.
L'initiative, à laquelle participent 18 pays, dont le Canada, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal, a permis de récolter quelque 1,8 milliard de dollars pour acheter au total 500.000 obus cette année. Mais Prague espère pouvoir porter le total à 800.000.
Avec AFP
«C'est important pour approvisionner notre armée maintenant», a indiqué M. Chmygal, au sujet de l'accord avec le groupe Sellier & Bellot qui doit construire «une usine de munitions en Ukraine».
«Le second accord concerne la production en Ukraine de fusils d'assaut par Colt CZ Group», a-t-il ajouté, aux côtés de son homologue tchèque, Petr Fiala.
Aucun calendrier précis n'a été annoncé dans l'immédiat.
«Pour nous, il est important de continuer à soutenir l'Ukraine qui se bat pour sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale. Mais nous sommes bien conscients qu'elle se bat également pour la sécurité de l'Europe», a dit M. Fiala.
L'Ukraine, dont l'effort de guerre dépend très largement de l'aide occidentale, veut développer son industrie militaire pour produire elle-même ses munitions et ses armements afin de pouvoir compter aussi sur ses propres forces face à l'envahisseur russe.
Autre exemple de cette ambition, le groupe d'armement franco-allemand KNDS, qui fabrique notamment les canons Caesar, a officialisé début juin la création d'une filiale en Ukraine pour y produire à terme des équipements et des pièces détachées.
Il est à noter que l'aide occidentale a connu bien des ratés fin 2023 et début 2024 en raison de différends politiques au sein de ces pays ou de problèmes logistiques.
Il reste cependant à résoudre un problème de taille pour le développement d'une industrie militaire, car l'ensemble du territoire ukrainien est à portée des missiles et des drones russes.
L'Ukraine réclame depuis des mois que les Occidentaux lui livrent quantité de moyens de défense antiaérienne afin de pouvoir se défendre des attaques et protéger ses sites stratégiques, son infrastructure civile ainsi que ses villes.
Prague est un des partenaires clés pour Kiev. Le gouvernement tchèque est ainsi à l'origine d'une initiative internationale visant à acheter des obus d'artillerie pour l'Ukraine en dehors de l'Europe, l'UE ayant échoué à livrer le million de munitions qu'elle avait promises avant la fin mars.
L'initiative, à laquelle participent 18 pays, dont le Canada, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Portugal, a permis de récolter quelque 1,8 milliard de dollars pour acheter au total 500.000 obus cette année. Mais Prague espère pouvoir porter le total à 800.000.
Avec AFP
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