©Photo JUSTIN TALLIS / POOL / AFP)
Charles III prononce, mercredi, le «discours du roi», cérémonie solennelle où il dévoilera le premier programme législatif en 15 ans d’un gouvernement travailliste, après l’écrasante victoire du Labour sur les conservateurs aux élections législatives du 4 juillet.
Ce discours empreint de tradition, où le roi arrive en carrosse, marque l’ouverture de la nouvelle session du Parlement de Westminster après ces élections qui ont abouti à l’arrivée à Downing Street du nouveau Premier ministre Keir Starmer.
«Le programme législatif présenté lors du discours du roi s’appuiera sur l’élan de nos premiers jours au pouvoir et fera une différence dans la vie des travailleurs», avec la croissance économique comme priorité, a déclaré le chef du gouvernement.
Alors qu’il s’est dit juste après son arrivée au pouvoir «impatient de mettre en œuvre le changement» promis aux Britanniques, il a prévu d’annoncer plus de 35 projets de loi dans ce discours lu par le souverain mais rédigé par le gouvernement.
Ce sera le premier discours du trône rédigé par un exécutif travailliste depuis le gouvernement de Gordon Brown en 2009, avant l’arrivée au pouvoir des conservateurs quelques mois plus tard.
Parmi les principaux projets de loi doit notamment figurer la création d’un fonds d’investissement public visant à financer la transition écologique du pays, des mesures pour accélérer la construction de logements, renationaliser les compagnies de transport ferroviaire ou encore pour abaisser le droit de vote à 16 ans au lieu de 18 ans actuellement.
Les travaillistes ont aussi promis de renforcer la décentralisation en donnant aux conseils locaux et aux maires des grandes régions davantage de pouvoir.
Un projet de loi devrait aussi renforcer les droits des travailleurs, en supprimant notamment les contrats dits «zéro heure» qui ne garantissent pas de durée minimum de travail.
Le gouvernement, qui a bâti sa campagne sur une promesse de «sérieux» budgétaire, doit également donner de nouvelles attributions à l’organisme public de prévision budgétaire, l’OBR, pour assurer un meilleur contrôle des dépenses publiques.
Visage impassible
Outre ces projets travaillistes, le gouvernement pourrait également, selon certains médias britanniques, remettre à l’ordre du jour des textes portés par les conservateurs dont l’examen avait commencé sous la précédente législature, notamment la loi visant à interdire la vente de tabac à toute personne née après 2009.
Un texte sur la protection des locataires vis-à-vis des propriétaires devrait aussi revenir à l’agenda, avec des mesures additionnelles pour améliorer la qualité des logements mis en location.
Avec ce programme, les travaillistes veulent «montrer qu’ils peuvent redevenir ce qu’ils considèrent comme le parti naturel du gouvernement», souligne à l’AFP Tony McNulty, ancien ministre du Labour et professeur de politique britannique à l’université Queen Mary de Londres.
Il s’agira du deuxième «discours du roi» prononcé par Charles III depuis son accession au trône. En mai 2022, en tant que prince de Galles, il avait aussi remplacé sa mère Elizabeth II, dont la santé déclinait.
Par Marie HEUCLIN avec AFP
Ce discours empreint de tradition, où le roi arrive en carrosse, marque l’ouverture de la nouvelle session du Parlement de Westminster après ces élections qui ont abouti à l’arrivée à Downing Street du nouveau Premier ministre Keir Starmer.
«Le programme législatif présenté lors du discours du roi s’appuiera sur l’élan de nos premiers jours au pouvoir et fera une différence dans la vie des travailleurs», avec la croissance économique comme priorité, a déclaré le chef du gouvernement.
Alors qu’il s’est dit juste après son arrivée au pouvoir «impatient de mettre en œuvre le changement» promis aux Britanniques, il a prévu d’annoncer plus de 35 projets de loi dans ce discours lu par le souverain mais rédigé par le gouvernement.
Ce sera le premier discours du trône rédigé par un exécutif travailliste depuis le gouvernement de Gordon Brown en 2009, avant l’arrivée au pouvoir des conservateurs quelques mois plus tard.
Parmi les principaux projets de loi doit notamment figurer la création d’un fonds d’investissement public visant à financer la transition écologique du pays, des mesures pour accélérer la construction de logements, renationaliser les compagnies de transport ferroviaire ou encore pour abaisser le droit de vote à 16 ans au lieu de 18 ans actuellement.
Les travaillistes ont aussi promis de renforcer la décentralisation en donnant aux conseils locaux et aux maires des grandes régions davantage de pouvoir.
Un projet de loi devrait aussi renforcer les droits des travailleurs, en supprimant notamment les contrats dits «zéro heure» qui ne garantissent pas de durée minimum de travail.
Le gouvernement, qui a bâti sa campagne sur une promesse de «sérieux» budgétaire, doit également donner de nouvelles attributions à l’organisme public de prévision budgétaire, l’OBR, pour assurer un meilleur contrôle des dépenses publiques.
Visage impassible
Outre ces projets travaillistes, le gouvernement pourrait également, selon certains médias britanniques, remettre à l’ordre du jour des textes portés par les conservateurs dont l’examen avait commencé sous la précédente législature, notamment la loi visant à interdire la vente de tabac à toute personne née après 2009.
Un texte sur la protection des locataires vis-à-vis des propriétaires devrait aussi revenir à l’agenda, avec des mesures additionnelles pour améliorer la qualité des logements mis en location.
Avec ce programme, les travaillistes veulent «montrer qu’ils peuvent redevenir ce qu’ils considèrent comme le parti naturel du gouvernement», souligne à l’AFP Tony McNulty, ancien ministre du Labour et professeur de politique britannique à l’université Queen Mary de Londres.
Il s’agira du deuxième «discours du roi» prononcé par Charles III depuis son accession au trône. En mai 2022, en tant que prince de Galles, il avait aussi remplacé sa mère Elizabeth II, dont la santé déclinait.
Par Marie HEUCLIN avec AFP
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