©(Photo by Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP)
La Russie et l’Ukraine ont procédé, mercredi, à un échange de 95 prisonniers de guerre chacune, grâce à une médiation des Émirats arabes unis, marquant une nouvelle étape dans leurs efforts de libération des captifs depuis le début du conflit en février 2022.
La Russie et l’Ukraine ont annoncé, mercredi, un nouvel échange de prisonniers de guerre, chaque camp libérant 95 militaires, moins d’un mois après un précédent échange.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité de la libération de 95 personnes servant dans l’armée, la garde nationale et les garde-frontières.
«Peu importe les difficultés, nous cherchons tous ceux qui sont en captivité. Nous avons le devoir de ramener tout le monde», a-t-il écrit sur son compte Telegram, précisant que l’échange avait été rendu possible par une médiation des Émirats arabes unis, comme la fois précédente.
Le ministère russe de la Défense avait également fait état de l’échange.
La médiatrice russe pour les droits de l’homme, Tatiana Moskalkova, a diffusé une vidéo de ses services accueillant les soldats russes libérés.
Aucun n’accuse l’Ukraine de mauvais traitement et plusieurs disent avoir été bien traités, l’un assurant par exemple avoir eu accès à des médicaments et à de nombreux livres.
Depuis le début de l’offensive russe contre l’Ukraine en février 2022, les deux pays ont procédé régulièrement à des échanges de ce type.
Le 5 juin, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé que la Russie détenait 6.465 soldats ukrainiens, contre 1.348 militaires russes détenus en Ukraine. Kiev n’a pas corroboré ces chiffres.
Le 25 juin, les deux pays avaient déjà échangé 90 prisonniers chacun. Le lendemain, le médiateur ukrainien chargé des droits humains, Dmytro Loubinets, avait révélé qu’à cette occasion, et pour la première fois, des négociateurs des deux pays s’étaient rencontrés.
Selon son homologue russe, Mme Moskalkova, une seconde entrevue a eu lieu à l’occasion de l’échange annoncé mercredi.
Les parties y ont discuté de la question de la réunion des familles séparées par la guerre.
«Nous avons rencontré un représentant du bureau du médiateur ukrainien et discuté avec lui des actions humanitaires conjointes à venir, y compris celles qui sont liées à la réunion des familles», a-t-elle écrit sur Telegram.
L’Ukraine accuse la Russie d’avoir déporté quelque 20.000 mineurs, séparés de leurs proches, et réclame leur retour. Moscou dément toute déportation et assure agir pour la sécurité des enfants.
La Cour pénale internationale a, pour sa part, émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et sa commissaire à l’enfance, Maria Lvova-Belova, pour le crime de guerre présumé de déportation d’enfants. Des accusations balayées par le Kremlin.
La Russie remet au compte-goutte de petits groupes de mineurs à l’Ukraine, un dossier dans lequel le Qatar joue le rôle de médiateur.
Mais Moscou est aussi accusé d’avoir donné en adoption à des Russes des enfants ukrainiens. Mme Lvova-Belova elle-même a dit avoir adopté un adolescent de la ville ukrainienne de Marioupol, ravagé par un siège russe dans les premiers mois de la guerre en 2022.
Avec AFP
La Russie et l’Ukraine ont annoncé, mercredi, un nouvel échange de prisonniers de guerre, chaque camp libérant 95 militaires, moins d’un mois après un précédent échange.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité de la libération de 95 personnes servant dans l’armée, la garde nationale et les garde-frontières.
«Peu importe les difficultés, nous cherchons tous ceux qui sont en captivité. Nous avons le devoir de ramener tout le monde», a-t-il écrit sur son compte Telegram, précisant que l’échange avait été rendu possible par une médiation des Émirats arabes unis, comme la fois précédente.
Le ministère russe de la Défense avait également fait état de l’échange.
La médiatrice russe pour les droits de l’homme, Tatiana Moskalkova, a diffusé une vidéo de ses services accueillant les soldats russes libérés.
Aucun n’accuse l’Ukraine de mauvais traitement et plusieurs disent avoir été bien traités, l’un assurant par exemple avoir eu accès à des médicaments et à de nombreux livres.
Depuis le début de l’offensive russe contre l’Ukraine en février 2022, les deux pays ont procédé régulièrement à des échanges de ce type.
Le 5 juin, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé que la Russie détenait 6.465 soldats ukrainiens, contre 1.348 militaires russes détenus en Ukraine. Kiev n’a pas corroboré ces chiffres.
Le 25 juin, les deux pays avaient déjà échangé 90 prisonniers chacun. Le lendemain, le médiateur ukrainien chargé des droits humains, Dmytro Loubinets, avait révélé qu’à cette occasion, et pour la première fois, des négociateurs des deux pays s’étaient rencontrés.
Selon son homologue russe, Mme Moskalkova, une seconde entrevue a eu lieu à l’occasion de l’échange annoncé mercredi.
Les parties y ont discuté de la question de la réunion des familles séparées par la guerre.
«Nous avons rencontré un représentant du bureau du médiateur ukrainien et discuté avec lui des actions humanitaires conjointes à venir, y compris celles qui sont liées à la réunion des familles», a-t-elle écrit sur Telegram.
L’Ukraine accuse la Russie d’avoir déporté quelque 20.000 mineurs, séparés de leurs proches, et réclame leur retour. Moscou dément toute déportation et assure agir pour la sécurité des enfants.
La Cour pénale internationale a, pour sa part, émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et sa commissaire à l’enfance, Maria Lvova-Belova, pour le crime de guerre présumé de déportation d’enfants. Des accusations balayées par le Kremlin.
La Russie remet au compte-goutte de petits groupes de mineurs à l’Ukraine, un dossier dans lequel le Qatar joue le rôle de médiateur.
Mais Moscou est aussi accusé d’avoir donné en adoption à des Russes des enfants ukrainiens. Mme Lvova-Belova elle-même a dit avoir adopté un adolescent de la ville ukrainienne de Marioupol, ravagé par un siège russe dans les premiers mois de la guerre en 2022.
Avec AFP
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