©ADEK BERRYAFP
La Chine a promis vendredi d'aider les collectivités locales à surmonter les «difficultés financières», au lendemain d'une réunion politique majeure axée sur la relance de la croissance dans la deuxième économie mondiale.
Le géant asiatique est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, à une consommation toujours faible et à un taux de chômage élevé chez les jeunes, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l'Union européenne menacent son commerce extérieur.
Les finances d'une partie des collectivités locales sont par ailleurs exsangues, après trois ans de dépenses faramineuses pour lutter contre le Covid et surtout d'une crise immobilière qui les prive d'une importante source de revenus fonciers.
L'explosion de la dette des collectivités est l'un des «risques» identifiés par le pouvoir lors d'une réunion au sommet, le «Troisième Plénum», qui a pris fin jeudi.
«Il a été proposé d'affiner les relations entre le gouvernement central et les gouvernements locaux en matière de finances», a déclaré vendredi Han Wenxiu, un haut responsable de la politique financière de la Chine.
Le pouvoir chinois va travailler sur d'autres sources de revenus pour les collectivités, a précisé ce responsable lors d'une conférence de presse portant sur les décisions prises lors du plénum.
Aucun détail concret n'a cependant été donné.
En avril, l'agence de notation Fitch avait abaissé la perspective du crédit souverain de la Chine à négative, citant des risques accrus pour les finances publiques du pays.
Pékin avait alors qualifié la décision de «regrettable».
Évoquant la crise immobilière qui pénalise la croissance en Chine et les finances publiques, Han Wenxiu a jugé les récentes évolutions «positives».
Pour stimuler le marché, la Chine a réduit en mai l'apport minimum pour les primo-accédants et proposé le rachat de logements inoccupés par les collectivités locales.
Les principales villes de Chine ont cependant de nouveau enregistré en juin une baisse des prix de l'immobilier sur un an, signe de demande atone.
Sur 70 villes qui composent l'indicateur de référence, 68 étaient ainsi concernées (contre 67 en mai), selon des chiffres officiels publiés lundi qui traduisent une dégradation de la situation. Il s'agit d'un nombre record.
Avec AFP
Le géant asiatique est en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, à une consommation toujours faible et à un taux de chômage élevé chez les jeunes, tandis que les tensions géopolitiques avec Washington et l'Union européenne menacent son commerce extérieur.
Les finances d'une partie des collectivités locales sont par ailleurs exsangues, après trois ans de dépenses faramineuses pour lutter contre le Covid et surtout d'une crise immobilière qui les prive d'une importante source de revenus fonciers.
L'explosion de la dette des collectivités est l'un des «risques» identifiés par le pouvoir lors d'une réunion au sommet, le «Troisième Plénum», qui a pris fin jeudi.
«Il a été proposé d'affiner les relations entre le gouvernement central et les gouvernements locaux en matière de finances», a déclaré vendredi Han Wenxiu, un haut responsable de la politique financière de la Chine.
Le pouvoir chinois va travailler sur d'autres sources de revenus pour les collectivités, a précisé ce responsable lors d'une conférence de presse portant sur les décisions prises lors du plénum.
Aucun détail concret n'a cependant été donné.
En avril, l'agence de notation Fitch avait abaissé la perspective du crédit souverain de la Chine à négative, citant des risques accrus pour les finances publiques du pays.
Pékin avait alors qualifié la décision de «regrettable».
Évoquant la crise immobilière qui pénalise la croissance en Chine et les finances publiques, Han Wenxiu a jugé les récentes évolutions «positives».
Pour stimuler le marché, la Chine a réduit en mai l'apport minimum pour les primo-accédants et proposé le rachat de logements inoccupés par les collectivités locales.
Les principales villes de Chine ont cependant de nouveau enregistré en juin une baisse des prix de l'immobilier sur un an, signe de demande atone.
Sur 70 villes qui composent l'indicateur de référence, 68 étaient ainsi concernées (contre 67 en mai), selon des chiffres officiels publiés lundi qui traduisent une dégradation de la situation. Il s'agit d'un nombre record.
Avec AFP
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