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Cette année, aux Jeux olympiques de Paris, le basket sera, encore une fois, l’une des principales attractions. De nombreuses équipes du monde entier s’affronteront à partir du 26 juillet, espérant représenter au mieux leur nation en décrochant une médaille, en or de préférence.
Pour certains, une place sur le podium peut suffire. Pour d’autres, se qualifier pour cet événement est déjà un accomplissement important. Cependant, l’équipe masculine de basket-ball des États-Unis ne sera pas à Paris cet été pour remporter un trophée de participation.
Dans l’histoire des Jeux olympiques, le basket-ball a été marqué par une domination américaine (presque) sans faille depuis 1936. En effet, ils ont connu des «incidents» de parcours en 1972, 1988 et 2004 où le titre leur a échappé de justesse. En 1992, ils ont aligné la plus grande équipe de l’histoire des Jeux olympiques, la «Dream Team». Emmenée par Michael Jordan, Larry Bird et Magic Johnson, cette équipe était manifestement imbattable.
Il est clair que les États-Unis sont en mesure de remporter la médaille d’or cette année. Ici Beyrouth vous emmène jeter un coup d’œil à l’équipe de 2024 menée par LeBron James.
Cette équipe pourrait-elle reproduire le même succès et continuer à être la Dream Team?
Un jeu américain
Le basket-ball a vu le jour aux États-Unis. Il n’est donc pas étonnant que l’équipe nationale soit toujours considérée comme l’une des meilleures.
De Bill Russell à Michael Jordan, en passant par Kobe Bryant et LeBron James, de nombreuses stars se sont succédé sur le terrain. Depuis sa création, la NBA a également accueilli de nombreuses stars étrangères, comme Giannis Antetokounmpo, Tony Parker, Dirk Nowitzki et Nikola Jokic.
Ces mêmes stars représentaient ensuite leur pays dans les tournois internationaux, mais elles n’avaient quasiment aucune chance face aux Américains. C’est d’ailleurs pour cette raison que les champions de la NBA sont appelés chaque année «champions du monde».
Si certains ont critiqué ce titre, il ne fait aucun doute que les joueurs américains n’ont rien à envier au reste du monde. Par exemple, les talents qui n’ont pas réussi à s’imposer en NBA se retrouvent souvent à l’étranger, où ils dominent les ligues respectives.
Des choix à la pelle
Lorsqu’il s’agit de sélectionner les joueurs qui représenteront les États-Unis aux Jeux olympiques, le sélectionneur ne manque pas d’options. Si certains joueurs sont des titulaires indiscutables (LeBron James, Stephen Curry, Kevin Durant), le reste de l’équipe est difficile à compléter.
Si l’excès de stars peut sembler écrasant pour l’adversaire, on sait que la gestion d’une équipe pleine de joueurs importants peut être compliquée. Team USA sera certainement favorite cette année, mais le sélectionneur Steve Kerr ne doit pas oublier que parfois, trop de cuisiniers gâchent la sauce.
Les cauchemars de la Dream Team
Compte tenu de l’arrivée du Camerounais Joel Embiid, la sélection américaine est sans aucun doute très complète à tous les postes. Toutefois, il convient de noter que les adversaires qui se dresseront sur leur chemin donneront tout ce qu’ils ont pour défier les pronostics.
L’Allemagne, championne du monde en titre, emmenée par Schöder et Wagner, est également en lice derrière les États-Unis et sera probablement l’une de leurs plus grandes menaces. D’autres équipes comme la France de Wembanyama et la Grèce d’Antetokounmpo risquent de donner du fil à retordre aux autres équipes.
Enfin, l’équipe nationale espagnole, classée deuxième au monde, sera celle qui devra se faire méfier de la Dream Team, car les Espagnols sont armés d’excellents tireurs comme Sergio Llull.
Alors qui sera le champion? Les États-Unis sont certes les favoris logiques. Mais ils devront se méfier de l’excès de confiance, car le plus grand adversaire des États-Unis reste l’égoïsme, tant leur équipe regorge d’individualités!
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