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Le gouvernement yéménite et les Houthis, soutenus par l'Iran, ont conclu un accord pour apaiser des tensions, ont déclaré mardi les Nations unies, alors que les deux parties s'affrontent pour le contrôle des banques du pays.
Les Houthis combattent une coalition dirigée par l'Arabie saoudite depuis mars 2015, après s'être emparés de la capitale Sanaa et de pans entiers du pays, ce qui a poussé le gouvernement internationalement reconnu à se réfugier à Aden.
En décembre, les deux parties s'étaient engagées à respecter une feuille de route élaborée sous l'égide de l'ONU en travaillant à la «reprise d'un processus politique inclusif».
Mais les attaques des Houthis contre les navires en mer Rouge et les représailles américaines et britanniques ont mis en suspens les pourparlers de paix.
Lundi, les parties ont informé Hans Grundberg, l'émissaire de l'ONU au Yémen, qu'elles «s'étaient mises d'accord sur plusieurs mesures de désescalade», selon un communiqué de son bureau.
L'émissaire a remercié l'Arabie saoudite pour son «rôle important» dans l'obtention de l'accord qui prévoit l'«annulation de toutes les décisions et procédures récentes prises par les deux parties à l'encontre des banques et l'arrêt à l'avenir de toute décision ou procédure similaire».
En mai, la banque centrale contrôlée par le gouvernement a interdit les transactions avec six banques de Sanaa, ville tenue par les Houthis, parce qu'elles n'avaient pas respecté l'ordre de se réinstaller à Aden.
Le groupe yéménite, qui gère sa propre banque centrale et utilise des billets différents avec des taux de change différents, a vu dans cette décision une «tentative déguisée» des États-Unis et de l'Arabie saoudite de mettre sous pression son système bancaire. Ce dernier a donc décider de riposter en interdisant les transactions avec 13 banques à Aden, coupant les habitants du nord des banques installées dans le sud.
Gouvernement et Houthis prévoient, aux termes de l'accord annoncé mardi, de tenir des réunions pour favoriser la résolution de leurs différends économiques et de questions humanitaires.
Le communiqué de l'ONU indique que les deux parties ont également accepté de régler, lors de réunions conjointes, les différends concernant Yemenia, la compagnie aérienne nationale du pays, qui accuse les Houthis de geler ses fonds dans les banques de Sanaa.
Avec AFP
Les Houthis combattent une coalition dirigée par l'Arabie saoudite depuis mars 2015, après s'être emparés de la capitale Sanaa et de pans entiers du pays, ce qui a poussé le gouvernement internationalement reconnu à se réfugier à Aden.
En décembre, les deux parties s'étaient engagées à respecter une feuille de route élaborée sous l'égide de l'ONU en travaillant à la «reprise d'un processus politique inclusif».
Mais les attaques des Houthis contre les navires en mer Rouge et les représailles américaines et britanniques ont mis en suspens les pourparlers de paix.
Lundi, les parties ont informé Hans Grundberg, l'émissaire de l'ONU au Yémen, qu'elles «s'étaient mises d'accord sur plusieurs mesures de désescalade», selon un communiqué de son bureau.
L'émissaire a remercié l'Arabie saoudite pour son «rôle important» dans l'obtention de l'accord qui prévoit l'«annulation de toutes les décisions et procédures récentes prises par les deux parties à l'encontre des banques et l'arrêt à l'avenir de toute décision ou procédure similaire».
En mai, la banque centrale contrôlée par le gouvernement a interdit les transactions avec six banques de Sanaa, ville tenue par les Houthis, parce qu'elles n'avaient pas respecté l'ordre de se réinstaller à Aden.
Le groupe yéménite, qui gère sa propre banque centrale et utilise des billets différents avec des taux de change différents, a vu dans cette décision une «tentative déguisée» des États-Unis et de l'Arabie saoudite de mettre sous pression son système bancaire. Ce dernier a donc décider de riposter en interdisant les transactions avec 13 banques à Aden, coupant les habitants du nord des banques installées dans le sud.
Gouvernement et Houthis prévoient, aux termes de l'accord annoncé mardi, de tenir des réunions pour favoriser la résolution de leurs différends économiques et de questions humanitaires.
Le communiqué de l'ONU indique que les deux parties ont également accepté de régler, lors de réunions conjointes, les différends concernant Yemenia, la compagnie aérienne nationale du pays, qui accuse les Houthis de geler ses fonds dans les banques de Sanaa.
Avec AFP
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