Interrogé sur France télévisions, le président français Emmanuel Macron a affirmé, mardi, qu'il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, «mi-août», au nom de la «trêve» qu'il a invoquée, faisant valoir que l'inverse «créerait un désordre» pendant l'événement sportif planétaire organisé à Paris.
«De manière évidente, jusqu'à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux. Et puis à partir de là, en fonction de l'avancée de ces discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre et lui confier la tâche de constituer un gouvernement et d'avoir le rassemblement le plus large qui lui permette d'agir et d'avoir la stabilité», a dit le chef de l'État sur France 2, France Inter et franceinfo.
Macron a appelé à respecter le vote des Français au premier tour des élections législatives anticipées, à savoir la victoire du Rassemblement national: «Les Français ont placé le RN en tête au premier tour, on doit l’entendre et le respecter». Interrogé sur le fait qu'aucun député RN n'a récupéré de présidence de commission à l'Assemblée nationale, le président a estimé que ce n'était pas normal: «Ce n’est pas une bonne chose. Un député qui est élu, il a une légitimité. Il est légitime que le premier parti soit représenté dans les instances».
Questionné sur l'échec du NFP à faire élire une figure de gauche comme président de l'Assemblée nationale, il considère que la coalition n'a pas de majorité: «André Chassaigne n’a pas eu la majorité à l’Assemblée nationale, ce qui montre très clairement qu’il serait faux de dire que le Front populaire a une majorité à l’Assemblée nationale».
«J'attends aujourd'hui des forces politiques qu'elles soient à la hauteur de ce qu'elles ont fait dans l'entre-deux-tours» des élections législatives en s'unissant contre le Rassemblement national et qu'elles fassent «des compromis», a poursuivi le président de la République.«Il est faux de dire que le Nouveau Front populaire aurait une majorité, quelle qu'elle soit», a-t-il par ailleurs fait observer, en rejetant de facto la proposition de la gauche de nommer à Matignon sa candidate, Lucie Castets, une haute fonctionnaire jusqu'alors inconnue et dont le nom a surgi moins d'une heure avant l'entretien présidentiel.
«La question n'est pas un nom. La question, c'est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée pour qu'un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays», a-t-il ajouté.
Et, si «personne ne peut appliquer son programme», «ni le Nouveau Front populaire, ni la majorité sortante, ni la droite républicaine», «la responsabilité de ces partis» est «de sortir en quelque sorte de leur évidence», a estimé Macron.
Emmanuel Macron reconnaît que la majorité présidentielle a perdu les élections, tout en estimant que «personne n'a gagné».
«De manière évidente, jusqu'à la mi-août, on doit être concentré sur les Jeux. Et puis à partir de là, en fonction de l'avancée de ces discussions, ce sera ma responsabilité de nommer un Premier ministre ou une Première ministre et lui confier la tâche de constituer un gouvernement et d'avoir le rassemblement le plus large qui lui permette d'agir et d'avoir la stabilité», a dit le chef de l'État sur France 2, France Inter et franceinfo.
Macron a appelé à respecter le vote des Français au premier tour des élections législatives anticipées, à savoir la victoire du Rassemblement national: «Les Français ont placé le RN en tête au premier tour, on doit l’entendre et le respecter». Interrogé sur le fait qu'aucun député RN n'a récupéré de présidence de commission à l'Assemblée nationale, le président a estimé que ce n'était pas normal: «Ce n’est pas une bonne chose. Un député qui est élu, il a une légitimité. Il est légitime que le premier parti soit représenté dans les instances».
Questionné sur l'échec du NFP à faire élire une figure de gauche comme président de l'Assemblée nationale, il considère que la coalition n'a pas de majorité: «André Chassaigne n’a pas eu la majorité à l’Assemblée nationale, ce qui montre très clairement qu’il serait faux de dire que le Front populaire a une majorité à l’Assemblée nationale».
«J'attends aujourd'hui des forces politiques qu'elles soient à la hauteur de ce qu'elles ont fait dans l'entre-deux-tours» des élections législatives en s'unissant contre le Rassemblement national et qu'elles fassent «des compromis», a poursuivi le président de la République.«Il est faux de dire que le Nouveau Front populaire aurait une majorité, quelle qu'elle soit», a-t-il par ailleurs fait observer, en rejetant de facto la proposition de la gauche de nommer à Matignon sa candidate, Lucie Castets, une haute fonctionnaire jusqu'alors inconnue et dont le nom a surgi moins d'une heure avant l'entretien présidentiel.
«La question n'est pas un nom. La question, c'est quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée pour qu'un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays», a-t-il ajouté.
Et, si «personne ne peut appliquer son programme», «ni le Nouveau Front populaire, ni la majorité sortante, ni la droite républicaine», «la responsabilité de ces partis» est «de sortir en quelque sorte de leur évidence», a estimé Macron.
Emmanuel Macron reconnaît que la majorité présidentielle a perdu les élections, tout en estimant que «personne n'a gagné».
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