Football et rugby à VII ouvrent les épreuves sportives des Jeux dès mercredi, deux jours avant la cérémonie d'ouverture, avec un Mali-Israël sous surveillance à Paris et les débuts olympiques d'Antoine Dupont.
Le président Emmanuel Macron se rendra lui à la session du Comité international olympique (CIO), selon une source proche du dossier, avec pour objectif de décrocher officiellement pour les Alpes françaises les Jeux d'hiver 2030.
Salt Lake City devrait se voir attribuer comme prévu et sans réserves ceux de 2034. Pour les Alpes françaises, le vote, prévu à 10H15, devrait également être positif même si l'attribution se fera "sous conditions", puisqu'il manque la garantie de l'Etat. La crise politique française et l'absence de gouvernement en exercice empêchent la France d'offrir cette garantie, qui est exigée par le CIO.
Alors que cette session se poursuivra, les footballeurs ouvriront le bal des compétitions sportives, deux jours avant la cérémonie d'ouverture.
Avec Argentine-Maroc à Saint-Etienne et Ouzbékistan-Espagne à Paris à 16h00 (heure de Beyrouth), le tournoi de football masculin devance d'une demi-heure celui de rugby à VII, organisé au stade de France où l'athlétisme, sport roi des JO, prendra ses quartiers en deuxième semaine.
Pour patienter en attendant Sha'Carri Richardson, Femke Bol et Noah Lyles, ce sera l'occasion de voir à l'œuvre la première grande star de ces Jeux, le Français Antoine Dupont, considéré comme un des meilleurs joueurs de rugby au monde, qui a fait une infidélité au rugby à XV et manqué le Tournoi des Six nations, pour poursuivre son rêve olympique.
Avec son renfort, les Bleus, qui affrontent les Etats-Unis puis l'Uruguay mercredi en poule, veulent croire en leur chance de détrôner les doubles champions olympiques fidjiens.
Antoine Dupont "pousse à l'exigence. Il force les autres joueurs à se surpasser et met la pression aux adversaires", se félicite le sélectionneur Jerôme Daret.
Mali-Israël à Paris
Un autre sport collectif sera au centre de l'attention, le football masculin. Mais pour des raisons sécuritaires plus que sportives: Mali-Israël, au parc des Princes à Paris.
Contredisant les propos d'un député de gauche lors d'une manifestation propalestinienne le week-end dernier dans la capitale française, les autorités françaises ont répété sur tous les tons que la délégation israélienne est la "bienvenue" à Paris.
Dans le contexte de la guerre à Gaza, une source policière a dit à l'AFP "s'attendre à des actions de perturbations autour du stade", et jugé possible "que des gens s'invectivent en tribune", "que des personnes sifflent ou sortent des drapeaux, par exemple pendant l'hymne".
Rien n'indique que la délégation israélienne, protégée par l'unité d'élite de la gendarmerie française, ait l'intention d'éviter la parade sur la Seine vendredi. "Toutes les délégations veulent défiler", a assuré Tony Estanguet.
La Dream Team dans la place
Les organisateurs s'efforcent de garder le plus grand secret autour de cette cérémonie, qui s'étalera sur six kilomètres devant plus de 300.000 spectateurs le long de la Seine et sur les ponts de Paris.
Mais les images de Céline Dion et de Lady Gaga à Paris en font pour beaucoup des candidates évidentes pour en être de grandes animatrices, tout comme la Française Aya Nakamura.
La météo sera une autre actrice importante de cette cérémonie annoncée grandiose, la première de l'histoire des Jeux olympiques à sortir d'un stade. Des averses ne sont pas à exclure, selon les prévisions météorologiques.
La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo "espère" que ce ne sera pas le cas. "Nous ne faisons pas la pluie et le beau temps", "nous regardons avec beaucoup d'anxiété le temps qu'il fera le 26 juillet. Mais nous ferons avec et ce seront des jeux exceptionnels", a-t-elle dit.
Environ 7.000 sportifs étaient arrivés à Paris mardi soir, selon les organisateurs. Parmi eux, les superstars du basket américain, LeBron James et Steph Curry en tête, qui sont attendues mercredi à Lille, où ils entrent en lice dimanche contre la Serbie de Nikola Jokic, une affiche qui aurait presque des airs de finale.
Avec AFP
Le président Emmanuel Macron se rendra lui à la session du Comité international olympique (CIO), selon une source proche du dossier, avec pour objectif de décrocher officiellement pour les Alpes françaises les Jeux d'hiver 2030.
Salt Lake City devrait se voir attribuer comme prévu et sans réserves ceux de 2034. Pour les Alpes françaises, le vote, prévu à 10H15, devrait également être positif même si l'attribution se fera "sous conditions", puisqu'il manque la garantie de l'Etat. La crise politique française et l'absence de gouvernement en exercice empêchent la France d'offrir cette garantie, qui est exigée par le CIO.
Alors que cette session se poursuivra, les footballeurs ouvriront le bal des compétitions sportives, deux jours avant la cérémonie d'ouverture.
Avec Argentine-Maroc à Saint-Etienne et Ouzbékistan-Espagne à Paris à 16h00 (heure de Beyrouth), le tournoi de football masculin devance d'une demi-heure celui de rugby à VII, organisé au stade de France où l'athlétisme, sport roi des JO, prendra ses quartiers en deuxième semaine.
Pour patienter en attendant Sha'Carri Richardson, Femke Bol et Noah Lyles, ce sera l'occasion de voir à l'œuvre la première grande star de ces Jeux, le Français Antoine Dupont, considéré comme un des meilleurs joueurs de rugby au monde, qui a fait une infidélité au rugby à XV et manqué le Tournoi des Six nations, pour poursuivre son rêve olympique.
Avec son renfort, les Bleus, qui affrontent les Etats-Unis puis l'Uruguay mercredi en poule, veulent croire en leur chance de détrôner les doubles champions olympiques fidjiens.
Antoine Dupont "pousse à l'exigence. Il force les autres joueurs à se surpasser et met la pression aux adversaires", se félicite le sélectionneur Jerôme Daret.
Mali-Israël à Paris
Un autre sport collectif sera au centre de l'attention, le football masculin. Mais pour des raisons sécuritaires plus que sportives: Mali-Israël, au parc des Princes à Paris.
Contredisant les propos d'un député de gauche lors d'une manifestation propalestinienne le week-end dernier dans la capitale française, les autorités françaises ont répété sur tous les tons que la délégation israélienne est la "bienvenue" à Paris.
Dans le contexte de la guerre à Gaza, une source policière a dit à l'AFP "s'attendre à des actions de perturbations autour du stade", et jugé possible "que des gens s'invectivent en tribune", "que des personnes sifflent ou sortent des drapeaux, par exemple pendant l'hymne".
Rien n'indique que la délégation israélienne, protégée par l'unité d'élite de la gendarmerie française, ait l'intention d'éviter la parade sur la Seine vendredi. "Toutes les délégations veulent défiler", a assuré Tony Estanguet.
La Dream Team dans la place
Les organisateurs s'efforcent de garder le plus grand secret autour de cette cérémonie, qui s'étalera sur six kilomètres devant plus de 300.000 spectateurs le long de la Seine et sur les ponts de Paris.
Mais les images de Céline Dion et de Lady Gaga à Paris en font pour beaucoup des candidates évidentes pour en être de grandes animatrices, tout comme la Française Aya Nakamura.
La météo sera une autre actrice importante de cette cérémonie annoncée grandiose, la première de l'histoire des Jeux olympiques à sortir d'un stade. Des averses ne sont pas à exclure, selon les prévisions météorologiques.
La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo "espère" que ce ne sera pas le cas. "Nous ne faisons pas la pluie et le beau temps", "nous regardons avec beaucoup d'anxiété le temps qu'il fera le 26 juillet. Mais nous ferons avec et ce seront des jeux exceptionnels", a-t-elle dit.
Environ 7.000 sportifs étaient arrivés à Paris mardi soir, selon les organisateurs. Parmi eux, les superstars du basket américain, LeBron James et Steph Curry en tête, qui sont attendues mercredi à Lille, où ils entrent en lice dimanche contre la Serbie de Nikola Jokic, une affiche qui aurait presque des airs de finale.
Avec AFP
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