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- Les EAU pour une «mission internationale temporaire» à Gaza
©(ARCHIVES) La ministre d'État des Émirats arabes unis chargée de la coopération internationale au sein du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, Reem Al Hashimy, le 22 septembre 2022 à New York. (Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Les Émirats arabes unis ont appelé jeudi au «déploiement d'une mission internationale temporaire» dans la bande de Gaza dévastée par neuf mois et demi de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
La réalisation de la «paix, la sécurité et la fin de la souffrance humaine doit commencer par le déploiement d'une mission internationale temporaire à Gaza», a déclaré la ministre d'État à la coopération internationale des Émirats, Reem al Hashimy.
Cette mission sera chargée de «répondre efficacement à la crise humanitaire», «d'établir l'ordre public» et «d'ouvrir la voie à la réunification» de la bande de Gaza et de la Cisjordanie occupée «sous une seule Autorité palestinienne légitime», a ajouté Mme Hashimy, citée par l'agence officielle émiratie, WAM.
Depuis des affrontements fratricides en juin 2007, la direction palestinienne est divisée entre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie occupée depuis 1967 par Israël, et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.
Les pays arabes avaient déjà demandé en mai le déploiement de «forces internationales de protection et de maintien de la paix de l'ONU dans les territoires palestiniens occupés» jusqu'à la mise en œuvre d'une solution à deux États, israélien et palestinien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est totalement opposé à cette solution. Le Parlement israélien a adopté la semaine dernière une résolution contre la création d'un État palestinien.
Mme Hashemi a estimé par ailleurs qu'un «cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération de tous les otages et détenus» marqueraient un «premier pas vers la sécurité et la paix dans les territoires palestiniens et dans la région».
Ses propos interviennent quelques jours après ceux de Lana Nusseibeh, vice-ministre des Affaires étrangères pour les affaires politiques des Émirats, qui avait affirmé au Financial Times que son pays «pourrait envisager de faire partie de forces de stabilisation (à Gaza) aux côtés de partenaires arabes et internationaux».
Le site américain Axios a fait état cette semaine d'une «réunion secrète», jeudi dernier, à Abou Dhabi, entre les États-Unis, Israël et les Émirats arabes unis pour discuter «des plans d'après-guerre» à Gaza.
Avec AFP
La réalisation de la «paix, la sécurité et la fin de la souffrance humaine doit commencer par le déploiement d'une mission internationale temporaire à Gaza», a déclaré la ministre d'État à la coopération internationale des Émirats, Reem al Hashimy.
Cette mission sera chargée de «répondre efficacement à la crise humanitaire», «d'établir l'ordre public» et «d'ouvrir la voie à la réunification» de la bande de Gaza et de la Cisjordanie occupée «sous une seule Autorité palestinienne légitime», a ajouté Mme Hashimy, citée par l'agence officielle émiratie, WAM.
Depuis des affrontements fratricides en juin 2007, la direction palestinienne est divisée entre l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui exerce un pouvoir limité en Cisjordanie occupée depuis 1967 par Israël, et le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.
Les pays arabes avaient déjà demandé en mai le déploiement de «forces internationales de protection et de maintien de la paix de l'ONU dans les territoires palestiniens occupés» jusqu'à la mise en œuvre d'une solution à deux États, israélien et palestinien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est totalement opposé à cette solution. Le Parlement israélien a adopté la semaine dernière une résolution contre la création d'un État palestinien.
Mme Hashemi a estimé par ailleurs qu'un «cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération de tous les otages et détenus» marqueraient un «premier pas vers la sécurité et la paix dans les territoires palestiniens et dans la région».
Ses propos interviennent quelques jours après ceux de Lana Nusseibeh, vice-ministre des Affaires étrangères pour les affaires politiques des Émirats, qui avait affirmé au Financial Times que son pays «pourrait envisager de faire partie de forces de stabilisation (à Gaza) aux côtés de partenaires arabes et internationaux».
Le site américain Axios a fait état cette semaine d'une «réunion secrète», jeudi dernier, à Abou Dhabi, entre les États-Unis, Israël et les Émirats arabes unis pour discuter «des plans d'après-guerre» à Gaza.
Avec AFP
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