©(Photo Jam Sta Rosa / AFP)
Antony Blinken et Lloyd Austin se sont rendus à Manille pour une visite conjointe visant à réaffirmer le soutien des États-Unis aux Philippines. Lors de discussions avec leurs homologues philippins, ils ont abordé le renforcement des relations de défense entre les deux nations, en réponse aux activités de la Chine en mer de Chine méridionale. Cette visite, inscrite dans une tournée asiatique plus large, intervient dans le cadre de tensions accrues entre Pékin et Manille.
Cela se veut une démonstration forte de soutien: au lendemain du Japon, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, se trouvent à Manille, mardi, pour y réaffirmer le soutien des États-Unis, notamment face à la Chine.
Les discussions conjointes avec leurs homologues philippins, Enrique Manalo et Gilberto Teodoro, «dites 2+2», doivent permettre de consolider les relations de défense entre les États-Unis et les Philippines et rappeler le soutien «indéfectible» des États-Unis face aux activités «déstabilisatrices» de Pékin en mer de Chine méridionale et au-delà.
C’est la première fois que les Philippines accueillent ce dialogue à quatre.
Les États-Unis et les Philippines sont liés par un traité de défense mutuelle depuis les années 1950.
MM. Blinken et Austin ont rencontré, mardi matin, le président Ferdinand Marcos. Le chef de la diplomatie américaine a assuré que cette série de réunions témoigne «d’un niveau d’engagement très élevé entre « nos deux pays».
«Nous sommes vraiment reconnaissants de ce partenariat», a ajouté M. Blinken au palais présidentiel.
Ce message de soutien a été martelé tout au long de la tournée en Asie du chef de la diplomatie américaine, qui s’est déjà rendu au Laos, au Vietnam et au Japon. Après les Philippines, il est attendu à Singapour mercredi puis en Mongolie jeudi.
Cette visite des deux hauts responsables américains à Manille s’inscrit dans le sillage de celle du président philippin à Washington en avril dernier. Le premier sommet tripartite entre les dirigeants du Japon, des Philippines et des États-Unis s’était tenu à cette occasion.
Les confrontations entre la Chine et les Philippines se sont multipliées ces derniers mois, notamment autour de l’atoll Second Thomas. Des soldats philippins y sont stationnés sur un navire militaire qui a été volontairement échoué par Manille en 1999 pour affirmer ses prétentions de souveraineté.
Malgré les tensions, Pékin et Manille ont mené, courant juillet, des pourparlers et conclu un «arrangement provisoire» pour le réapprovisionnement des troupes philippines sur cet atoll. Washington a appelé à ce que Pékin respecte ses engagements.
La Chine revendique une grande partie des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres pays riverains (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie), aux prétentions rivales.
Cette confrontation Chine-Philippines alimente les craintes d’un potentiel conflit qui pourrait entraîner l’intervention de Washington.
Lors d’une rencontre au Laos samedi dernier, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avait demandé à son homologue américain de «ne pas souffler sur les braises» dans ce différend territorial.
Le président américain Joe Biden a fait des alliances en Asie une priorité de sa politique étrangère visant «à promouvoir une région Indo-Pacifique libre, ouverte et prospère», l’expression consacrée aux États-Unis pour désigner une zone Asie-Pacifique qui soit libre d’influences, une manière voilée de critiquer la Chine et ses ambitions économiques, territoriales et stratégiques dans la région.
Avec AFP
Cela se veut une démonstration forte de soutien: au lendemain du Japon, les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, se trouvent à Manille, mardi, pour y réaffirmer le soutien des États-Unis, notamment face à la Chine.
Les discussions conjointes avec leurs homologues philippins, Enrique Manalo et Gilberto Teodoro, «dites 2+2», doivent permettre de consolider les relations de défense entre les États-Unis et les Philippines et rappeler le soutien «indéfectible» des États-Unis face aux activités «déstabilisatrices» de Pékin en mer de Chine méridionale et au-delà.
C’est la première fois que les Philippines accueillent ce dialogue à quatre.
Les États-Unis et les Philippines sont liés par un traité de défense mutuelle depuis les années 1950.
MM. Blinken et Austin ont rencontré, mardi matin, le président Ferdinand Marcos. Le chef de la diplomatie américaine a assuré que cette série de réunions témoigne «d’un niveau d’engagement très élevé entre « nos deux pays».
«Nous sommes vraiment reconnaissants de ce partenariat», a ajouté M. Blinken au palais présidentiel.
Ce message de soutien a été martelé tout au long de la tournée en Asie du chef de la diplomatie américaine, qui s’est déjà rendu au Laos, au Vietnam et au Japon. Après les Philippines, il est attendu à Singapour mercredi puis en Mongolie jeudi.
Cette visite des deux hauts responsables américains à Manille s’inscrit dans le sillage de celle du président philippin à Washington en avril dernier. Le premier sommet tripartite entre les dirigeants du Japon, des Philippines et des États-Unis s’était tenu à cette occasion.
Les confrontations entre la Chine et les Philippines se sont multipliées ces derniers mois, notamment autour de l’atoll Second Thomas. Des soldats philippins y sont stationnés sur un navire militaire qui a été volontairement échoué par Manille en 1999 pour affirmer ses prétentions de souveraineté.
Malgré les tensions, Pékin et Manille ont mené, courant juillet, des pourparlers et conclu un «arrangement provisoire» pour le réapprovisionnement des troupes philippines sur cet atoll. Washington a appelé à ce que Pékin respecte ses engagements.
La Chine revendique une grande partie des îlots de la mer de Chine méridionale, face à d’autres pays riverains (Philippines, Vietnam, Brunei, Malaisie), aux prétentions rivales.
Cette confrontation Chine-Philippines alimente les craintes d’un potentiel conflit qui pourrait entraîner l’intervention de Washington.
Lors d’une rencontre au Laos samedi dernier, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, avait demandé à son homologue américain de «ne pas souffler sur les braises» dans ce différend territorial.
Le président américain Joe Biden a fait des alliances en Asie une priorité de sa politique étrangère visant «à promouvoir une région Indo-Pacifique libre, ouverte et prospère», l’expression consacrée aux États-Unis pour désigner une zone Asie-Pacifique qui soit libre d’influences, une manière voilée de critiquer la Chine et ses ambitions économiques, territoriales et stratégiques dans la région.
Avec AFP
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