Les disputes au sein du Courant patriotique libre (CPL), initiées par son chef Gebran Bassil, sont devenues publiques et ont fait l’objet de nombreux commentaires. Les efforts de M. Bassil pour affaiblir et éliminer les cadres du parti se sont intensifiés, notamment après les élections de 2022 et le déclin significatif de la représentation chrétienne du parti, passant de près de 70% en 2005 à moins de 20% aujourd’hui.
M. Mohammed Chamseddine, chercheur au Centre international d’information et de statistiques, a indiqué qu’une étude de l’ISI révélait que le CPL avait obtenu 75.499 voix parmi les maronites, contre 113.633 voix pour les Forces libanaises.
La popularité du CPL semble poursuivre son déclin en raison des mesures actuelles de M. Bassil au sein du parti, entraînant un mécontentement parmi plusieurs figures et cadres. M. Bassil semble remplacer les membres et députés de longue date par de nouveaux venus qu’il juge plus fidèles.
Interrogé sur les dissensions au sein du parti, un dirigeant du CPL a déclaré à Ici Beyrouth que «normalement, il ne devrait pas y avoir de dissension dans le parti, mais ce qui alimente cela, c’est l’attitude de M. Bassil. Il a récemment pris plusieurs mesures contre des députés qu’il considère comme n’étant pas suffisamment loyaux à son égard».
Il a affirmé que «les sondages biaisés, dont personne n’était au courant avant leur publication, rappellent les pratiques des régimes dictatoriaux habitués à ce type de mascarade».
«Mais au-delà de leur non-crédibilité, le plus grave est l’intention de M. Bassil de donner un semblant de légitimité à de futures décisions dirigées contre certains représentants», a-t-il poursuivi.
Concernant l’influence et le pouvoir futurs du CPL, il a noté que «M. Bassil transforme le parti en sa propriété personnelle, refusant de soutenir quiconque ne lui témoigne pas de loyauté, ne reconnaissant ainsi ni leur mérite, ni leur droit à participer au processus décisionnel», soulignant qu’il essaie de les «liquider».
D’autre part, Charles Jabbour, chef du département communication et médias des Forces libanaises, a déclaré à Ici Beyrouth que «le CPL a connu le plus grand nombre de pertes de cadres dans l’histoire des partis libanais, depuis Elias Zoghbi et Elie Mahfouz jusqu’aux membres qu’il perd aujourd’hui».
«Le CPL existe encore aujourd’hui, mais sa popularité a fortement chuté depuis le retour du général Aoun en 2005 jusqu’à son arrivée à Baabda et les défis auxquels il est confronté actuellement», a-t-il ajouté.
Pour illustrer ces défis, M. Jabbour a souligné que «M. Bassil ne désire pas voir Sleiman Frangieh accéder à la présidence. Il est évident que si la gestion de M. Aoun avait été plus efficace durant son mandat à Baabda, Gebran Bassil serait aujourd’hui un candidat sérieux à la présidence de la République».
«Si M. Aoun n’avait pas œuvré pour mener M. Bassil à la présidence lorsqu’il était à Baabda et si plusieurs questions, comme celle de l’électricité, avaient été mieux gérées, M. Bassil aurait probablement été candidat à la présidence aujourd’hui. Cependant, les contradictions, les alliances et la mauvaise gestion ont entravé cette possibilité», a conclu M. Jabbour.
En avril dernier, M. Bassil a évincé le vice-président de la Chambre, M. Elias Bou Saab, du CPL après deux ans de conflit sur la présidence. Outre M. Bou Saab, de nombreux cadres ont quitté le parti sans être officiellement révoqués ou écartés, notamment après le conflit avec le général Joseph Aoun, qui était soutenu par la majorité du CPL avant le mandat du président Michel Aoun.
Bien que le CPL reste actif dans la politique libanaise, il ne conservera pas l’influence qu’il avait après les élections de 2005 et 2009. Le parti aouniste n’est plus la voix chrétienne prédominante et voit son pouvoir décliner, que ce soit lors des élections universitaires ou au niveau des sièges parlementaires. Si cette tendance se poursuit, même leurs alliés politiques pourraient se tourner vers d’autres partis plus influents.
M. Mohammed Chamseddine, chercheur au Centre international d’information et de statistiques, a indiqué qu’une étude de l’ISI révélait que le CPL avait obtenu 75.499 voix parmi les maronites, contre 113.633 voix pour les Forces libanaises.
La popularité du CPL semble poursuivre son déclin en raison des mesures actuelles de M. Bassil au sein du parti, entraînant un mécontentement parmi plusieurs figures et cadres. M. Bassil semble remplacer les membres et députés de longue date par de nouveaux venus qu’il juge plus fidèles.
Interrogé sur les dissensions au sein du parti, un dirigeant du CPL a déclaré à Ici Beyrouth que «normalement, il ne devrait pas y avoir de dissension dans le parti, mais ce qui alimente cela, c’est l’attitude de M. Bassil. Il a récemment pris plusieurs mesures contre des députés qu’il considère comme n’étant pas suffisamment loyaux à son égard».
Il a affirmé que «les sondages biaisés, dont personne n’était au courant avant leur publication, rappellent les pratiques des régimes dictatoriaux habitués à ce type de mascarade».
«Mais au-delà de leur non-crédibilité, le plus grave est l’intention de M. Bassil de donner un semblant de légitimité à de futures décisions dirigées contre certains représentants», a-t-il poursuivi.
Concernant l’influence et le pouvoir futurs du CPL, il a noté que «M. Bassil transforme le parti en sa propriété personnelle, refusant de soutenir quiconque ne lui témoigne pas de loyauté, ne reconnaissant ainsi ni leur mérite, ni leur droit à participer au processus décisionnel», soulignant qu’il essaie de les «liquider».
D’autre part, Charles Jabbour, chef du département communication et médias des Forces libanaises, a déclaré à Ici Beyrouth que «le CPL a connu le plus grand nombre de pertes de cadres dans l’histoire des partis libanais, depuis Elias Zoghbi et Elie Mahfouz jusqu’aux membres qu’il perd aujourd’hui».
«Le CPL existe encore aujourd’hui, mais sa popularité a fortement chuté depuis le retour du général Aoun en 2005 jusqu’à son arrivée à Baabda et les défis auxquels il est confronté actuellement», a-t-il ajouté.
Pour illustrer ces défis, M. Jabbour a souligné que «M. Bassil ne désire pas voir Sleiman Frangieh accéder à la présidence. Il est évident que si la gestion de M. Aoun avait été plus efficace durant son mandat à Baabda, Gebran Bassil serait aujourd’hui un candidat sérieux à la présidence de la République».
«Si M. Aoun n’avait pas œuvré pour mener M. Bassil à la présidence lorsqu’il était à Baabda et si plusieurs questions, comme celle de l’électricité, avaient été mieux gérées, M. Bassil aurait probablement été candidat à la présidence aujourd’hui. Cependant, les contradictions, les alliances et la mauvaise gestion ont entravé cette possibilité», a conclu M. Jabbour.
En avril dernier, M. Bassil a évincé le vice-président de la Chambre, M. Elias Bou Saab, du CPL après deux ans de conflit sur la présidence. Outre M. Bou Saab, de nombreux cadres ont quitté le parti sans être officiellement révoqués ou écartés, notamment après le conflit avec le général Joseph Aoun, qui était soutenu par la majorité du CPL avant le mandat du président Michel Aoun.
Bien que le CPL reste actif dans la politique libanaise, il ne conservera pas l’influence qu’il avait après les élections de 2005 et 2009. Le parti aouniste n’est plus la voix chrétienne prédominante et voit son pouvoir décliner, que ce soit lors des élections universitaires ou au niveau des sièges parlementaires. Si cette tendance se poursuit, même leurs alliés politiques pourraient se tourner vers d’autres partis plus influents.
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