©(STRINGER/AFPTV/AFP)
L'armée américaine a mené mardi soir une frappe au sud de Bagdad, selon un responsable américain qui a évoqué des "combattants" menaçants, après que l'ancienne milice pro-iranienne du Hachd al-Chaabi a fait état de quatre morts sur une de ses bases dans la région.
"Ce soir, des forces américaines en Irak ont mené une frappe aérienne de défense dans la province de Babylone visant des combattants qui tentaient de faire décoller des drones d'attaque", a déclaré mardi un responsable américain de la défense.
Selon cette source qui a parlé sous le couvert de l'anonymat, le commandement américain a estimé que ces drones "constituaient une menace pour les forces américaines et de la coalition" antijihadiste dans la région.
"Quatre membres du Hachd al-Chaabi ont été tués", a déclaré de son côté un responsable de cette formation qui n'a pas voulu être identifié.
Selon lui, les explosions ont été causées par un "raid aérien: quatre ou cinq missiles ont touché la base", située dans la province de Babylone, au sud de la capitale irakienne.
Une source sécuritaire en Irak a confirmé les quatre morts, estimant que le bilan pourrait augmenter.
Le 18 juillet, des entrepôts de l'ex-milice dans le sud de Bagdad avaient explosé et, en avril, une personne avait été tuée lors d'une autre explosion, déjà sur une base dans la province de Babylone.
Le Hachd al-Chaabi, coalition de milices pro-iraniennes, dont certains groupes ont mené de nombreuses attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie, est désormais intégré dans l'appareil sécuritaire d'État, sous l'autorité du Premier ministre.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, plus de 175 tirs de roquettes et frappes de drones ont visé les bases américaines en Irak et en Syrie.
La "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, en a revendiqué la plupart, disant soutenir les Palestiniens.
Les groupes soutenus par l'Iran avaient largement mis fin à ces attaques après la mort fin janvier de trois soldats américains dans une frappe dans le désert jordanien, à la frontière avec la Syrie, qui avait entraîné une riposte militaire des États-Unis contre des forces pro-iraniennes en Irak et en Syrie.
La semaine dernière, des roquettes ont été tirées en direction de deux bases accueillant des troupes de la coalition internationale antijihadiste dirigée par les États-Unis en Irak et en Syrie.
Les États-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition antijihadiste.
Avec AFP
"Ce soir, des forces américaines en Irak ont mené une frappe aérienne de défense dans la province de Babylone visant des combattants qui tentaient de faire décoller des drones d'attaque", a déclaré mardi un responsable américain de la défense.
Selon cette source qui a parlé sous le couvert de l'anonymat, le commandement américain a estimé que ces drones "constituaient une menace pour les forces américaines et de la coalition" antijihadiste dans la région.
"Quatre membres du Hachd al-Chaabi ont été tués", a déclaré de son côté un responsable de cette formation qui n'a pas voulu être identifié.
Selon lui, les explosions ont été causées par un "raid aérien: quatre ou cinq missiles ont touché la base", située dans la province de Babylone, au sud de la capitale irakienne.
Une source sécuritaire en Irak a confirmé les quatre morts, estimant que le bilan pourrait augmenter.
Le 18 juillet, des entrepôts de l'ex-milice dans le sud de Bagdad avaient explosé et, en avril, une personne avait été tuée lors d'une autre explosion, déjà sur une base dans la province de Babylone.
Le Hachd al-Chaabi, coalition de milices pro-iraniennes, dont certains groupes ont mené de nombreuses attaques contre les forces américaines en Irak et en Syrie, est désormais intégré dans l'appareil sécuritaire d'État, sous l'autorité du Premier ministre.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, plus de 175 tirs de roquettes et frappes de drones ont visé les bases américaines en Irak et en Syrie.
La "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, en a revendiqué la plupart, disant soutenir les Palestiniens.
Les groupes soutenus par l'Iran avaient largement mis fin à ces attaques après la mort fin janvier de trois soldats américains dans une frappe dans le désert jordanien, à la frontière avec la Syrie, qui avait entraîné une riposte militaire des États-Unis contre des forces pro-iraniennes en Irak et en Syrie.
La semaine dernière, des roquettes ont été tirées en direction de deux bases accueillant des troupes de la coalition internationale antijihadiste dirigée par les États-Unis en Irak et en Syrie.
Les États-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie, au sein de la coalition antijihadiste.
Avec AFP
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