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- Netanyahou aurait-il menti à Biden sur l'accord des otages?
©(Jim WATSON / AFP)
Un haut responsable de l'administration Biden a critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, l'accusant d'ingratitude envers les États-Unis malgré l'aide importante qu'ils ont fournie au cours des dix derniers mois de conflit.
Selon le média israélien Haaretz, le responsable a décrit les récentes conversations entre le président Joe Biden et Netanyahou comme tendues.
Dans l'une de ces conversations, Biden aurait dit: «Arrêtez de me raconter des conneries» après avoir réalisé que Netanyahou «lui mentait à propos des otages».
Le responsable a mentionné que les États-Unis sont prêts à aider Israël face aux réactions potentielles de l'Iran et du Hezbollah, mais a précisé qu'ils ne soutiendraient pas des actions qui pourraient intensifier davantage le conflit.
Netanyahou a réagi aux rapports sur ces conversations tendues en affirmant qu'il ne s'immisce pas dans la politique américaine et attend la même chose des États-Unis concernant la politique israélienne.
Par ailleurs, des rapports de Haaretz ont souligné des désaccords internes, les chefs de la défense israélienne estimant que Netanyahou ne recherche ni cessez-le-feu ni accord sur les otages avec le Hamas.
Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et le chef du Mossad, David Barnea, ont insisté sur l'urgence de saisir l'accord sur la table, Barnea avertissant: «Il y a un accord sur la table. Si nous tardons, nous pourrions manquer l'opportunité.» Netanyahou a été accusé d'être «trop conciliant» par les chefs de la défense.
Selon le média israélien Haaretz, le responsable a décrit les récentes conversations entre le président Joe Biden et Netanyahou comme tendues.
Dans l'une de ces conversations, Biden aurait dit: «Arrêtez de me raconter des conneries» après avoir réalisé que Netanyahou «lui mentait à propos des otages».
Le responsable a mentionné que les États-Unis sont prêts à aider Israël face aux réactions potentielles de l'Iran et du Hezbollah, mais a précisé qu'ils ne soutiendraient pas des actions qui pourraient intensifier davantage le conflit.
Netanyahou a réagi aux rapports sur ces conversations tendues en affirmant qu'il ne s'immisce pas dans la politique américaine et attend la même chose des États-Unis concernant la politique israélienne.
Par ailleurs, des rapports de Haaretz ont souligné des désaccords internes, les chefs de la défense israélienne estimant que Netanyahou ne recherche ni cessez-le-feu ni accord sur les otages avec le Hamas.
Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, et le chef du Mossad, David Barnea, ont insisté sur l'urgence de saisir l'accord sur la table, Barnea avertissant: «Il y a un accord sur la table. Si nous tardons, nous pourrions manquer l'opportunité.» Netanyahou a été accusé d'être «trop conciliant» par les chefs de la défense.
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