JO-2024: \
©Olivier CHASSIGNOLE / AFP
4x100 hommes et femmes, 10.000 m femmes, 400 m haies hommes, triple saut... C'est un programme de rêve qui va se jouer vendredi soir sur la piste violette du Stade de France, avec les Américains et Sifan Hassan en tête de gondole.

A une dizaine de kilomètres de là, le public du Parc des Princes n'attendra lui que de basculer dans l'ivresse au terme de la finale du tournoi masculin de football entre la France et l'Espagne. Les Bleus courent après l'or depuis 40 ans.

Soirée de gala au Stade de France


Sur les relais 4x100 m, les Américains seront comme souvent très durs à prendre avec leur brochette de stars.

Surprise en finale du 100 m où elle n'a pris que l'argent, Sha'Carri Richardson aura l'occasion de se consoler en décrochant en équipe sa première médaille d'or olympique. En série, jeudi matin, elle a couru son 100 m départ lancé en 9.99.

Chez les hommes, les Américains devront faier sans un absent de marque: leur sprinteur vedette Noah Lyles, qui ambitionnait un quadruplé inédit (100 m, 200 m, 4x100 m et 4x400 m), devrait renoncer, souffrant du Covid. Après avoir décroché l'or sur 100 m, il s'est contenté du bronze sur 200 m jeudi soir et a dit penser que ses Jeux étaient "terminés".

Sans leur sprinteur extraverti, qui n'avait pas pris part aux séries du 4x100 m, les Etats-Unis feront tout de même figure de favori avec de grands noms comme Kenny Bednarek, en argent sur 200 m jeudi, ou Fred Kerley, en bronze lors du 100 m.

Sur les haies basses du 400H, le monde attendra le champion olympique norvégien de Tokyo Karsten Warholm, qui espère répéter son exploit de 2021, lorsqu'il avait devancé l'Américain Rai Benjamin et pulvérisé le record du monde à l'issue d'une course entrée dans la légende.

Cuba sera à l'honneur de la finale du triple saut: quatre des meilleurs sauteurs au monde viennent de l'île caribéenne, même s'ils n'en portent plus tous ses couleurs: Lazaro Martinez (Cuba), Pedro Pablo Pichardo (Portugal), Andy Diaz (Italie) et Jordan Diaz (Espagne). Le Burkinabè Hugues Fabrice Zango et le Jamaïcain Jaydon Hibbert prétendront également aux médailles.

Sifan Hassan, acte II


Après le 5.000 m où elle a décroché le bronze, la Néerlandaise Sifan Hassan dispute le 10.000 m, deux jours seulement avant de se présenter sur la ligne de départ du marathon olympique.

Sur les 25 tours de piste du Stade de France, Hassan aura fort à faire face à la favorite kényane Beatrice Chebet, brillante médaillée d'or du 5.000 m, qui s'était emparée du record de la distance en mai.

Surtout, elle devra oublier pendant ce 10.000 qu'elle aura aussi 42,195 km à faire dimanche matin. "Je ne sais pas si tous les gens qui courent le marathon en ont peur ou si je suis la seule mais je suis morte de peur avant cette course", a révélé celle qui, à Tokyo, avait ravi l'or sur 5.000 comme sur 10.000.

MOHD RASFAN / AFP

Les Bleus du foot ont "le droit de rêver"


Voilà 40 ans que les Français espèrent une nouvelle médaille d'or olympique en foot, depuis que les hommes de Henri Michel triomphèrent du Brésil à Los Angeles en 1984. Les protégés de Thierry Henry ont l'occasion vendredi de mettre fin à cette longue attente lors de la finale des Jeux au Parc des Princes.

Mais voilà, les Bleus olympiques trouvent sur leur route l'Espagne, redevenue ces dernières années la référence mondiale du foot. "Ce sera une finale difficile contre une équipe redoutable, un pays qui travaille bien depuis très longtemps", a pudiquement commenté l'ancien buteur des Gunners.

Ses joueurs peuvent cependant y croire, d'autant qu'à l'instar de tous les athlètes français depuis le début des Jeux, ils pourront compter sur le soutien d'un public du Parc totalement acquis à leur cause.

"Cela fait 40 ans, personne n'a connu ça dans le groupe, même moi l'ancien", a rappelé le capitaine français Alexandre Lacazette. "On s'est donné le droit de rêver."

Team USA basket pour une huitième


Les basketteuses américaines marchent sur leurs adversaires depuis le début des Jeux. Elles affrontent en demi-finales les Australiennes (18h30 heure de Beyrouth) pour glaner une 60e victoire olympique de rang sur la route d'un huitième titre.

L'autre demi-finale mettra aux prises la France et la Belgique.

Khelif plus forte que les calomnies


L'ambiance promet d'être bouillante à Roland-Garros pour la finale de boxe féminine des -66 kg avec l'Algérienne Imane Khelif, très fortement soutenue en France. La boxeuse de 25 ans s'est retrouvée malgré elle au centre d'une polémique mondiale sur son genre, qui lui a valu des attaques violentes, mais aussi le soutien de l'Algérie comme du CIO.

Elle affronte en finale la Chinoise Yang Liu.

Un petit break


Grande première et grande dernière... Nouveau venu sur la scène olympique, le breaking fait ses grands débuts vendredi sur la place de la Concorde avec la compétition féminine, avant que les hommes ne fassent à leur tour samedi l'étalage de leurs qualités lors de véritables joutes dansantes.

Considéré comme un sport additionnel à Paris, la discipline n'a cependant pas été retenue pour les Jeux de Los Angeles en 2028. Les médailles d'or de samedi et dimanche n'en auront que plus de valeur.

Avec AFP
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