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- Londres appelle à un cessez-le-feu «de toute urgence» à Gaza
©Le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy s'exprime lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken en marge du sommet de l'OTAN au Walter E. Washington Convention Center à Washington, DC, le 10 juillet 2024. (Drew ANGERER / AFP)
Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a appelé vendredi à concrétiser «de toute urgence» un accord de cessez-le-feu à Gaza, alors qu'Israël a accepté de reprendre la semaine prochaine les discussions en vue d'une trêve et de la libération des otages retenus par le Hamas.
«Un accord est sur la table, et il est dans l'intérêt à long terme des Israéliens, des Palestiniens et de toutes les parties concernées de l'accepter de toute urgence et de mettre un terme à ce conflit dévastateur», a affirmé le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué, faisant référence à l'accord-cadre proposé fin mai par le président américain, Joe Biden.
Londres «soutient totalement» l'appel des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, qui œuvrent comme médiateurs entre Israël et le Hamas, pour une reprise immédiate des négociations visant à l'introduction d'un cessez-le-feu et à la libération des otages, a-t-il ajouté.
«Il ne peut plus y avoir de délai, les combats doivent cesser maintenant», a insisté le ministre, qui a également plaidé pour que davantage d'aide humanitaire entre dans le territoire palestinien assiégé.
Israël a accepté jeudi de reprendre le 15 août les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza et d'une libération des otages. Cette décision intervient dans un contexte de craintes d'une escalade régionale du conflit après l'assassinat, le 31 juillet à Téhéran, du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël par l'Iran, et celui, la veille, du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Israël a également juré «d'éliminer» Yahya Sinouar, le nouveau chef politique du Hamas, qu'il considère l'un des cerveaux de l'attaque lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste sur le sol israélien.
Avec AFP
«Un accord est sur la table, et il est dans l'intérêt à long terme des Israéliens, des Palestiniens et de toutes les parties concernées de l'accepter de toute urgence et de mettre un terme à ce conflit dévastateur», a affirmé le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué, faisant référence à l'accord-cadre proposé fin mai par le président américain, Joe Biden.
Londres «soutient totalement» l'appel des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte, qui œuvrent comme médiateurs entre Israël et le Hamas, pour une reprise immédiate des négociations visant à l'introduction d'un cessez-le-feu et à la libération des otages, a-t-il ajouté.
«Il ne peut plus y avoir de délai, les combats doivent cesser maintenant», a insisté le ministre, qui a également plaidé pour que davantage d'aide humanitaire entre dans le territoire palestinien assiégé.
Israël a accepté jeudi de reprendre le 15 août les discussions en vue d'une trêve dans la bande de Gaza et d'une libération des otages. Cette décision intervient dans un contexte de craintes d'une escalade régionale du conflit après l'assassinat, le 31 juillet à Téhéran, du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël par l'Iran, et celui, la veille, du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Israël a également juré «d'éliminer» Yahya Sinouar, le nouveau chef politique du Hamas, qu'il considère l'un des cerveaux de l'attaque lancée le 7 octobre par le mouvement islamiste sur le sol israélien.
Avec AFP
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