©(KHAMENEI.IR / AFP)
Le président iranien Massoud Pezeshkian a soumis, dimanche, pour approbation au Parlement, les membres de son gouvernement, composé notamment d'une femme et d'un diplomate ouvert à l'Occident.
Le chef du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, a annoncé les noms des 19 membres du cabinet lors d'une session diffusée en direct à la télévision d'État.
Le Parlement doit commencer à examiner la liste des candidats dès lundi et les soumettre au vote à partir de samedi.
Alors que la région est secouée par de vives tensions entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, sur fond de guerre dans la bande de Gaza, M. Pezeshkian a présenté Abbas Araghchi, un diplomate de carrière âgé de 61 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères.
Connu pour son ouverture à l'Occident, M. Araghchi avait joué un rôle clé dans la conclusion de l'accord international sur le nucléaire iranien en 2015 à Vienne qui avait été torpillé trois ans plus tard par la décision des États-Unis de s'en retirer.
M. Pezeshkian a nommé une femme, Farzaneh Sadegh, diplômée en urbanisme et qui a exercé des responsabilités au sein du ministère du Logement, au poste de ministre des Routes et du Développement urbain.
Si sa candidature était approuvée, elle serait la seconde Iranienne à accéder à un poste ministériel depuis l'instauration de la République islamique en 1979.
M. Pezeshkian a par ailleurs choisi comme ministre de l'Intérieur le général Eskandar Momeni, un commandant de la police et ancien membre des Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique.
Il propose à la Défense le général Aziz Nassirzadeh, l'ex commandant de l'Armée de l'air et l'adjoint au chef d'état-major des forces armées depuis 2021.
En Iran, le vote de confiance se fait ministre par ministre et non sur l'ensemble du gouvernement. Il n'y a pas de poste de Premier ministre.
Massoud Pezeshkian a été élu début juillet lors d'une présidentielle anticipée à la suite de la mort d’Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai.
Il a plaidé pour un Iran plus ouvert au monde et promis de relancer l'accord nucléaire. Le retrait des États-Unis de l’accord s'était accompagné d'un retour de lourdes sanctions.
Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par l'ayatollah Khamenei, actuel chef de l'État et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.
Avec AFP
Le chef du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, a annoncé les noms des 19 membres du cabinet lors d'une session diffusée en direct à la télévision d'État.
Le Parlement doit commencer à examiner la liste des candidats dès lundi et les soumettre au vote à partir de samedi.
Alors que la région est secouée par de vives tensions entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, sur fond de guerre dans la bande de Gaza, M. Pezeshkian a présenté Abbas Araghchi, un diplomate de carrière âgé de 61 ans, au poste de ministre des Affaires étrangères.
Connu pour son ouverture à l'Occident, M. Araghchi avait joué un rôle clé dans la conclusion de l'accord international sur le nucléaire iranien en 2015 à Vienne qui avait été torpillé trois ans plus tard par la décision des États-Unis de s'en retirer.
M. Pezeshkian a nommé une femme, Farzaneh Sadegh, diplômée en urbanisme et qui a exercé des responsabilités au sein du ministère du Logement, au poste de ministre des Routes et du Développement urbain.
Si sa candidature était approuvée, elle serait la seconde Iranienne à accéder à un poste ministériel depuis l'instauration de la République islamique en 1979.
M. Pezeshkian a par ailleurs choisi comme ministre de l'Intérieur le général Eskandar Momeni, un commandant de la police et ancien membre des Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique.
Il propose à la Défense le général Aziz Nassirzadeh, l'ex commandant de l'Armée de l'air et l'adjoint au chef d'état-major des forces armées depuis 2021.
En Iran, le vote de confiance se fait ministre par ministre et non sur l'ensemble du gouvernement. Il n'y a pas de poste de Premier ministre.
Massoud Pezeshkian a été élu début juillet lors d'une présidentielle anticipée à la suite de la mort d’Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai.
Il a plaidé pour un Iran plus ouvert au monde et promis de relancer l'accord nucléaire. Le retrait des États-Unis de l’accord s'était accompagné d'un retour de lourdes sanctions.
Mais le président en Iran a des pouvoirs restreints: il est chargé d'appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par l'ayatollah Khamenei, actuel chef de l'État et ultime décideur sur les dossiers stratégiques.
Avec AFP
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